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Sucrepop - Madame Aime
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Madame Aime

13 actrices, 13chansons

Madame_Aime.jpgRien à voir avec le fils Chedid, Madame Aime est un projet initié par Tania Bruna-Rosso et Cécile Togni en compagnie du Journal Madame Figaro, le concept étant d'inviter 14 actrices à interprèter une version d'une chanson d'amour. Sachant que Bertrand Burgalat et Philippe Uminski  étaient aux manettes pour les arrangements et la réalisation, ma curiosité était titillée. Mes connaissances cinéphiles étant nettement plus réduites que les musicales, hormis quelques pointures qui font partie du gotha du cinéma, type Nathalie Baye, Emmanuelle Beart , Valerie Lemercier et autre Silvie Testud, certaines me sont totalement inconnues, tant de nom que de visage.
Si j'en crois les vidéos interviews du site dédié, les chansons n'ont pas été choisi par leurs interprètes mais leur ont été proposé. Tous les titres repris ici sont en français, et moi qui suis client de covers bien foutues, c'est avec délice que je me suis plongé dans l'album. On peut supposer que si cet opus fonctionne, la recette sera déclinée version hommes par exemple. Les majors du disque sont à la recherche d'idées et ce type de partenariat / sponsoring ne peut que leur être profitable.
Allez revue de détails:
C'est Joana Preiss qui ouvre le feu avec une reprise du célébrissime Vertige de l'amour de Bashung.  Je n'ai pas l'ombre d'une idée de qui est cette demoiselle, sa version est politiquement correcte, sur un tempo similaire à l'original, piano bastringue en prime, un peu de flonflons et un peu de cuivres la-dessus, l'intro laissait présager plus d'audace. Côté voix, elle s'en tire honorablement pour quelqu'un dont ce n'est pas le métier. Elle ne fait pas oublier l'original, loin de là, mais ça passe. 
Rachida Brakni (qui ?) s'empare de l'unique tube de Patrick Coutin, J'aime regarder les filles pour en faire une version féminine, J'aime regarder les mecs. Hormis le clin d'oeil coquin du texte qui gagne en sensualité ce qu'il perd en testostérone, pas de surprise majeure dans l'orchestration, une version plus ramassée, plus compact que l'originale et qui est bienvenue, un zeste de Light My fire des Doors en arrière plan. Vocalement, ça le fait, la demoiselle s'en sort haut la main.
Virginie Ledoyen nous déterre le premier tube de Niagara, L'amour à la plage dans une version quasi soul. Autant la version initiale me sortait par les yeux, autant là, ça accroche, une voix de vraie chanteuse, un sax incisif, lesMadame_Aime2.jpg choeurs masculins horripilants auraient été complètement virés comme dans le second couplet ,  qu'on tenait là une excellente version.
Pour premier single, c'est Emma de Caunes qui a été désigné avec une version rock (papa oblige) des Histoires d'A des Rita Mitsouko. Bon elle y met l'énergie qu'il faut, l'envie est là, évidemment, comparée à Catherine Ringer, la voix parait fluette, particulièrement quand elle tente d'y insuffler un côté rocailleux rock and roll. Mais à l'arrache, ça passe. 
Le 5ème titre, est interprété par Cécile Cassel, Le coeur au bout des doigts est de Jacqueline Taïeb. Je n'avais jamais entendu ce titre auparavant, donc pas de comparaison possible. Une chose est certaine, je ne connais rien d'elle en tant qu'actrice, mais côté chant, elle assure sans problème, nous ne sommes pas là face à un actrice qui chante mais à une vraie chanteuse. Une vocation vient de naitre ?
Mélanie Laurent reprend bu Barbara avec Du bout des lèvres. Un timbre un peu voilé, Carla like, elle envoie bien elle aussi, le titre démarre lentement pour augmenter en vitesse et en intensité au fil du temps et c'est une belle réussite, Mélanie peut également envisager un recyclage dans ce domaine le cas échéant.
Nous voici à la moitié du parcours,  avec une reprise d'Alain Chamfort La fièvre dans le sang par Sylvie Testud. Moins dance que l'original,  elle a choisi de ne pas féminiser le texte, donnant ainsi un côté saphique au morceau. sur ce titre l'actrice qui fait la chanteuse est perceptible, elle assure sa partie, rien à dire, mais la voix reste bridée, chanter est un métier, ce n'est pas le sien, mais l'honneur est sauf.
