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Novembre 2009 - Je n'me rappelle plusAvis aux artistes le1er décembre cette page basculera de la page d'accueil à cette adresse |
Commençons par le côté ukulele de la force. Quelques grilles d'accords sont venues s'ajouter à la maintenant conséquente collUKEtion pour l'apprentissage ou le perfectionnement de la bête à 4 cordes, 5 francophones, 2 anglo-saxonnes, que du tube millésimé garanti. Au menu:
Le titre de ce mois ci, Je ne me rappelle plus. Non je ne suis pas victime d'Alzheimer, Je n'me rappelle plus est l'intitulé de mon petit dernier, sorti de mon ukulele, c'est fou comme un si petit instrument peu contenir autant de chansons Toujours Julie aux vocaux, Gary à la guitare, votre serviteur pour le reste du boucan. Comme d'hab, on s'aime pis on s'quitte. Il m'aura donné de la peine pour être terminé dans les temps celui là. Composer reste un plaisir, écrire, c'est plus compliqué mais enregistrer
Définitivement pas ma tasse de thé.
. J'ai longtemps hésité à reprendre le pont sous forme de refrain et du coup allonger le titre, qui est, dans sa forme définitive, sous les 3' mais je suis dans ma période concise, tout dire, sans redondance, dans l'esprit sixties ou les titres pop étaient de durées similaires. Le défi, c'est d'écrire une mélodie efficace sans abuser de la répétition pour vous l'ancrer dans le crane. A vous de dire si, de mois en mois je réussi ou non mon coup.
Deux chroniques d'albums, le dernier Foreigner, Can't slow down, et Le nouveau Diane Tell, Docteur Boris & Mister Vian et un petit compte rendu de concert, Alain Souchon au Casino de Paris.
Je ne sais pas si je vieillis, mal, ou si j'écoute trop de musique et fini par saturer, mais depuis quelques temps,les disques se succèdent sans que pour la plupart j'y perçoive autre chose qu'un album de plus. Et je ne rêve même pas d'une petite galette argentée réussie de bout en bout, mais juste mettre la main sur quelques chansons excitantes relève du parcours du combattant. Côté texte, la qualité se maintient, mais quid de ces petites mélodies qui s'inscrustent insidieusement entre vos deux oreilles et qui y font leur nid ? Nada, rien, c'est presque le désert. Triste exemple, J'ai téléchargé ce mois ci, sur un site que Mr et Mme Hadopi et leurs enfants réprouveraient surement, le Top 40 anglais. Les anglais ... Beatles, Stones, Queen, EL0, Housemartins, voilà, dans mon imaginaire, à quoi devrait ressembler un hit anglais. Atterré je fus, atterré je suis. En 40 titres, une enfilade de chair à piste de danse, sans âme, sur lesquelles anonnent quelques donzelles fort peu vêtues je suppose, et c'est bien leur unique intérêt et quelques rappers en mal de reconnaissance. Quasi tout a jeter, hormis un King of Leon ou un Mika qui surnagent dans ce brouet, je ne sais trop comment ,tout n'est que disco/funko/rapo/hiphopo au ras des paquerettes dont il ne restera rien une fois la bise venue.
