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Sucrepop - Décembre- Je suis née pour toi
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Décembre 2009 - Je suis née pour toi

Avis aux artistes le1er janvier cette page basculera de la page d'accueil à cette adresse

oliverhardy.jpgEt voilà que se referme le chapitre 2009 de Sucrepop. Pour finir, sinon en beauté du moins en douceur, une petite bossa qui va vous emmener faire le tour du monde, du pays de Galles à l’Afrique en passant par l’Inde ou le Canada, suivez Julie le long de son périple qui s’intitule Je suis née pour toi. Julie pour qui, mine de rien, je signe le douzième titre (en fait treize mais elle n’a pas chanté Je laisse tomber) ce qui nous ferait un album si nous étions dans la vraie vie smile. Sans compter ses reprises des Rues de Singapour, de Couleur de peau ou de la coquine La charmeuse de Serpent que vous trouverez dans la rubrique Live. A noter que la quasi-totalité des compositions de cette année ont été écrite au ukulele, ce qui n’est probablement pas perceptible à l’écoute du morceau finalisé mais vous pouvez écouter les pré maquettes, donc les versions initiales dans la rubrique sUKrEpop.
S’agissant du ukulele, les nouvelles grilles ajoutées ce mois ci sont les suivantes
- Let it be me  - The Everly Brothers
- Je t'appartiens - Gilbert Becaud
- Le premier pas - Claude Michel Schönberg
- El condor pasa - Paul Simon & Art Garfunkel
- Göttingen - Barbara
- Angie - The Rolling Stones
- The saints rock & roll - Bill Haley and the Comets
Pour être informé des mises à jours de ces grilles d'accords deux solutions:
- Vous vous inscrivez à la newsletter et le 1er de chaque mois vous recevrez dans votre boîte mail l'info.
- Vous préférez être informé au fil des parutions, vous vous inscrivez sur les forums de KDUS (abonnez vous à ce fil)  ou My dog as Flea (abonnez vous à ce fil)
A vous de jouer !
Bonus ce mois ci, une reprise d'un de mes - très - vieux titres, Le Blues est là, aux paroles totalement réécrites en anglais par Nathalie, qui l'interprète également et qui ressuscite donc sous le nom d' I feel so blue dans une version sensiblement différente de l'original.
Puisqu’une fin d’année est un moment propice pour faire un bilan, des dizaines d’artistes et d’albums qui ont été cité dans ces pages au fil des mois, quels sont ceux qui, finalement me paraissent indispensables ? Voici donc en résumé une liste de cadeaux potentiels que vous pouvez demander - ou faire - les yeux fermés (mais les oreilles grandes ouvertes), Qualité 100% garantie Sucrepop. L’album 33 tours d’Alex Beaupain, égal à lui-même, soit excellent, le Melody Gardot, My one and only thrill qui, sur le très encombré créneau des chanteuses jazz, l’emporte haut la main, Le volume 10 de Marc Lavoine très bon cru que je vous recommande, la sucrerie pop des Love Willows, Hey hey, banane assurée, le Pink Martini, Splendor in the grass, délicieusement rétro, les amateurs de jazz – et les autres - se délecteront du nouveau Diane Tell, Docteur Boris et Mister Vian, En attendant de Volo, mon disque de chevet du moment sans oublier l’intégrale Beatles remastérisée, est il d'ailleurs besoin de préciser son caractère obligatoire biggrin.
Histoire de finir l’année en beauté, une pléthorique et absolument pas exhaustive revue des sorties du moment. 

Une nouvelle tournée Européenne, des news laissant entendre qu'il pourrait prendre sa retraite (scénique en tout cas), un CD opportunément sorti avant les fêtes, le marketing chez  Sir Paul n'est pas un vain mot. Bon, si je passe ma vie à me secouer le ukulele pour en faire tomber les morceaux de chansons qui sont coincés dedans, c'est principalement de sa faute. Donc, quoiqu'il sorte, je suis client. Et pourtant Good evening New-York City, N-ième double live est tout à fait dispensable. 33 titres au générique, dont une vingtaine de Beatles et une poignée de Wings période Band on the run, quand il était au sommet commercial, un hommage à John avec Give  Peace a chance, un à Georges avec Something et quelques échappées de sa carrière solo. Le groupe assure, lui aussi, donc pas de déception, mais pas de surprise non plus. Sous le sapin, ça ne peut que faire plaisir. Mc_Cartney.jpg
Lovely_Rita.jpg
En choisissant pour nom Lovely Rita, les lovelies ont signé leur filiation. Leur tout récent second EP, Jesters on the Beat, un 7 titres, enfonce le clou en proposant une pop de la plus belle eau. Entre un titre comme Where's my Ray Davies, le recyclage du riff d'orgue de light My fire des Doors sur Candyfloss, un zeste de Bubble star de notre bopper en larmes national en intro de Better days et vous êtes informé de la fixette pop que nous font ces petits gars.  L'intro de l'album, Prélude,  avec des harmonies vocales à faire pâlir les Eagles de  Seven bridges road place la barre à belle hauteur et les titres suivant déroulent sans complexe leur monomanie anglosaxonne. Au final probablement plus Badfinger que Beatles mais sacrément pop.
