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De Mathieu Johann je ne connaissais rien à réception de l’album. Sa participation à la Starac de je ne sais quelle année par exemple m’était inconnue. Donc pas d’a priori, positifs ou négatifs.
L’inconvénient des achats sur le net c’est que, côté crédits, c’est le minimum syndical. Titres des chansons, point barre. Qui à écrit, composé, joué, réalisé mystère et boule de gomme. Donc, données de départ un album nommé Le bonheur ça fait mal (également titre du 1er morceau et 1er single) par Mathieu Johann , interprète, sans que je sache son degré d’implication dans les titres, hormis le fait qu’il ne signe pas la plupart des textes. Mes différentes recherches sur le net ayant éclairés un peu son passé mais guère sur ce disque.
Je m’attends donc à un album catégorie variété pop, option Calogero Obispo Goldman. Bingo, je ne me suis pas trompé.
Le titre d’ouverture, dont la mélodie d’intro m’évoque furieusement le Juste une mise au point de Jackie Quartz des années 80, est un titre efficace, pas plus mais pas moins, une voix qui prend ici parfois des accents de Renaud, mais qui mutera tout le long de l’album. A l’évidence, une signature vocale majeure manque ici, le timbre de voix, quoique agréable ne s’identifie pas instantanément, trop passe partout et impersonnel.
Après de multiples écoutes, je suis partagé sur ce disque. Il ne s’y trouve pas un seul mauvais titre et l’on y déniche même quelques belles surprises comme le très joli la plus belle fille du monde ou l’émouvant Les jambes de Laure. Un titre consacré à l’artiste peintre mexicaine Frida Kahlo, un autre au photographe Robert Doisneau, consacre un univers plus visuel que musical.
D’un autre côté, dans le genre choisi, il manque des titres forts. La faute à la réalisation ? l’ensemble est un peu lisse, manque d’accroche et d’énergie. Même le rock Certaines histoires et ses guitares très Shadows n’a pas autant d’impact que nécessaire.
Et pourtant il y a un réel goût de revenez y dans ce disque, un charme insidieux qui fait que chaque écoute permet de mieux l’apprécier.
Dans le monde d’aujourd’hui, une écoute, on zappe, au suivant, un artiste a t’il le temps de demander à son public de prendre son temps pour le découvrir ? Particulièrement sur le créneau choisi par Mathieu Johann , étiquette Starac oblige, une musique par essence commerciale et qui doit se vendre vite sous peine d’être effacée des tablettes.
En résumé, un premier album de qualité mais qui va sûrement avoir de la peine à se faire sa place au soleil.