ET pourtant je m'en cogne des écoutes, dont la liste ci-dessous n'est qu'un aperçu. Des pointures et des illustres inconnus, dans des styles divers et avariés. A vous de lire et d'écouter ce que j'ai sélectionné pour vous. Bonne écoute
Haut la main le meilleur album de ce mois ci, même s'il date de deux/trois mois, pour moi il est nouveau ![]() |
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J'avais chroniqué avec moultes compliments leur premier album paru il y a déjà un bail (2006), les Déjà Vu reviennent avec Roulette Russe et la même recette une pop d'inspiration sixties avec un max d'énergie dedans. Alison Gray, le premier single montre avec panache que les lyonnais n'ont pas perdu la main pour ce qui est de trousser d'efficaces petites bombes sonores. Le riff d'intro de l'album, Je suis le ventre du monde accroche de suite, 1967 le titre suivant indique exactement ou est placé le curseur pour le reste de l'album. Plus Troggs qu' Herman's Hermitt, Plus Kinks que Beatles, les Déjà Vu n'ont pas oublié leur bréviaire rock et les guitares ne font pas semblant, le tout en français s'il vous plaît. Bon, ils ne vont pas changer la face du monde, mais les albums pop/rock francophones de qualité ne sont pas légion, quitte à vous loger un truc dans le cerveau autant que ce soit à la roulette russe |
Il n'y a pas que les groupes dans la vie. Les labels sont également primordiaux, dénicheurs de pépites, concepteurs de compilations improbables, passionnés par leur métier. C'est le cas de La bulle sonore qui m'a envoyé leur dernière compil, qui répond au doux nom de Never dreamed night freeze sandwich, rien que ça. Des groupes souvent obscurs mais pas toujours, Marsheaux par exemple ou l'exhumation de Clap machine), en provenance de France, Angleterre, Allemagne Suède, Grèce, USA ou Espagne , des trucs qui frôlent la maquette et d'autres tout à fait aboutis, récent ou datant des années 80, le point commun de ces 21 (vingt et un !) titres étant l'omniprésence des synthés/boite à rythme, electro pop à fond les ballons. Tout ça est très frais et plein de bon humeur, et si votre culture musicale va de Partenaires Particulier à Erasure en passant par Taxi Girl, si les lignes de basse oberheim et les nappes de synthés Jupiter ne vous effraient pas, vous trouverez ici de quoi vous rassasier les tympans. | ![]() |
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Elle n'est toujours pas un homme - et heureusement - et nous revient après 4 ans d'absence discographique avec un tout nouvel album. Diane Tell fait son come back avec sous le bras un disque de Jazz signé à moitié par Boris Vian, excusez du peu. J'en parle plus longuement par ici (c'est Diane quand même) sachez simplement que si la musique américaine des années 40-50 revisitée avec fidèlité vous botte, vous êtes à bon port. Les morceaux ont été choisi par Boris, Diane se transformant pour le coup en exécutrice testamentaire avec l'aide d'une fine équipe, Laurent de Wilde en tête. Que vous en ayez marre de l'amour ou au contraire souhaitiez être amoureux, il y a une chanson pour vous. N'empêche, il a bien de la chance le Boris, que 50 ans après sa mort une aussi jolie et talentueuse fille s'occupe de lui. |
Jazz encore, jazz toujours avec Mathieu Bore et son album Frizzante. Là ou Diane Tell opte pour le choix de reprises classieuses uniquement, le Mathieu en question panache ses propres compos avec quelques classiques tel Dream a little dream of me ou Il love to see you smile de Randy Newman, preuve d'un bon goût certain. Choisir de faire le crooner là ou Michael Buble ou Harry Connick Jr ont déjà pignon sur rue n'est pas mince affaire, ce type de musique n'ayant pas spécialement les faveurs du grand public français. Les titres enjouées alternent avec les morceaux plus calmes, ses propres compos ne dénotant pas.Thank you girl qui clôt l'album est même une très chouette ballade. Pour les allergiques au jazz c'est une porte d'entrée, une sorte de petit fils de Charles Trenet, lui reste à chanter en français | ![]() |
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Dernière incursion dans le style jazzy, riche en nouveautés ce mois ci avec le nouvel Enzo-Enzo, intitulé Clap, puisque les 14 titres le composant sont des reprises de célèbres BO de films. Etonnamment cet album est présenté comme un album pour enfants ![]() |