La pochette du nouveau Weezer annonce la couleur, aussi déjanté et second degré que possible. Raditude est bourré de pop song efficaces dont I'irrésistible I want you too d'ouverture est le plus représentatif. Moins agressif, plus policé, c'est, à mon sens, leur meilleur disque à ce jour, et pourtant les albums colorés précédent ne manquaient pas de qualité. Certes il est entaché par une faute de goût incarnée par la tentative electro (Weezer electro ???? confused) de Can't stop partying. Tout le reste n'est qu' hymnes ne demandant qu'à être repris en coeur, chargé en refrain explosif, même la ballade Don't want to let you go touche au coeur.  Weezer.jpg
 tTimothy_B_Schmit.jpg Etre le bassiste d'un des groupe les plus célèbre du monde, avoir joué et chanté sur les albums les plus vendus et être pour autant un quasi anonyme tel est l'étrange position de Timothy B. Smith. Son nom lui même n'évoque rien à la plupart d'entre vous. Et pourtant de Poco aux Eagles en passant par maintes participation sur les albums des copains, sa voix vous est familière. Cinquième album que cet Expando, dans la droite ligne de ce que l'on peut attendre d'une musique folk californienne. Ella Jean et ses harmonies Beach Boys le très Eagles Melancholy , l'épique solo de guitare de Parachute, Timothy reste fidèle à ses origines et  propose un album, certes pas indispensable, mais dans la droite ligne de ce que l'on pouvait attendre de lui et c'est parfois suffisant.
Sur sa plaquette de présentation, Aegide indique mêler chanson française, folk, pop, rock voir electro ou même classique. La dominante est clairement un rock puissant,  - gros son de l'album, chapeau le studio toulousain et les musiciens - mâtiné de chouettes arrangements de cordes pour le côté classique et ce mariage est franchement sacrément bien réussi.Quelques pointes de clavier viennent justifier l'étiquette electro. Les textes à l'image du titre éponyme Troisième monde sont en prise direct avec notre époque, concernés sinon engagés. Manque le gros single qui tue pour mettre tout le monde à genoux, mais l'énergie palpable qui se dégage garantie un spectacle live de qualité. Et puis cette volonté d'intégrer des cordes, et de le faire si bien,  ne peut que séduire un adepte D'ELO comme moi.  Aegide.jpg
Benjamin_Biolay.jpg Benjamin Biolay, quand il bosse pour les autres, j'aime bien. Les albums en son nom propre m'ont jusqu'à présent laissé de glace et l'arrivée d'un double album, La superbe, n'avait rien pour me réconforter. Erreur. bel objet, riche, trop riche peut être mais qu'importe. En une sorte de double blanc à l'éclectisme flamboyant, Benjamin Biolay s'incarne dans tous les styles, et fini enfin par faire un bon album. Bon, se fader les 22 titres d'affiler relève de l'exploit, mais, entre chansons et talk over à la Serge, il signe là une oeuvre personnelle et offre le meilleur album de Gainsbourg depuis Melody Nelson. Manque juste quelques singles inspirés pour faire bonne mesure.
Une démarche assez rare pour être souligné, Andrea Lindsay, canadienne anglophone flashe sur notre belle langue lors d'un séjour en France et chante depuis en français. Ce qui nous vaut un second album Les sentinelles dorment ou son délicat et léger accent anglais lui donne un charme fou.Elle raffle des prix comme qui rigole dans la belle province, sa pop matinée de folk ayant toute l'attractivité nécessaire pour séduire le plus grand monde. Son côté sixties (accentué par une reprise bienvenue de Françoise Hardy, le temps de l'amour) est un atout supplémentaire et nul doute qu'elle se fasse rapidement une petite place au soleil.  andrea_Lindsay.jpg
Eddi_Reader.jpg First of a millions kisses des Fairground Attractions est l'un des mes albums préférés toute compétition confondue. Voici que sa chanteuse Eddi Reader sort son 9eme disque solo et que c'est le premier que j'écoute, honte à moi frown. Et évidement, ce Love is the way est un bon disque, ne me donnant que plus de regrets d'avoir raté les épisodes précédents. Dragonflies qui ouvre l'album est une ballade folk qui me ramène instantanément à l'époque de Perfect. Sweet mountain of love, obscure compo de Brian Wilson est dotée d'un refrain imparable, tout est à l'avenant, tendre, mélancolique et mélodique (Roses),  bref un superbe album, voici la bande annonce pour vous en convaincre.
Un autre Eddy, mais dans un style franchement différent, Monsieur Schmoll revient avec Grand écran, titre prétexte qui résume le contenu, des reprises figurant dans des films. Il l'avoue lui même, les films n'ont en l'occurrence, absolument aucun intérêt, ils sont même parfois anecdotiques. Deux parfums au sommaire, ambiance country rock ou jazzy et grand orchestre. Quelques belles réussites dans les deux genres, le sublime Je t'appartiens dans la première catégorie ou Pleurer des rivières dans la seconde. Il concurrence même le bossa novesque Henri Salvador avec son adaptation d'Over the rainbow en duo avec Melody Gardot. Le premier single, Comme un étranger dans la ville, option country n'est à mon avis pas le meilleur choix pour faire découvrir cet album. Grand écran est un grand Eddy, même si le manque de titres originaux se fait sentir. 0eddy_mitchell.jpg
sStephen_Bishop.jpg Puisque j'ai abordé  mon pêché mignon, la bossa nova, un album de Steven Bishop, Romance in Rio est mon coup de coeur du moment. C'est à priori un album sorti en 2007 qui ressort cette année sous un nouveau titre. Peu importe, vous tenez là un disque adorable, à la manière du Michael Franks de la grande époque, sans sa voix de miel certes, mais néanmoins séduisante. D'under the Jamaïcan moon qui ouvre cette romance à New-york in the fifties qui la clôt, cette ballade brésilienne n'est que douceur, sensualité. Il reprend même son hit  Save it for a rainy day dans cette nouvelle robe, et ça marche. indispensable pour passer l'hiver.
