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Sucrepop - Calogero - L'embellie
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Lucy, Racquel and me

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L'embellie

Calogero

Cinquième album studio,  intitulé L’embellie, pour Monsieur Calogero, que je tiens pour l’un de nos meilleurcalo.jpgs mélodistes, et j’étais donc et impatient et curieux d’écouter son nouvel opus, deux ans après le mitigé Pomme C.

Calogero fait partie de ces interprètes, comme Alain Chamfort ou Julien Clerc, qui n’écrivent pas leurs textes. Alors qu’il collaborait essentiellement avec des femmes pour l’écriture des paroles sur les quatres précédents disques, jusqu'à confier à Zazie l’intégralité du dernier, cette fois, ce sont des hommes qui ont eu la lourde tâche d’écrire ce qu’il voulait dire (il suggère généralement le thème qu’il souhaite voir aborder).

Du sacré beau monde au générique du coup, Jean-Jacques Goldman ou Marc Lavoine pour le moins étonnant, Kent, Dominique A, Dick Annegarn et autre Grand Corps Malade pour les moins attendus, Calogero lui-même signant enfin son premier texte.
Pour la réalisation on retrouve les talentueux Philippe Uminski et Pierre Jaconnelli de la ZaZie Team. La combinaison des talents de ces trois là garantie une musicalité et un son parfait.

L’album s’ouvre sur La fin de la fin du monde, un rythme presque martial, une jolie mélodie, et la voix du maître d’œuvre qui, il faut l’avouer, n’aura jamais aussi bien chanté que sur ce disque. Curieusement le titre ne contient pas de refrain, c’est un couplet qui tourne en boucle. L’orchestration est dotée de superbes cordes et est assez originale, se démarquant assez nettement du Calogero standard  se rapprochant assez sensiblement d’un univers à la William Sheller, complexe et accessible à la fois.

C’est dit, très beau texte signé par Goldman sur l’amitié met en exergue un peu de ukulele (effet mode ?) pour une folksong efficace. Même principe que le titre précédent, pas de refrain. Pour un fan des Beatles et de pop comme Calogero, une quasi révolution. Une flûte vient joliment ponctuer le propos, c’est le premier single, justifié car c’est le titre le plus efficace commercialement parlant. Car vous ne trouverez pas cette fois un mega tube type En apesanteur sur l’Embellie. Allez savoir pourquoi cette chanson m'évoque la mélodie Des sabots d'Helene de Georges Brassens

L’ombre et la lumière ou l’on accueille Grand corps Malade. A priori deux univers distincts. Confirmé par la chanson. A chacun sa partie, Grand Corps Malade fait ce pour quoi il est connu et reconnu, Calo idem, chacun dans un coin du ring sans jamais se mélanger. Ca passe bien et permet d’éviter à Calogero d’avoir à écrire autre chose qu’un couplet.   

Je me suis trompé est le premier texte écrit par le compositeur (en tout cas le premier qu’il chante). Pas plus mauvais qu’un autre, il n’a pascalo_basse.jpg à rougir de son choix. Un titre un peu plus agressif, dans la lignée de ce qu’il a déjà fait. Une basse bourdonnante et omniprésente, une voix qui s’arrache un peu, toujours pas de refrain (enfin tel qu’on l’entend habituellement). Sur scène, ça va probablement déchirer.

La bourgeoisie des sensations. Une musique traitée de manière emphatique, grandiloquente, un texte libertin sur la jalousie signé Pierre Lapointe. Toujours ce principe d’un couplet sans refrain ni pont. Je ne suis pas client de ce titre, même s’il a des qualités indéniables.

J’attends et le passage des cyclones sont toutes deux signées Dominique A. Et dans les ceux cas, l’impression que, contrairement à sa démarche précédente, Calo a décidé de laisser la prédominance aux textes. Les musiques, sans être quelconque n’ont pas la force de ces meilleures compositions. Comme s’il se mettait au service du texte en oubliant que la pop, c’est avant tout une mélodie en or. Alors le son léché, les arrangements, riches et fins,  la voix, superbe, emporte le tout mais me laissent sur ma faim, une cuisine avec de bons ingrédients mais sans surcroît d’âme.

Nathan est la première collaboration avec Marc Lavoine, auteur que j’apprécie particulièrement. Abordant le thème de l’autisme. Titre auquel je pourrais faire le même reproche que précédemment, en plus rock à la Pomme C.

Tu es fait pour voler ou le chemin de Calogero croise celui de Dick Annegarn. Une intro de cordes, une orchestration limite fanfare sur la fin, mais ou est la ligne mélodique ? J’ai bien du écouter ce titre une douzaine de fois, je ne suis pas foutu de m’en rappeler quoique ce soit. Des lalala comme s’il en pleuvait mais n’écrit pas Hey Jude qui veut.

Tu n’as qu’à m’attraper, ou la sempiternelle chanson dédiée par un artiste à sa progéniture, ou bien entendu, celle-ci intervient en rires, babillage et chœurs divers. Pour moi cela relève du domaine du privé, pas de raison d’en tartiner des pages. Il se fait plaisir, et nous, un peu comme un voisin qui vous impose la vue des ces photos de vacances, on acquiesce poliment en faisant semblant d’être intéressé.

Il conte, chanson en italien en hommage à ses origines peut être. Bon, je ne comprends pas le texte, ce qui n’est pas plus gênant que cela, mais n’aime pas la mélodie. Donc je zappe, c’est d’ailleurs le seul titre que je trouve ici totalement dispensable.

L’album se ferme sur le titre qui lui donne son nom, L’embellie. Un titre lyrique, optimiste, radieux, qui donnerait la pêche si un refrain venait sceller le tout.

Au final, Calogero semble avoir opté pour cet album pour un concept moins commercial, plus intimiste, ou la mélodie n’est plus le fil conducteur, mais l’atmosphère de la chanson, la volonté, délibérée, de zapper les refrains, en fait partie. De moins point de vue de pop addict, c’est une hérésie, et fait de ce disque peut être son plus personnel et par là même le moins ouvert vers les autres, le plus introspectif, le moins grand public à coup sur. Moins Beatles, plus Moody Blues. Côté réalisation, cela reste du grand art et je salue le travail superbe de son équipe. D’un autre côté, l’on peut percevoir ce disque comme une évolution, la volonté de  renouvellement d’un compositeur de s’éloigner d’une musique qui tournait à la recette . Nous n’avons pas nécessairement perdu au change mais pour l’amateur de tube que je suis, de titres qui marquent leur époque, il manque une dimension à cette nouvelle facette. 

calogero_lembellie.jpg   1. La fin de la fin du monde
   2. C’est Dit
   3. L’ombre et la lumière
   4. Je me suis trompé
   5. La bourgeoisie des sensations
   6. J’attends
   7. Passage des cyclones
   8. Nathan
   9. Tu es fait pour voler
  10. Tu n’as qu’à m’attraper
  11. Il conte
  12. L’embellie


Date de création : 21/04/2009 @ 16:42
Dernière modification : 21/04/2009 @ 17:08
Catégorie : - Chroniques CD-C
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