Sur la page myspace de Colline Hill, on y parle de son succès (circonscrit à la région bretonne) en tant que chanteuse du groupe Moon Shadows. Faut être du coin, car moi ça ne me parle pas. Mais sa voix, elle, pas de soucis, elle me cause, et ça me cause même drôlement bien. Pas d'influence celtes dans ce que j'ai pu écouter, mais un folk rock plutôt ancré aux USA. Je ne suis d'ailleurs pas le seul à apprécier puisqu'elle figure sur Akamusic (un des ces nombreux sites qui permet aux internautes d'être producteur d'un album/single d'artistes façon Gregoire) et que 274 personnes ont participé au financement de son premier single, la production de l'album en étant pour le moment à 40% des besoins. Si, séduit, vous voulez également participer, c'est par ici. | ![]() |
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Exit Emmanuel Travier, welcome Cendrio. Changement d'identité mais pas de changement de style, le mail m'informant de cette curieuse décision était accompagné d'un 1er titre d'un album annoncé pour le printemps 2010. Guitares acoustiques, solo de guitare inspiré probablement du à Lucas Sancez, l'habituel complice, accent du sud, rythme country rock, Ma route et son refrain addictif fonctionne bien et présage d'un disque intéressant, à suivre donc ... |
Allez, une spéciale copinage. Karine Marimon est comédienne, metteur (euse ?) en scène, actrice, et, entre autre corde à son arc, chanteuse. Jusqu'à maintenant cette facette était en sommeil, voici qu'elle se lance à l'attaque des charts. Pas d'album pour le moment, juste des démos guitare voix (même si cela pourrait arriver plus vite que prévu). Le 12 novembre à 16 heures elle fait un show case pour présenter ses chansons à la profession et elle a besoin de monde. Plein de monde, ! Il lui faut des mains, des pieds, des voix, des regards, du public quoi. Cela se passera au Théâtre du Temple 18 rue du faubourg du temple (métro République) dans la salle 4. Elle sera accompagnée de Benoit Simon ( guitare) et Christophe Doremus ( contrebasse). Alors on se bouge, on se move et on fait plus qu'une BA, on se fait plaisir. Plus tard vous pourrez dire, j'y étais. Ne me remerciez pas, c'est normal ![]() |
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Vu que j'ai récemment chroniqué le nouvel - et réussi - album de Foreigner, dans un esprit de total équité, je me dois de vous parler de l'album de l'ex chanteur de Foreigner, Lou Gramm qui lui aussi, en juin, a sorti un nouveau disque intitulé Lou Gramm Band. Converti au rock chrétien, un truc ricain qui marche à fond là-bas, suffit de lire les titres de ses chansons qui feraient passer un Georges Harrison pour un dangereux psychopathe, salement malade depuis des années au point d'en affecter sa voix, il revient de loin pour un honnête album commis avec ses deux frangins. La séparation houleuse d'avec Mick Jones se basait, selon la formule consacrée, sur des divergences musicales. Hormis le côté texte, qui n'a plus rien à voir avec Hot Blooded,![]() |
Eric Woolfson est resté dans l'ombre mais l'auteur compositeur de la plupart des tubes de l'Alan Parsons Project, c'est lui. Son vieux complice l'ayant laché il y a un bail, l'Eric a du se dire, je vais tenter un coup. Il a récupéré les titres qui n'avait pas été validé par L'Alan en question à l'époque, ou des titres ébauchés d'ou le titre de l'album The Alan Parsons Project that never was. Alors devinez quoi, ca sonne comme des morceaux de seconde main de L'APP qui auraient été oublié. Etonnant non ? Même si cela fait quand même plaisir de réécouter cette voix (ah ce Nothing can change my mind d'anthologie) et ce son, qui parait on ne peut plus daté, et sur lequel la patte sonore du maitre d'oeuvre manque cruellement, preuve que Mr Woolfson, certes important, n'était pas la composante unique du groupe. |
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4eme album pour Stephane Mondino. J'avoue, les 3 premiers sont, quand à moi, passés à l'as, bien que soutenu par Francis Cabrel, gage de talent. Les vents tourneront en est le titre. Et vous savez quoi, Mr Francis ne s'était pas trompé, le Stéphane sait écrire une chanson. Sa voix haut perché (Il n'est pas fan de Balavoine pour rien) alliée à des compos bien carossées en font un challenger de choix dans la longue liste des chanteurs pop/variété. Pauvre rêveur a tout du hit en or, Un autre en a tous les atouts également. Little boy ou le duo Les regrets atomiques s'incrustent dans vos neurones avec insistance et les autres titres ne sont pas en reste. Le 4 décembre 2009 vous pourrez le retrouver sur scène dans le cadre du festival Pop-rockons nous à Chartres. Une valeur sure. |