Un bail déjà que l'ami Rod Stewart a décidé de laisser tomber les compos originales, pour piocher dans le catalogue infini des titres déjà parus, en proposant des relectures plus ou moins inspirées. Soulbook s'ajoute donc à la collection du chanteur de bal le plus luxe. Des duos en veux tu en voilà, des hits (Let it be me des Everly Brothers, My Cherie amoure de Stevie Wonder avec le Stevie en personne), bref entre titres archi connus et obscures pépites, on passe un bon moment, un peu comme si un jukebox passait en mode aléatoire pour nous balancer des chansons des 50 dernières années. Facile certes, mais indéniablement bien fait. Rod_stewart.jpg
Delorenzi.jpg Un mec qui colle Michel Delpech et Martin Newell dans ses influences ne peut qu'avoir toute mon estime et mon attention. C'est le cas de Jacques Delorenzi. Son album Je vais bien fait preuve d'un éclectisme musical impressionnant, synthétisant nombres de courants musicaux. Un optimisme rare ces temps ci baigne les plages de cet album, de son titre éponyme à Rayon de soleil ou C'était ça. Le Harisonnien Yeah yeah (qui fait écho au I want you de Laurent Voulzy) ou le très pop I want you ont cette petite touche qui donne le sourire. We still be friends me fait penser à une chute de studio d'un Christophe J (cherchez pas on doit être 5 à se rappeler de Wall of kampa)  Globalement les titres anglais tirent plus vers Liverpool ceux en français vers une variété de qualité, normal quoi,  et l'ensemble ne fait pas que du bien à lui. 
Les Wriggles, je n'ai jamais accroché, et donc , comme un bougre d'âne que je suis, jamais je n'aurais jeté une oreille sur un disque d'ex de la bande si l'ami Pierre ne m'avait averti que je passais là à côté d'une pépite. Et donc Volo, raccourci pour les frères Volovitch, avec En attendant, second album et grand album, allez un des tous meilleurs disques 2009 dans la catégorie chanson française. Que ce soit dans la satire sociale (Réguler ou A priori), ou dans les relations humaines ou amoureuses (Tu connais, Dimanche), ils excellent à tous les coups. Les arrangements sont fins et variés, les voix accrocheuses, pas un morceau à jeter, les frérots ont frappé un grand coup.  aVolo.jpg
Isle_Delange.jpg Le mois dernier, en vous présentant son live, j'avais écrit, devant la qualité des titres,  que j'allais partir à la découverte  de ses albums studio précédents. Incredible date de 2008 et est à l'image de la photo de couverture, séduisant. Isle Delange est une superstar dans son pays, la Hollande et je me demande bien pourquoi personne n'a encore eu l'idée de la diffuser massivement sur nos ondes. Là ou des Shania Twain et autres Sheryl Crow font des cartons, la belle blonde devrait pulvériser les charts. Allez résister à un tube comme Puzzle me, à une ballade aussi chair de poulante (si si ça se dit) que Miracle avec cette voix légèrement voilée ou à une pop song de la qualité de We're alright et son refrain addictif au possible. Du haut de gamme.
Les 3 lascars d'Amiral Wisewild, groupe de Seine et Marne ne sont pas là pour rigoler. Leur EP 5 titres, Half an hour on board est là pour le confirmer. La dentelle, ils ne connaissent pas.  Ca cogne, ça rabote, ça décape, ça dépote,  ça ne caresse pas dans le sens du poil vu que le mot caresse n'est pas dans leur dictionnaire et que de poil, après, il n'y en a plus. Guitare basse batterie, voix à l'arrache, cherchez pas le sucre ni la pop, eux c'est la pierre et le rock. Stoner rock il parait. Bon, je n'y connais rien, les amateurs s' y retrouveront probablement, et c'est le principal.  amiral-wisewild-cd.jpg
Art_mengo.jpg Une signature vocale indélébile, quelques tubes tout aussi marquants et probablement un peu écrasants, et déjà son septième album, Art Mengo fait son bonhomme de chemin dans son coin et Sujet libre est sa nouvelle copie. toujours dans la douceur avec un soin particulier apporté au choix des textes signés Marc Esteve ou lui même. Les orchestrations sont très chiadées, un travail artisanal, de grande qualité. Pas de gros tubes à l'horizon, mais au moins un titre exceptionnel, La nouvelle arche, un petit bijou de texte. Un album qui s'apprivoise tout doucement ,et à qui il faut juste laisser le temps de grandir un peu en vous
Encore un ovni. elle s'appelle Wenta et a décidé que le blues était né dans les champs de coton d'Ukraine ou de Pologne cry.  Une voix à écailler la peinture de n'importe quel bar, réellement habitée par le blues, elle tente l'impossible fusion entre une musique 100% américaine et un folklore slave. Et ça prend. Certes parfois, ça surprend, au détour d'un blues saignant se faire percuter par un violon russe, John Lee Hooker et Leonid Brejnev dansant ensemble. Mais avec une telle présence vocale, elle pourrait bien chanter ce qu'elle veut qu'elle nous collerait au mur de toutes façons. Mes amis est le titre de ce disque et nul doute qu'après son écoute, vous en ferez parti.