Emmanuelle Beart s'empare du monument qu'est Seras tu là ? de Michel Berger. Cette chanson est tellement connue qu'il est difficile de de l'approprier, marquée qu'elle est du sceau Berger/Sanson. Sans avoir une grande voix, presque récitante, la fragilité, l'émotion qu'elle arrive à faire passer, soutenues par l'orgue atteignent le but recherché, toucher au coeur. Chapeau !
Je n'ai pas la moindre idée de qui pMadame_Aime3.jpgeut bien être Isabelle Carré, pourtant semble t'il plus que confirmée dans son métier, si j'en crois les sites que j'ai visité. Elle revisite le Confidence pour confidence  de Jean Schultheis dans une version très France Gall période Berger premières années.  Le tout est sympa sans être transcendant , elle tire son épingle du jeu, un presque sans faute si ce n'est ces choeurs masculins qui arrivent comme un cheveu sur la soupe. Uun reproche tout de même, Pourquoi s'obstine t'elle a dire j'en suis fou plutôt que j'en suis folle, ca ne colle pas.
On reste dans les tubes eighties avec Un toi mon toit repris à Eli Medeiros par Clotilde Courau. La princesse (je suis people aussi parfois biggrin)  garde la ligne festive et dansante initiale, rien à dire, le tout est bien emballé, bien envoyé, du boulot propre net et sans bavure.
Valérie Lemercier reprend du Sylvie Vartan. Ne connaissant quasi rien de cette dernière, ce par amour ou par pitié est une découverte pour moi. Valérie avait déjà travaillé avec Burgalat, pour un disque complet, disque que je n'avais pas du tout aimé, la voix n'étant pas à la hauteur. Même punition ici, si ce n'est pas faux, ça frotte souvent, et je ne suis pas client.  L'étonnant étant que c'est la seule de cette sélection à avoir fait son album et clairement celle qui me parait le moins doué pour la chanson. Ici en tout cas, pas l'ombre d'une pointe comique, le titre est traité premier degré (en a t'il d'ailleurs un second ?), il n'est pas mauvais en soi, mais ça ne passe pas.
Lea Drucker (la seule dans la famille Drucker dont je n'ai jamais entendu parler ?) vampirise Les parfums de sa vie d'Art Mengo. Le titre est assez bon en soi pour supporter n'importe qu'elle traitement , et si elle ne fait pas oublier la version originale, marquée par le timbre si particulier de son créateur, elle ne se rend pas ridicule pour autant. Pas de quoi s'en reléver la nuit, pas de quoi non plus éteindre le poste, une honnête version, et c'est déjà beaucoup.
Il en va autrement de Nathalie Baye qui reprend Ainsi soit il de Louis Chedid. ëtre plus à côté de la plaque c'est difficile. L'intonation est fausse (le comble pour une actrice de ce calibre dont je suis totalement fan), rythmiquement pas toujours en place, quasi parlé, comme si jean Pierre Leaud avait réalisé ce morceau. Il paraît qu'elle avait hésité à participer à ce projet, elle aurait du suivre son intuition.
Initialement Isabelle Huppert avec une autre reprise de Sylvie Vartan, Comme un garçon, aurait du être au générique, et puis finalement non, elle ne figure pas dans la version définitive. Quand à savoir pourquoi ... Idem pour Juliette Binoche qui a disparu des tablettes.

Au final, sur les 13 titres, seuls deux me paraissent totalement hors du coup, Valerie Lemercier et Nathalie Baye ayant ratée leurs copies, les autres s'en sortant plutôt bien voir très bien, avec d'heureuses surprises, l'exercice étant difficile, on ne s'improvise pas chanteuse, même si on a une salle de bains.
Le choix des titres manque en peu d'audace, tant dans la sélection, la plupart furent des tubes en leur temps,  que dans leur traitement mais on passe un bon moment, découvrant ces actrices sous un nouveau jour. Allez, une suite !   


Date de création : 12/05/2009 @ 11:01
Dernière modification : 12/05/2009 @ 12:51
Catégorie : - Chroniques CD-M
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