En septembre 2008 je parlais déjà du duo Adrugan, pour chroniquer leur premier live. le duo est un classique dans le rock, mais un concept guitare/batterie est nettement plus innovant. Gemini est donc leur nouvel EP (7 titres tout de même) studio. Et j'ai été étonné. Je ne m'attendais pas, suite au premier disque, à trouver un peu de lumière chez eux. Waiting & hoping est doté d'une de ces mélodies pop enjôlante qui détonne avec le côté sombre, voir étouffant que je pensais trouver chez eux. Et ce n'est pas pour me déplaire. Le reste de l'album est moins lumineux que ce titre mais plus apaisé, moins toumenté qu'auparavant. Leur folk est plus serein, même si des orages rock (Epilepsy) déchirent parfois l'atmosphère. Un titre en français Dune , un bienvenue saxophone sur Too Hard sont-ils il les précurseurs d'une nouvelle évolution ? En tout cas un groupe à part. | a![]() |
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Pour les mauvais langues qui laisseraient penser que c'est la photo du nouvel album D'Ilse Delange qui m'a convaincu d'y jeter une oreille, je répondrais... pas uniquement ![]() |
All in one est le 4eme album de Bebel Gilberto, et ce titre, tout en un est tout indiqué puisque le disque tente de fusionner ses diverses influences, bossa évidement, jazz, pop, soul. Elle a écrit ou co-écrit la moitié des 12 morceaux le composant, et la plupart sont chantés en portugais. Pour les autres elle revisite des titres ultra connus, Bim-Bom de son père ou Chica chica chic boom ou des titres plus confidentiels de stars tel Bob Marley ou Stevie Wonder. Le disque s'écoule doucement, sans véritable points forts ou points faibles, le fait que les titres soient tous sur des tempos plutôt tranquilles induit une légère monotonie, pas si désagréable après tout. | ![]() |
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Bon ce n'est pas tout ça mais c'est SucrePOP ici et de la pop, je n'en parle pas tant que ça, faute de trucs croustillants à se mettre sous l'oreille et à cause de la pléthore d'autres styles que je reçois par ailleurs. Anny Celsi vient remettre bon ordre à ce scandale. en compagnie de Nelson Bragg qui bosse dans l'actuel groupe de Brian Wilson, référence s'il en est, elle nous pond un disque tout ce qu'il y a de plus pop. Le morceau qui donne son titre au disque rendrait le sourire à un Buster Keaton, Les Go Go's et autres Bangles regrettent quotidiennement de ne pas l'avoir écrit. Mais cet arbre ne cache pas la forêt, et au hasard la reprise façon sixties de Sally Go round the roses ou le mid tempo First Love Freeze contiennent leur quota d'addictivité. Au détour des titres, sitar, trompette, cordes font leur entrée, histoire de renforcer la filiation avec Beatles et autres garçons de la plage. Si vous êtes amoureux d'une certaine esthétique pop Anny Celsi chante pour vous. |
C'est le talentueux Pierre Prospero qui m'a mis sur leur trace. Duo norvégiens spécialistes en ballades acoustiques, King of convenience sort son nouvel album, le bien nommé Déclaration of dépendance, bien nommé car effectivement, une écoute répétée de leurs ballades éthérées provoque une état d'accoutumance certain. Sur le net, je les ai souvent vu comparés à un autre illustre duo, Simon and Garfunkel. Pas tout à fait faux, mais je mettrais un bémol, un Simon & Garfunkel sans tube. Pas de titre du niveau de Sound of silence, Mrs Robinson ou autre 59th bridge song. Juste un paquet de très agréables titres, un peu uniformes peut être, mais parfaits pour rêvasser. |
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Allo Caroline est un trio, une fille deux gars, issu de deux formations connues, Les Elles pour la demoiselle, Mes souliers sont rouges pour ces messieurs. Ils oeuvrent dans la chanson française, arrière petits enfants des frères Jacques par exemple. L'humour est omniprésent dans leur musique que l'on peut qualifier de variété au sens propre du terme tant les différentes influences musicales s'y côtoient et s'y téléscopent, jazz, bossa, pop, chanson passent au shaker Allo Caroline pour finir sur cette galette intitulée Pincez-moi. C'est une musique qui à l'évidence est faite pour se retrouver sur scène, toute l'exhubérance de l'album y prenant probablement sa pleine dimension. Et puis un groupe qui écrit un morceau nommé le sucre ne peut qu'avoir toute ma sympathie.![]() |
Il fait parti des musiciens si prolifiques qu'il me ferait passer pour un Laurent Voulzy en panne d'inspiration ![]() |