 
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Them_Crooked_Vultures.jpg Them Crooked Vulture est un supergroupe. Supergroupe dans l'acception Seventies soit un groupe composé par des pointures d'autres groupes connus. Ici, un ex Led Zep, un foo fighter et un Queen of the stone age se donnent la main. Le point commun des supergroupes c'est de ne pas faire de supers disques. But parfaitement atteint ici, ou
hormis le son dantesque, le tout me fatigue vite les oreilles. Cet album signe officiellement ma rupture avec le rock & roll, je suis trop vieux pour ça maintenant (John Paul jone n'en a cure lui). SI vous aimez les grosses
guitares et le hard, nul doute que cet opus réponde à vos attentes, moi je retourne à ma bossa.
Clair est le second album solo de JP Nataf, ex Innocent. 5 ans sans album sous son nom mais mais pas sans activité, il s'est fait plaisir à jouer les mercenaires (Les Wantones, Imbécile ...). L'ex-innocent Jean-christophe Urbain, seconde tête pensante de ce groupe étalon de la pop est venu lui prêter main forte pour la réalisation. C'est néanmoins un album solo puisqu'il y il signe la totalité des titres. Côté zic, la fraicheur et la légèreté des Innocents n'est que rarement atteinte, Clair est dans la lignée du précédent disque, très axé guitares acoustiques, franchement bien réalisé mais manquant de compos solides, enfin ce que moi j'appelle solide, des trucs qui font qu'on se souvient des titres après écoute. Côté textes, je continue à ne rien comprendre à ce qu'il veut nous dire, et si c'est moins pire que dans le néanmoins superbe Plus de Sucre, son discours laisse pour le moins la place à l'imagination et à l'interprétation, et j'avoue ne pas être trop client. Le Jipé, comme un Mc Cartney et ses scarabées, n'a pas fini d'être comparé, mesuré à l'aune de son prestigieux passé, alors mettons qu'il est actuellement dans sa période pré Wings et que le meilleur reste à venir.   JP_Nataf.jpg
Carly_simon.jpg Carly Simon, égérie des années 70, compagne et muse de James Taylor avait écrit une poignée de chansons correctes pour autant d'albums qui l'étaient moins. La voici de retour avec Never been gone. Désolé chérie, mais si, barrée, tu l'étais et depuis un bout de temps. Tant de temps d'ailleurs que plus grand monde ne s'inquiétait de ce qu'elle devenait. Elle ressort donc quelques titres au choix plutôt discutable, dont l'inévitable You're so vain le seul à avoir vraiment  surnagé dans la mémoire collective, et, aidé de son fiston, nous les relooke façon acoustique. si vous ne connaissiez rien d'elle mais êtes intéressé, un best of sera plus convaincant. Si vous êtes fans, la présence des deux inédits (très ordinaires) vous suffira. Pour les autres, comme vous ne saviez pas qu'elle avait été là un jour ...
Evidement, moi, de Nicole Croisille je ne connaissais que les tubes que ma maman écoutait dans les années 70, je ne savais même pas qu'elle chantait encore. Et puis Bossa d'hiver apparait sur mon écran. Et, vous me connaissez maintenant, il suffit de marquer bossa sur un album pour m'attirer irrésistiblement. et de me prendre à rêver d'un album à la Henri Salvador. A priori, il s'agit d'un album paru en 2008 sous le  titre Tu me manques qui, rebaptisé,  débarque en France en cette fin d'année 2009. Bon, pas de quoi crier au génie, c'est effectivement un parfum bossa qui nous guide tout le long de l'album, mais sans jamais vraiment m'embarquer. Ni la voix  ni les mélodies ne me provoquent l'effet addictif attendu. Dommage. Pas grave, je le refilerais à ma maman.  Nicole_Croisille.jpg
Mademoiselle_fizz.jpg Peu d'infos sur Mademoiselle Fizz, hormis le fait qu'elle a bon goût puisqu'elle reprend 10 titres d'Henri Salvador, et pas les morceaux alimentaires mais ceux d'inspiration jazz/bossa. A priori originaire du Canada, elle s'est entourée de jazzmen québecquois pour peaufiner son album. Si retrouver ces chansons dans un univers féminin est un réel plaisir et que l'on passe un excellent moment en sa compagnie, l'album manque un peu d'audace, d'un brin de folie pour totalement convaincre. C'est néanmoins à une quarantaine de minutes fort agréables auxquelles elle nous convie. 
