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Puisque j’ai pris l’habitude de faire un compte-rendu des concerts auxquels j’assiste, normal que je me colle au mien
Hors donc, en cette douce soirée du 19 avril 2008, , premier et unique concert de Sucrepop de ce début de XXIème siècle.
Le lieu, Studio Raspail, 216Bd Raspail, à Paris, superbe salle d’un peu plus de 200 places, gracieusement mise à disposition par L’Audioclub de
Arrivée pour faire les balances à 17h30,comme toujours,Thierry et Serge, les techniciens sons (et lumière également) font montre d’une gentillesse et d’un professionnalisme à toute épreuve. Arnaud enregistre le concert pour le compte de l’Audioclub (la question est, l’entendra t’on un jour ?)
Le thème initial de la soirée était Sortez covers !Soit votre serviteur, chantant 4 à 5 reprises, divers autres intervenants reprenant du Sucrepop. Dans les faits, entre offres déclinées, défection, désistement, annulation, 3 personnes ont répondu présent, Marijane,Lucet Julie,tous déjà acteurs de Sucrepop à un moment ou un autre.
Pour que le concert soit assez long, j’ai donc du me faire l’interprète de pas mal de mes propres titres.
20h00 et des poussières, 20 personnes dans la salle à tout casser (le 1er jour des vacances scolaires en région parisienne n’expliquant pas tout) merci à ceux qui ont fait l’effort. Comme je ne m’attendais pas à autre chose, nulle déception.
Etrangement,pas le moindre soupçon de trac, cœur qui bat un peu plus vite, petite bouffée d’adrénaline, rien. Je ne suis pas sujet aux grands coups de stress,mais tout de même, habituellement dans une situation ou je suis à peu près autant dans mon élément qu’un poisson dans une boucherie, j’aurais du avoir quelques sueurs froides pour commencer. Pas normal, donc, me suis-je dis en moi-même,tu n’es pas assez impliqué.
Warm and Beautifulpasse mieux, le 1er Sucrepop, Je lis ta peau demande une performance vocale dans le refrain que je suis bien incapable de fournir. J’ai pris l’option de parler pas mal entre les chansons pour expliquer pourquoi elles ont été écrites. A défaut de séduire par ma prestation,au moins le texte sera écouté. Je clos ma première partie avec la version reggae de when‘im 64 ou je me gauffre lamentablement dans les paroles, pour avoir voulu jeter un œil sur un texte que je connaissais pourtant parfaitement.
Premier bilan, la mayonnaise ne prend pas, ma place n’est pas sur scène (mais ça je le savais déjà), j’espère simplement que les personnes présentes ne s’emmerdent pas trop. Le nouveau jeu de lumières dont c'est doté l'Audioclub et que j'étrenne ce soir font que je ne vois même pas le 1er rang (ou de toutes façons, il n’y a personne)
Je présente brièvement Lucqui vient chanter 2 titres qui m’intéressent bougrement. D’abord parce que lui contrairement à moi,joue live et pas sur bande son et que l’un des deux est une collaboration que je n’ai pas entendu depuis sa création, ma contribution ayant été d’apporter le refrain. Il ouvre avec Sentimentale, dans une version totalement revisitée, à la limite de la création, sans le texte évidemment très proche du mien, je ne l’aurais pas reconnu.Bref une vraie reprise, totalement réappropriée comme je les aime. Ensuite Mathilde le titre que je redécouvre et qui m’accroche bien, et donc j’attends avec impatience une maquette finalisée.
J’explique. Je commence par un clin d’œil à la musique hawaïenne avec le titre deBourvil,Salade de fruits. Le truc en 3 accords inratable. Et pourtant, pain dès le second couplet, impossible de conserver le uke sur moi, il glisse.J’enchaine sur le Iwanna be your Boyfriend des Ramones, simplistique comme ce n’est pas permis, idem, impossible d’enchaîner correctement les accords, le Uke se dérobe. Là je me pose des questions, en plus de me ridiculiser (bon,devant 20 personnes seulement, c’est déjà ça), je cherche ce qui cloche.
J’abrège le titre, tente, idiot que je suis, un 3eme alors que j’aurais du plier bagage de suite, unKiss, Bethen l’occurrence, est totalement saboté également. Et je percute soudain que la matière donc est faite ma veste et sur lequel repose fatalement le uke au creux de mon bras glisse, ce qui fait qu’il ne tient pas en place et explique ma course après le manche. Comme je suis un idiot doublé d’un imbécile, je tombe la veste et décide de poursuivre quand même alors que, visiblement, ce set acoustique est à oublier au plus vite.J’entame un arpège pour lancer LesBêtises de Sabine Paturel, et je me rends compte que ni la voix ni le Uke n’y sont.