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La sortie d'u nouveau John Fogerty ne doit pas beaucoup agiter la scène musicale francophone. Et pourtant, il est parmi l'un des plus influents compositeurs américains avec Creedence clearwater Revival. The blue ride rangers ride again (again car suite d'un album du même nom paru en 1973) est un disque de reprises de titres country rock, un seul morceau portant sa signature, déjà paru en 1986 Change in the weather. Un album purement américain donc, les racines profondes de la musique country américaine sont là. Deux Eagles, Don Henley et Timothy B. Schmit harmonisent divinement sur The garden party et le boss lui-même, Bruce Springsteen vient pousser la chansonnette sur une reprise des Everly Brothers, When i will be loved, somptueux. |
L'animal social est le premier album du groupe Kasus Belli (attention un autre groupe avec un C sévit également et, coincidence, sort également un album actuellement mais oeuvre dans un style tout à fait différent). Kasus Belli est un quintet, avec la particularité d'avoir une chanteuse qui ne chante pas lead mais qui est bien plus qu'une simple choriste. Les musiciens sont tous d'un niveau plus que respectable, et c'est une nécessité pour jouer ce type de musique rock. Car de rock indéniablement il est question ici. Rupture de rythme, arpèges hachés par une grêle de riffs, l'alternance dans un même titre de différentes ambiances est une seconde nature chez eux, sans que jamais on ne perde le fil. Un morceau comme Reminiscence australe a même tout ce qu'il faut pour séduire les radios qui daigneraient s'y pencher. | ![]() |
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On ne peut être déçu que par ceux dont ont attend beaucoup. Donc Pascal Obispo m'a fait de la peine ![]() |
Yvan Austral, comme pas mal d'entre nous fait dans le one man band. Plusieurs albums autoproduits sous la ceinture, abordant des styles divers, valse avec Marie la rousse, Pop electro avec l'excellent French Bay à l'évident potentiel radiophonique, nettement plus rock avec le Baschungien Zupiens, bref multicartes. Il tente la production d'un album à travers le principe My Major Company, donc si vous vous sentez l'âme d'un producteur (ou d'un mécène) c'est sur cette page que cela se passe. | ![]() |
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Le rockabilly en France, pour le grand public c'est au mieux Jesse Garon au pire les Forbans. Alors évidemment, compliqué de ne pas faire rire et de se faire sa place quand Gene Vincent ou Elvis Presley sont vos idoles. Nous arrive de Clermont Ferrand le trio Mustang et leur album A 71.Plus près d'Alan Vega que des inoubliables interprètes de bouge ton fut de là, les fiers Mustang balancent leur rock efficace sur les traces des grands anciens. Gomina, couettes et jupes plissées certes mais loin d'être figés dans un respect sentant la naphtaline, ils n'hésitent pas à bousculer Fonzy en incluant boite à rythme ou paroles made in punk à la Je m'emmerde. Frais et ravigorant, ne pas devenir un phénomène de foire et coincé dans un style va rester leur principal problème. |
Choisir comme nom Boxon quand on fait une musique somme toute assez sage est plutôt curieux. Présenté comme un groupe de copains d'enfance - et l'enfance, visiblement, ils en sortent à peine, Baptême du feu est leur premier fait d'armes. le guitariste chanteur Valentin Marceau signe paroles et musique de l'intégralité des titres, hormis la reprise fidèle de Jacques Dutronc Et moi et moi et moi. les sixties sont définitivement leur influence majeure, côté Kinks, pas nos triste yéyés francophones. Le filiation Bijou me parait tout aussi évidente, ou celle d'un Raphael pour citer un artiste plus actuel. Moins ouvertement commercial qu'un Kyo, plus ancré dans une tradition rock, c'est le p'tit groupe qui monte actuellement. Reste à voir cette jeunesse sur scène, pour vérifier si l'adage "la valeur n'attend pas le nombre des années" leur convient. Comme ils tournent régulièrement, ce ne devrait pas être très compliqué. | ![]() |
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C'est l'éminent professeur Theou Mounoukou qui m'a conseillé d'aller poser ma souris, et non accessoirement mes oreilles, sur le site de Swann Menigot et évidemment, bien lui en a pris. Un album, Dans la peau, que je n'ai pas entendu, vient de sortir. Mais Brune ou Blonde sur son myspace a suffit de me convaincre qu'on tenait là un sérieux client. Entre temps son site à fait peau neuve et les quelques extraits que l'on y trouve confirme cette première impression. Un sens du refrain certain (Coûte que coûte), un son pop/rock plaisant, bref affaire à suivre |