Le Jazz et moi, on a du mal, Bob Dylan et moi on a du mal, allez savoir pourquoi la combinaison de ces deux éléments dans ce nouvel album de Ben Sidran, Dylan different,  me ferait presque aimer les chansons. Sans se borner aux tubes du Zim (quoique Knockin on heaven's door ou Blowin in the wind tout de  même), Ben Sidran se réapproprie totalement les morceaux et accommodée à sa sauce, la mayonnaise prend. Délicatement swinguant, il ne part pas à l'abordage, mais nous prend par la main pour faire jaillir la lumière. Un sacré beau boulot. Ben_sidran.jpg
BONJOVI.jpg Un album de Bonjovi, c'est rarement un album surprenant,  et de fait, dès les premières mesures de The circle, on se retrouve en pays de connaissance. La voix bien rauque/rock, le refrain style hymne de stade,   c'est parti pour 12 titres bien balancés, aussi ricain que le rock peut l'être avec ses qualités et ses défauts. Avec cette livraison, ils réussissent à garder un niveau élevé de qualité dans les compos, Pas de morceau à jeter ce qui est loin d'avoir toujours été leur cas.  En gros, si vous aimiez, pas de soucis, sinon, passez votre chemin, rien ici qui pourrait finalement vous convaincre.
Il y quelques mois Lara Fabian sortait Toutes les femmes en moi, sombre bouse de reprises toutes plus désastreuse les unes que les autres, non pas par le choix qu'elle avait effectué mais par le traitement qu'elle - ou son équipe - avait infligé aux morceaux. Du simili electro sauce pseudo moderne et qui rappelait les pires travers des années 80. Une catastrophe, et les critiques de s'abattre. L'apparition sur mes radars d'Every women in me, pendant anglais laissait penser qu'elle persistait et signait. C'est la simple présence du thème de Mahogany (Do you know), un bijou de Diana Ross qui m'a décidé à écouter ce disque. Et surprise, Lara Fabian semble avoir compris son erreur précédente. Tous les titres sont dans leur plus simple appareil, piano/voix, point barre. Et là difficile de nier que ça le fait. Sans trop en faire vocalement, elle séduit. Entre une reprise de Kate Bush, une d'Annie Lennox ou de Patsy Cline, son talent d'interprète fait mouche. Allez, un album de bons titres 'originaux dans la même configuration et je deviens fan smile Lara_fabian.jpg
 Kent-Panorama.jpg C'est à un passage en revue de sa longue carrière, de Starshooter à ses disques solo en passant par le succès via enzo Enzo que nous  convie Kent. De Besty Party (je dois avoir le 45 tours d'époque quelle part) à Juste quelqu'un de bien, en duo avec Suzanne Vega, excusez du peu en passant par je suis un kilomètre, la plupart des grands titres de sa discographie sont revisités par lui en formule acoustique la majorité du temps. De la bel ouvrage qui permet de redécouvrir sous de nouvelles couleurs ses chansons et de remettre en perspective son talent d'auteur. 3 inédits tout de même dont le morceau titre Panorama, avec Calogero pour compositeur. Mon seul regret, que Toi moi nous des Starshooter n'ait pas été retenu (alors que franchement, Congas et maracas ...) mad
Les premières mesures de Like a reptile de Ladylike Dragons m'ont instantanément fait penser à Blondie. pas la Blondie pop de Parallels line, mais la rockeuse des débuts, avec un son un peu sale, garage, et cette étincelle pop, prête à faire exploser la baraque. On y sent l'urgence de la jeunesse et la conscience de sa valeur. Même sur le seul titre calme, Campfire, le trio titre son épingle du jeu. Le fait qu'une jeune femme, la bassiste, chante n'est évidement pas le moindre de leur charme à mes yeux mais le rock est leur élément, et leur combustion cardiaque (Heart burst) est efficace, même si un zeste de pop supplémentaire dans leur breuvage rock n'eut pas été pour me déplaire ladylikedragons.jpg
Pink-Martini.jpg Jusqu'à ce 4ème album, j'étais complètement passé à côté de Pink Martini. Et là, je suis scotché. Splendor in the grass opère principalement sur un registre jazzy/latin qui a tout pour me séduire. 4 langues aux générique, Italien, espagnol français et anglais, et du cha cha Ou est ma tête à la bossa Ninna Nanna, au très Carpenters morceau qui donne son titre à l'album avec un détour slow jazz sur Over the valley tout tombe parfaitement en place et la chanteuse China Forbes est tout simplement envoutante. Le charme rétro de Bitty boppy Betty est adorable, la reprise de Sing des Carpenters est somptueuse, la seule faute de goût est la participation sur le classique espagnol Piensa En mi de Chavela Vargas, chanteuse mexicaine de 90 ans dont malheureusement l'âge transparait dans les cordes vocales. Un des meilleurs albums de cette année.
