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Midnight Juggernauts - Dystopia
Midnight Juggernauts serait la nouvelle hype de moment sur les pistes de danse, le truc tendance quoi.
Question, qu’est ce qu’un groupe destiné aux dance floor vient faire dans les pages de Sucrepop, habituellement consacrées à une musique plus intimiste.
En fait, dès les premières secondes d’écoutes de l’album Dystopia, difficile, voir impossible de ne pas établir une filiation avec L’Electric Light Orhestra, période Discovery – Times.
Quelques recherches sur le net pour en savoir plus, l’album m’ayant été envoyé sans aucune info. Midnight Juggernauts est composé de trois australiens, qui, à la manière de Daft Punk, décident de ne pas se mettre en avant pour laisser parler leur musique. Ils enrobent leurs discours de délirants propos science–fictionesques sur leur mission, bref du nanant pour journalistes. L’album est sorti dans leur pays d’origine mi 2007 et déboule ces jours ci. Mais quid de la musique ?
Bon, Pour faire simple, vous croisez Daft Punk, L’ELO de la période 80 et David Bowie aux alentours de Golden years ou Fame et vous obtenez les Midnight Juggernauts. Les pieds crânement enfoncés jusqu’aux oreilles dans les années 80. Empilement de nappes de synthés, vintages il va de soi, de riffs de synthés, de bruits aux synthés, boostés par une rythmique robotique disco à la Giorgio Moroder, assaisonnez le tout de vocaux mixés dans la musique et non devant et passés au vocoder et roule ma poule.
Tenter de repérer les différents emprunts pourrait devenir un jeu à la mode.
Bon, présenté comme cela, il y a tous les ingrédients pour me plaire.
Enfin presque.
Parce qu’un élément qui a son importance a été oublié, L’écriture des compos.
Non, parce que le pont commun entre les artistes sus cités, c’est tout de même la capacité d’écrire des putains de hits qui fonctionnent encore près de 30 ans plus tard. Daft Punk, plus récemment, a accroché quelques tubes en haut des hits parades, de ceux que le grand public, même non friand d’electro/disco/à la modo reprend à tue tête. Et là, sur ce Dystopia, pas l’ombre de la queue d’un truc qui pourrait marquer les esprits.
Clairement, ça sonne, et probablement que sur les pistes de danse, la cible est atteinte. Mais dans seulement 2 ans d’ici, qui se souviendra d’un seul morceau de Midnight Juggernauts ?
Alors que franchement, j’aurais rêvé d’un album à la hauteur des influences annoncées.
Devant les chroniques dithyrambiques que j’ai pu lire sur le net, je me suis dit que je passais à côté de quelque chose. Je me suis ré injecté en boucle les Shadows, Road to recovery et autre Tombstone présentés comme les fer de lance de Dystopia . Je persiste un bel enrobage de musique sous-vide.
Allez, mode suivante !
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