J'entends d'ici les maisons de disque: "Trouvez moi une autre Amy Winehouse avant que l'original nous claque dans les doigts" les découvreurs de talents de parcourir la planète pour satisfaire le directeur marketing. Et voili Gin Wigmore avec son album Holy smoke, qui nous vient de Nouvelle zelande. Voix tout aussi strange, aussi blonde que l'original est brune, accompagnée par les Cardinals (le groupe de Ryan Adams), elle balance un premier album bien foutu, plus réussi que celui d'Amy (ou de Duffy dans un même style). Le single Oh my arrache sévère, le rockabillesque One last look fait claquer des doigts et I do et son ukulele me fait fondre. je ne sais pas si la petite ira loin, mais pour un début, je dis chapeau.![]() |
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Des artistes rock adorés, adulés, ce n'est pas ça qui manque. Mais les artistes vouées aux gémonies, inspirant de la haine, eux sont rares. En tête de ce top, sans conteste, Miss Yoko Ono. Accusée de milles maux, couverte d'oprobre, elle n'en continue pas moins son bonhomme de chemin et, à 76 ans nous propose un nouvel album réalisé par son fils Sean Lennon. Bon, à l'écoute, il ne fait aucun doute que la dame est givrée, totalement fêlée du bocal et n'a pas l'ombre d'une idée de ce qu'est une chanson. Ou, pour être exact, en a une idée vraiment personnelle. Entre gémissement, couinement, feulement et autres vocalises diverses, elle persiste et signe sa vision d'un art musical différent, à part. Reste que sortir un tel disque à son âge, stupéfiant de jeunesse et d'inventivité m'épate. Je ne m'en ferais pas une écoute quotidienne, certes, mais je tire mon chapeau. ![]() |
Non mais pourquoi j'ai été écouter ça moi ? ![]() |
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La grande évasion est le nouvel album d'un MiCkey [3D] en solo, d'ou les crochets pour le différencier du groupe. Et Michaël Furnon signe là un chouette album, entre pop et folk, traçant une route qui lui est propre, à part dans la chanson française. Bien sur ça sonne toujours un peu bricolo, mais là ou c'était probablement fortuit précédemment, c'est pleinement assumé ici, les guitares acoustiques s'acoquinent avec des boites à rythmes au son déformés, la voix, toujours entre parlée et chantée débite des textes étranges et les mélodies finissent insidieusement par se caler dans votre conduit auditif. Un album qui a besoin d'un peu de temps pour vous charmer, laissez le lui, il en vaut la peine. |
Le nouveau Sting est chiant. Une fois ça posé, on peut en discuter. La dernière fois que Sting nous a sorti un vrai bon disque c'était quand déjà ? Au siècle dernier non ? Non parce que quand il s'agit de faire une tournée financièrement juteuse (cf la dernière en date) , il sait quelle musique on attend, il refourgue les hits Police et roule ma poule Alors ? il espère quoi de son album de Noël? If on a winter's night est composé pour la grande majorité de reprises issues du folklore anglo-saxon. même les deux compos signées de son nom ne sont pas inédites, d'ailleurs. Alors certes, il chante sacrément bien, les musiciens, les orchestrations sont au millimètre, mais qu'est ce que je m'emmerde. ![]() |
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Après le carton plein du 1er album, le second Renan Luce était attendu comme le messie par sa maison de disques, les gus capable de vendre 800 000 albums ne courant pas les rues de nos jours. Le clan des Miros ne tient pas vraiment les promesses de Repenti. 3 singles de haute facture pour le premier, qu'il va être difficile de trouver sur le second. La BO du petit Nicolas, On est pas à une bêtise près ne vaut pas tripette et seule La fille de la bande tire à peu près son épingle du jeu. Aux timides anonymes est une copie de Repenti et les autres morceaux sont mélodiquement ordinaires. Reste les textes, son point fort ou là, il ne déçoit pas. Comme ses petits camarades de l'actuelle nouvelle chanson française, il a cette faculté d'arriver en 3' à décrire une situation, d'une écriture presque cinématographique (Nantes). Bref les fans retrouveront avec plaisir leur hérault, ceux que Repenti n'avait pas convaincu ne le seront pas plus |
L'engouement pour le duo versaillais AIR m'a toujours laissé dubitatif. Quelques jolis titres noyés dans un salmigondis de synthés. Love 2 cinquième album est leur plus réussi mais ne surmonte pas tous ses démons. Do the joy, qui ouvre l'album sonne comme un vieil ELO période Time, vocoder à fond les ballons, mais sans la classe mélodique de Jeff Lynne. Love est dans la droite ligne de leur musique d'ascenceur habituelle. Le 3eme titre, So light is her footfall me permet d'éviter un baillement, format popsong, chanté, en 3'13 ils font la preuve qu'ils sont capables de faire autre chose que de s'endormir sur un clavier. Be a Bee revisite Apache des Shadows pour l'éléctroïser. Heaven's light est une belle réussite à mettre à leur actif, ainsi que Sing sang sung. Le reste s'écoute, se retrouvera derrière un tas de pub ou de films mais me semble "facile". |