Le premier album de Clare and the Reasons, The movie était une heureuse surprise, un sac plein de chansons accrocheuses, finement orchestrée, propulsée par la voix envoutante de Clare Muldaur. La sortie d'Arrow me réjouissait donc, semi déception. Certes la voix est toujours présente, les arrangements fourmillent d'idées, mais comme certains abusent du comique de répétition, Clare a forcé un peu sur la mélodie de répétition. Nombre des titres d'Arrow se cherchent une fin en bouclant sur une phrase et en l'étirant jusqu'à l'agacement. Dommage car des ritournelles comme Perdue à Paris (en français s'il vous plait), All the wine ou l'inattendue et réussie reprise de That's all de Genesis confused démontrent que le talent n'est pas absent, loin de là.  aclare_and_the_reasons.jpg
didier_barbelivien.jpg Quoiqu'on pense de lui, il a composé une bonne partie de la bande son de nos années 80. Didier Barbelivien avec cet Atelier d'artistes décide de revisiter quelque uns des tubes qui ont jalonné sa carrière, accompagné, en ouverture et en clôture de deux inédits. Michel  Delpech, Patricia Kass, Gilbert Montagné, Philippe Lavil, Gerard Lenormand, Johnny et consort, tout le gratin de la variété est passé par sa plume et s'en est généralement trouvé fort aise. Sa relecture de ses propres compos est intéressante même s'il est difficile de ne pas se replonger dans les originaux tant la plupart de ces titres ont marqué leur époque. Et du coup les deux inédits paraissent bien fades. Cet album c'est un peu <<Voilà, c'est moi qui l'ai fait >>. Et je dis chapeautongue
Hormis l'autobiographique titre Parce qu'on vient de loin qui lança sa carrière en France, je ne connaissais rien de Corneille et c'est donc vierge de toutes idées préconçues que j'abordais Sans titre, son 4eme album. Elle me ment qui ouvre le disque accroche bien, refrain efficace, rythme qui claque, percutant, En attendant le morceau qui suit et premier single, est tout aussi bon, et du coup je lui accorde plus d'attention, tiendrais je un bon album ?  Le 3eme titre est malheureusement très R&B spécial djeun's pour vraiment me brancher. Le reste de l'album oscille entre l'ordinaire et le quelconque et laisse un goût d'inachevé. Peu mieux faire.  Corneille.jpg
Diams.jpg Le Rap, vous n'en voyez jamais l'ombre d'une ligne sur ces pages. Pas ma génération, pas ma culture, j'y suis allergique. Le Diam's précédent, et son carton commercial, j'étais passé à côté, juste lu les textes, rage et
révolte au menu, du punk rock sans les guitares. Et je dirais, quitte à passer pour un grand malade, qu'SOS son petit nouveau, est l'équivalent du Plastic Ono Band de Lennon, pas moins. Avec 40 ans de plus au compteur mais dans l'esprit, sinon dans la lettre. Certes ça reste du rap et l'accent banlieue, le sien,  qu'elle prend souvent m'exapère toujours autant, mais quand il s'agit de poser ces tripes sur la table, d'utiliser la musique sous forme de catharsis, comme John et son cri primal, la Mélanie assure. Difficile de prendre autrement ce brûlot que comme
un coup de poing dans la gueule. Que l'on soit d'accord ou non avec son propos n'est qu'anecdotique. Elle a un truc a dire, à crier, elle le fait. je ne réécouterais évidement pas ce disque, comme la plupart du temps pour un film ou un livre, et contrairement à la musique, une fois suffit, mais j'aurais raté un truc en le zappant. 
J'ai reçu tardivement l'album de Yuz, mais la présence de Ukulele, banjo et autre mélodica m'ont incité à le passer sur le dessus de la pile des albums à écouter. Et bien m'en a pris. Hardcore qui ouvre l'album manie humour, feeling oriental, electro et à le potentiel pour cartonner. Plus que parfait confirme le talent d'écriture de Youssef Dassouli le Yuz en question. Un Michaël Furnon (Myckey 3D) ne renierait pas ces chansons. Le matin des innocents (cf la video)à un côté rock bancal, la guitare griffant la rythmique d'éclairs électriques tandis que le banjo titre le morceau vers le folk et c'est cette dichotomie qui fait tout le charme de Yuz. yuz.jpg
Norah_Jones.jpg Coup de folie chez Norah Jones ou saine initiative ? Alors qu'elle tutoie les cimes du succès à coup d'album jazzy dont elle est l'une des représentantes les plus reconnues, après 3 disques ou elle casse la baraque, elle se décolle l'étiquette (sans douleur ?) pour se lancer dans la pop, ou, of course, elle n'est pas attendue. Pari risqué, audacieux, et même casse gueule pour tour dire vu le résultat. The fall n'est pas un mauvais disque mais sa conversion ne suffit pas, il faudrait des compos qui suivent et ce n'est pas le cas et c'est encore sur les quelques titres restés en terre jazzifiante qu'elle s'en sort le mieux. De single, pas la queue d'un. Enfin d'un truc pop assez fort pour escalader les charts par la face nord. Remettra t'elle le couvert ou cette excursion en pays étranger lui suffira t'elle ? La suite au 5ème album.
Brigitte Fontaine est une chose rare qu'il faut préserver. Elle porte haut la folie douce qui est la sienne, et s'il faut parfois la suivre dans ses méandres, les routes qu'elle nous fait emprunter sont toujours surprenantes. Du rageur, frondeur et politique Dura lex au procovateur Prohibition qui donne son titre à l'album en passant par Je suis un poète manifeste affirmatif, elle fait entendre sa drôle de voix à part. Certes, vous ne trouverez pas là de la chair à hit parade, mais depuis le départ de Leo Ferré, elle est probablement l'incarnation la plus proche de ce que peut être la poésie, en tout cas l'une de ses formes, en chansons. Philippe Katerine, autre sacré fêlé du bocal la rejoint le temps d'un titre loitainement reggae, Partir ou rester.  Son meilleur disque depuis Kekeland. Brigitte_Fontaine.jpg
Yvalain.jpg Ce qui m'a plut dans l'album d'Yvalain, c'est le & friends. et l'éclectisme. Certes la guitare est souvent à l'honneur et nombre de titres sont instrumentaux, mais ce parti pris d'utiliser les amis pour concocter son album, en fait un disque convivial. Du simili reggae Gettin stuck au bluesy The peaceful guy le tout fleure bon le home-made certes mais la passion aussi. Ma préférence va aux morceaux chantés par Karin T. qui amène un petit côté pop et mutin fort plaisant (Bye bye). Leur collaboration mériterait un album complet.
