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Sur les traces de Candy Lai.
Second album de Bristol (le premier était chroniqué ici). Un album concept, sur le thème du rapport amoureux, de la rencontre à la rupture.
La musique de Bristol revendique la filiation d’un pop léchée, d’influence sixties mais avec un son plus élaboré, plus travaillé, bref le meilleur des deux mondes.
De fait, comme pour l’album précédent, l’attention portée à la qualité du matériel sonore est immédiatement perceptible. Les onze titres composant l’album ont tous pour eux cet équilibre.
Je te vois, qui ouvre le disque, duo avec Valerie Louzia (que j'ai découvert à cette occasion et sur qui je reviendrais car elle m'a fait craquer) est en cela représentatif du disque. Des chœurs éthérés, des guitares acoustiques et électriques entremêlées, des touches discrète de clavier, la voix de Pascal Layan, bien timbrée, une rythmique simple et efficace.
Côté forme donc, Bristol est au rendez-vous. Côté fond, je serais plus circonspect. Après une demi douzaine d’écoutes répétées, aucun titre n’émerge réellement. Le sentiment d’une certaine uniformité se dégage de l’ensemble. L’atmosphère globalement plutôt mélancolique n’est pas pour me déplaire, mais, à mon sens, il manque des singles (ou au moins un) forts.
Pour revenir sur leurs influences, nous sommes plus ici chez Keane ou Radiohead que Beatles ou Beach Boys. Plus le Daho actuel que le Daho plus « commercial » des premiers temps. Si la musique de Bristol est indéniablement mélodique, il n’en reste pas moins que les mélodies ne sont pas de celles qui restent gravées dans la tête, ce n’est d’ailleurs peut être pas leur but non plus.
En fait, pour qui connaît leur premier album, c’est l’effet de surprise qui manque. Nous sommes dans la même droite ligne, un album très bien produit, réalisé au cordeau, efficacement calibré, habité mais manquant d’efficacité. Un peu comme un macht de foot ou deux équipes de haut niveau feraient une superbe prestation sans qu’un seul but ne soit marqué. On y prend du plaisir, mais une certaine frustration persiste.
Pour résumer, si vous aimez Eliott Smith par exemple, nul doute que la musique de Bristol vous parle. Elle a toute les qualités de textes et d’ambiance pour vous séduire et suivre cette Candy Lai sera un réel plaisir, si vous cherchez comme moi une pop plus simpliste peut être, mais plus tubesque, plus radiophonique vous resterez sur votre faim.
01. Je te vois
02. Faye Dunaway
03. Tomber les dominos
04. Sur les traces de ton père
05. Quand on passait le pont
06. De ton absence
07. Aux abbesses
08. Les temps nouveaux
09. J'ai construit cette ville
10. S'arrêter là
11. Rumeurs de Candy Laï