Je termine au plus vite, en zappant un couplet du titre et abandonne piteusement là. J’appréhendais Waterloo, ce fut
Neme restait plus qu’à enchaîner sur un set bossa, Drôle d’amour,Everythingde Status quo et Restons couchés. Je sens que ma voix se barre de plus en plus, ou, pour être exact que les médicaments cessent progressivement de faire leur effet ce qui revient au même.J’ai inclus dans mon set le titre Un ptit rock and roll pensant qu’avec ce titre sympa de 2’30 je pourrais faire sourire.Quelques claquements de mains du public que j’ai plus perçu comme la tentative désespérée d’une partie de l’auditoire de me faire croire qu’ils avaient apprécié quoique ce soit. La partie solo de ce titre m’a paru comme un tunnel sans fin,impossible de savoir quoi faire pendant tout ce temps, le pire moment ?(non, il y avait l’épisode uke).Je clos avec elle était belle, que je massacre allégrement avec une voix que Bob Dylan n’aurait pas renié. Mais le texte (ou ma présentation d'icelui) semble avoir eu un impact. Moi qui me revendique mélodiste avant d'être auteur, je constate une fois de plus que ce n'est pas ce qui provoque le peu d'intérêt envers ma musique.
Départ avec comme un cri. Juliem’a l’air bien plus à l’aise que la dernière fois. Le titre de décolle pas, mais c’est du àl’orchestration cul de plomb que le lui ai collé car côté voix, elle assure nickel. Suis Mens moi plus fort, dans un mix bien plus dépouillé, à sa demande. Je dois reconnaître que ça le fait bien même si, sur la fin du titre, un peu d’énergie eut été la bienvenue. Les applaudissements sont plus nourris, Julieœuvre à sauver la soirée.
Mais voilà, c’est déjà fini pour Juliequi remporte un franc succès, justifié, qui me conforte dans l’idée que certains sont fait pour chanter et d’autres non.
Initialement les deux titres à venir étaient prévus pour un éventuel rappel. J’ai décidé avant le spectacle qu’ils seraient inclus directement. Mais encord une erreur de choix de titre. Simple love song, qui est une honnête chanson à fredonner, est en anglais et n’a rien a faire ici. Je le sais avant de démarrer, mais, pas le choix,elle estsur le CD bande son. J’annonce la fin avec What a wonderful world de Louis Armstrong.
Je sais déjà qu’il n’y aura pas de rappel, et comme j’avais prévu que Julie finisse avec I will survive, je l’avais prévenu que j’essaierais de finir sur une tentative d’humour en massacrant ce titre au ukulele avant de lui céder la place. Massacrer, ça, je sais faire, c’est probablement le seul truc qui a fonctionné de la soirée, sauf que la salle était déjà anesthésiée par l’heure et demi précédente et que cela à simplement sorti de leur coma ceux qui étaient dans un état avancé de catalepsie.
Remerciement à tout le monde, rideau.
Officiellement j’aurais du clôturer avec Merci (la technique lance d’ailleurs le morceau à la fin) mais je pense que chacun en a ras la casquette et tout s’arrête là.
En tout cas, pas dans ce format. Jen’ai rien à faire surune scène (mais ça je le savais déjà, les circonstances m’y ont forcé en quelque sorte). Jouer sur bande son est froid et ne permet pas au public d’adhérer.Même Julie dont les capacités vocales et le talent ne sont plus àdémontrer n’a pas réussi à lever la salle. Faut dire aussi qu’après le traitement que j’avais infligé, ta tâche était rude.
Bref, même si les habituels témoignages habituels d’aprèsconcert tentaient de me faire croire le contraire, cette soirée avaitun côté trop amateur (que nous sommes), et n’est pas à mettre à mon crédit.
Ilest plus sage pour moi de rester dans ma cave pour y gribouiller des chansons et les donner à écouter sur le net. Bref continuer ce que j’avais sagement choisi de faire jusqu’ici.
Un point positif?
En présentant les morceaux j'ai sentique les tentatives d'humour que je pouvais faire trouvaient parfois écho et que donc, a defaut d'étre apprécié en tant qu'interprete,j'étais écouté en tant qu'auteur.
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