C'est pour un autre raison que son décès que j'aurais souhaité parler de Jacno en ces pages. Pas eu le temps, n'y ayant pas pensé avant. Parmi les premier punk avec les Stinky toys, premier tube synthétique avec Rectangle, hit millésimé avec Elli Medeiros (Toi mon toit) ou Lio (Amoureux solitaires), Producteur avisé - Tombé du Ciel de Jacques Higelin - Sa carrière solo m'a totalement échappé, me reste de lui quelques petites notes de musique qui m'auront accompagné tout ce temps. Salut l'artiste tongue
 
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Harry_connick_jr.jpg Dans le rôle du gentil crooner, Harry Connick Junior, qui, probablement histoire de souffler un peu, propose un album de reprises qu'il a lui même arrangé. Côté prise de risque, zéro pointé, reprendre Your song d'Elton John, Just the way you are de Billy Joël ou And i Love her des Beatles dénote un manque singulier d'imagination, vu le choix dans le catalogue de ces artistes. Elvis, les Carpenters ou Nat king cole sont également au générique. Les orchestrations tombent au millimètre, la voix colle suavement aux oreilles, et si le terme d'Easy music est souvent accolé à ses productions, c'est qu'a l'évidence, elles ne piquent pas les oreilles, ballade tranquille et agréable sur des terrains bien balisés. A noter qu'un duo avec la Carla du petit Nicolas est mis en avant en France mais que sur l'album américain, de Carlotta point, même si la reprise Beatles y figure bien. 
Il avait la pression le Robbie Williams. Le précédent disque, Rudebox, a été un relatif flop et il était attendu au tournant. Reality killed the video star ne devrait pas le voir retourner au top. J'ai toujours pensé qu'il était tombé sur le titre Angels par pur hasard et qu'il ne réediterait pas ce coup de maître. Ici c'est l'ex Buggles (d'ou le clin d'oeil du titre) Trevorn Horn, producteur, qui sauve les meubles et habille les maigrelettes mélodies de quelques beaux atours. Du joli vide bien emballé, voilà ce qui nous est proposé, Morning sun, qui aurait été écrite suite au décès de Michael Jacskon surnage un peu dans cet océan de vacuité, mais franchement, pas de quoi casser 3 pattes à un canard.  Last days of the disco me fait penser à du Alain Chamfort (et c'est un compliment pour moi) et le single You know me très Eltonjonesque est aussi original qu'un Status Quo.Je parie sur une prochaine reformation de Take that. Robbie-Williams.jpg
 Skye.jpg Lorsque elle a quitté le navire amiral Morcheeba, Skye a emporté un peu (beaucoup) de l'âme du groupe. Eux ne s'en sont pas encore remis, les tentatives de trouver des chanteuses clones s'étant soldées par un échec tant commercial qu'artistique. Skye de son côté a sorti un premier album solo complètement raté, sa voix ne suffisant pas à sauver des compos faiblardes. Keeping secrets heureusement renoue avec la qualité et est le meilleur album de Morcheeba depuis leur séparation. Pas trop aventureuse, la belle reste dans le style musical qui l'a rendu célèbre et ce n'est pas moi qui lui reprocherait tant il lui colle bien au teint. Sans être un grand disque,  c'est bien plus qu'un disque de plus à ne surtout pas garder secret.
Et un best of pour mettre sous le sapin, un ! C'est Vanessa Paradis qui s'y colle avec un rapide survol de sa carrière. Histoire d'en avoir pour son argent, deux CD. Le premier retrace l'extraordinaire carrière de la belle, sur laquelle personne, moi compris, n'aurait misé un kopeck sur la longévité à la sortie de Joe le taxi. Suit une ribambelle de tubes qui nous auront accompagné ses 20 dernières années, jusqu'au triomphe de Divinidylle et un inédit, Il y a,  made in l'ex Louise Attaque Gaetan Roussel. Le second CD est compilé par Vanessi Sparadrap en personne, titres rares, acoustiques, duo live (Souchon, Birkin), reprise d'Aznavour , Emmenez moi, et participation à la comédie musicale le Soldat rose avec la superbe Made in Asia. Allez, j'en reprendrais bien pour 20 ans Vanessa_Paradis.jpg
Youri_Blow.jpg Dès les  premières notes de  I'm waiting, extrait de Moon Rock my soul, album de Youri Blow  l'esprit des Doors est convoqué, ou, plus précisément, la période blues LA Woman. Dark was the night  ou Moon Rock my soul nous obligent a reprendre la pochette en main pour vérifier qu'il n'y a pas erreur tellement le contraste entre la voix, couleur noire de blues et le jeune éphèbe de la photo est important. Fleur du Pérou, en ajoute dans le côté hypnotique à la The End du Shaman Jim Morrison. En résumé, si vous aimez la guitare, le blues, mais que vous aimez vous laissez surprendre par une musique qui sort un peu du sentier si codifié de ce style de musique, si vous avez toujours regretté la médiocrité de la musique Post Doors des membres du groupe, vous voilà chez vous.
