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Au centre, une guitare, sur laquelle reposent des mains féminines.
Dessous, deux longues jambes à damner une collection de Dim
Au dessus, des cordes vocales enracinées dans un blues folk élégant.
Ce qui frappe tout d'abord chez Sofaï, dont le premier album, Ici ou ailleurs est frais de quelques jours, c'est la signature vocale qui est la sienne, ce petit truc qu'on a ou pas et qui permet de se distinguer de la masse anonyme des chanteuses. Sofaï l'a, un timbre entre Charlélie Couture et Michel Jonasz, un peu nasal, dans la plus pure tradition des folksingers américain, l'ami Dylan en tête.
Me faite pas dire ce que je n'ai pas écris, elle ne chante pas comme un homme, loin de là, et ses textes sont tout à fait du côté féminin de la force, c'est simplement pour souligner l'évidente filiation, car tout comme sa voix, sa musique respire la musique américaine,celle de Neil Young ou James Taylor.
La belle a su s’entourer, Slim Pezin réalise l’album, et ceux qui lisent encore les crédits sur les pochettes savent quel talentueux guitariste il est. Patrick Bourgoin, sax et flûte , à la carte de visite longue comme un jour sans pain est aussi de la partie. Ca promet donc.
Plusieurs autres titres tracent le même sillon. L’amour se conjugue à l’imparfait chez Sofaï voir même ne se conjugue pas du tout. Avec l’impression très nette qu’elle n’est pas née du bon côté de l’Atlantique la demoiselle tellement le blues imprègne sa musique
La douceur acoustique de Qu’arrive t’il après la pluie, à peine habillée de quelques percussions nous dépose d’ailleurs délicatement à l’entrée du premier titre en anglais, (il y en a 3 en tout) Sweetest illusion. Mon titre préféré, haut la main, une guitare qui se fait plus dure, un sax somptueux, la langue de Shakespeare qui lui colle parfaitement à la peau, j’en redemande. Hormis un Ici ou ailleurs le titre- légèrement teinté de jazz, l’ensemble du disque est plutôt homogène.
Les deux seules compos qu’elle ne signe pas, The way you do it (Slim Pezin) gospelisante un et l’adaptation d’un titre de Roland Vincent que je ne connais pas le titre pas Roland Vincent, ou le clavier prend le pas sur les 6 cordes, n’arrivent pas à me convaincre, je préfère Sofaï nature.
Par sa voix, ses textes, sa personnalité, l’univers de Sofaï est clairement identifiable sur la planète chanteuse, et ça n’est pourtant pas une mince affaire. Alors bien sur, ce style de musique n’est pas exactement celui qui passe en radio au quotidien, c’est plutôt sur scène qu’elle va pouvoir se forger son chemin, la guitare à la main, pour se frayer une route qui sorte de l’ombre. Ca tombe bien, j’ai l’impression que c’est un endroit ou elle se complait. Ici ou ailleurs, vous devriez recroiser Sofaï.
L’album est dispo sur cette page.
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