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Le premier album de Rose, hormis le tubesque La Liste, je n'avais pas accroché. Un peu passe partout, trop lisse, sans réelle direction, seule la voix légèrement voilée me provoquait un zeste d'intérêt, c'est dire le peu d'attente que j'avais à réception de son second disque, Des souvenirs sous ma frange. Et pourtant celui ci s'avère bien plus consistant. Pas de tube du même calibre en vue certes, mais les textes, plus personnels, plus intimistes permettent de mieux entrer dans son univers. On reste dans un registre convenu, folk pop sans surprise, le manque de mélodie accrocheuse se fait sentir, mais Comment c'était déjà, le très Carla Bruni Yes we did, probable single, l'intime Chez moi s'installe doucement en vous. Elle a du mal à tenir à la distance de 16 titres, mais son timbre de voix emporte au final l'adhésion et fait qu'on ne se lasse pas. |
Le nouvel album de De Palmas s'intitule Sortir. Un premier single avant l'été, Au bord de l'eau, annonçait la couleur, pas de révolution, même pas d'évolution, le prochain De Palmas sonnerait comme le précédent, ce qui, en soit, n'était pas une mauvaise nouvelle, Un homme sans racine étant carrément bon. 5 ans se sont écoulés entre temps, sans prise visiblement sur le bon Gérard. Sortir, enregistré à New-York n'est ni décevant ni enthousiasmant. Chacun des titres auraient pu se retrouver sur Marcher dans le sable ou un Homme sans ...Seul Pandora's box en duo avec Eagle Eye cherry surprend, oh très légèrement. le quota de tubes requis est bien là (Mon coeur ne bat plus, le nouveau single Dans une larme) bref un chouette disque sans surprise. |
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Récemment atteint de composite aigüe, Jean-Mi Chapron refuse de se soigner et ridiculise donc mon pénible titre mensuel en mitraillant quasi hebdomadairement. Comme faire du boucan tout seul ne lui suffit pas, et qu'il est sacrément contagieux à faire passer la grippe A pour un banal rhume des foins, d'autres artilleurs de la 6 cordes tout aussi doués que lui le rejoigne. D'ou Les voyageurs featuring la guitare enflammée d'Outre Atlantique de Francis Voignier , ou les bougainvilliers ou la guitare acoustique du maître des lieux couplée au dobro d'Eric Lamier font passer des frissons Travellinburiens. Un jour, il va se faire gauler par un label. |
D'Hugues Auffray, comme tout le monde je connais les quelques titres qui font partis du patrimoine national. De sa pourtant riche discographie, pas l'ombre d'un album. Je connaissais son attachement au folk, le fait qu'il était l'un, sinon le, vulgarisateur de l'oeuvre de Dylan en France, c'est tout. New-Yorker est donc le premier album de lui que je découvre, alors qu'il attaque vaillamment ses 80 (quatre vingt !) ans. Hormis le titre éponyme, récitatif ou il raconte sa rencontre avec Dylan , le reste de l'album est composé d'adaptations, pour ce que je peux en juger, fidèles au moins dans l'esprit aux originales de classiques de Bob Dylan, toutes chantées en duo avec un casting impressionnant. Souchon, Voulzy, Cabrel, Lavilliers, Carla Bruni, Eddy Mitchell, Johnny Hallyday ... bref le gotha de la variété made in France. Le vrai avantage que je vois à cet album, c'est de permettre à ceux qui ne sont pas anglophone de comprendre quelques textes du Zim. Voilà, je me souhaite de faire un tel album à son âge. |
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Est il encore utile de le rappeler, tous les artistes de cette page peuvent être écoutés sur le radioblog de Sucrepop.
Je rappelle, s'il en était encore besoin que Laurent Gatz et Aurelie Ramel, seront me 13 novembre au New Morning, Paris, et que c'est l'endroit ou il faudra être ce soir là.
Bonne écoute, rendez-vous le 1er décembre, histoire de clôturer cette 10eme année de chansons. Allez, une fois n'est pas coutume, un scoop, ce sera une bossa, pour réchauffer l'hiver. enfin, à l'heure ou je vous écris, c'est ce que j'ai prévu, me reste à la composer .
Merci à tous les musiciens, internautes et autres surfeurs curieux, nos échanges me sont précieux .
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