Nouvelle signature du Label tôt ou Tard, Ed Laurie propose une musique acoustique, guitare essentiellement, sur laquelle sa voix plutôt grave se pose. La première écoute m'a inévitablement évoqué Léonard Cohen, il y a pire comme référence. Small boat, big sea, sur la longueur lasse un peu, ça manque un peu d'aspérité auxquelles se raccrocher, mais Albert le premier single extrait ou le titre éponyme finissent par faire leur trou. Un peu plus de moyens dans la réalisation aurait sans nul doute été nécessaire.  ed-laurie.jpg
susan-boyle.jpg Les contes de fées ou Cendrillon fini par l'emporter sur sa marâtre, David contre Goliath, ont toujours la faveur du grand public. L'aventure de Susan Boyle, parfaite incarnation de la revanche du vilain petit canard en est la parfaite illustration. Après son raz-de marée médiatique, sa dépression, voici le retour, bref toute la vie d'une rock star condensée en quelques mois. L'album arrive donc, intitulé I dreamed a dream, le titre qui l'a révélé. Décembre arrivant, on ne coupe pas aux chants de Noël - Ici Silent Night - aux grands classiques, le titre éponyme ou Cry a river, ou, plus étonnant, et qui montre bien la différence culturelle entre Albion et la France, un Rolling Stones, Wild horses , un Monkeys, Daydream Believer  et même un Cure et un Madonna cry. Un seul inédit, en tout cas inconnu de moi, Who I was born to be. Verdict: Effectivement, elle chiante bien (non il n'y a pas de faute de frappe)
Rickie Lee Jones a été foudroyé par la gloire par la grâce d'un seul titre, Chuck's in love, et a depuis bien du mal à s'en remettre. Pas faute d'en faire des albums, mais de rencontre avec le grand public, nada. 30 ans déjà. De la douzaine d'albums qui ont suivi, peu d'écho et c'est sans en attendre grand chose que j'ai écouté Balm in Gilead son petit dernier. Surprise, celui s'avère mieux qu'honnête. Il rappelle déjà la dette qu'on nombre de chanteuses vis a vis d'elle, cette voix, ce phrasé, si souvent imité. D'ou elle sort un tel album m'échappe un peu mais le fait est qu'il en impose. Sans rien révolutionner, tranquillement, de l'acoustique folk Bonfires  à la country de Remember me en passant par le bluesy Old enough  tout ce qu'elle touche prend sa lumière.  Rickie_Lee_Jones.jpg
S_Ramin.jpg Les albums instrumentaux ne courent pas ces pages. Parce que je suis sensible principalement à la voix et aussi parce que l'on m'en propose peu. Session 04/07 de Stephane Ramin est donc l'une de ces exceptions. Bien que guitariste de formation, il a le bon goût de ne pas transformer ses compos en esbrouffe et pseudo virtuosité sur son manche. Son domaine de prédilection est l'electro et en 7 titres, il nous promène dans son univers sans jamais nous lasser, grâce à des arrangements variés qui maintiennent l'attention en éveil. Entre le funky Woo et le jazzy E-step, les boucles s'enchainent et les 6 cordes s'en donnent à coeur joie.
Aim and Ignite, le premier album de Fun est sorti en août et je n'en aurais jamais entendu parler n'eut été un message passé sur la mailing liste d'Elodiscovery. Le titre mis en exergue, All the pretty girls et ses troublantes influences ELO/Queen, mettait effectivement l'eau à la bouche. Le reste de l'album est à l'avenant. De la pop, ils maitrisent le language, et le kaeïdoscope musical qui en découle est surprenant. Pensez à un Mika qui n'aurait jamais écouté de disco et vous tenez l'exacte définition de Fun. D'intrigantes orchestrations qui mettent en valeur les innombrables bout de mélodies collées les unes aux autres, il y a plus d'idées dans cet album que dans l'intégrale de 99%  des musiciens d'aujourd'hui  Fun.jpg
S'il y a une période pour faire une bonne action, c'est bien celle de Noël. Olivia Newton John toujours très active dans le domaine du caritatif, option lutte contre le cancer, a co-écrit un nouveau titre avec David Foster, l'homme aux multiples Grammy Awards. Chorale d'enfants à la clef, nous sommes là dans la grande variété américaine, sirupeuse et grandiloquente,  mais dans le cadre d'une bonne action vous dis-je puisque les 0.89 cts (sur Amazon mais 1.29cts sur Itunes allez savoir pourquoi ?) que vous couteront l'achat de ce titre, Hope is always here,  une partie (combien mystère) ira à l'association Purple song can fly, des enfants touchés par le cancer. Plus d'info sur LE site francophone référent sur Olivia www.olivianewton-john.fr


Je n'ai pas encore décidé ce que j'allais faire à compter du 1er janvier. Rempiler pour une année de compositions mensuelles ? Espacer nos rendez vous (tout en gardant la newsletter et ses chroniques bien entendu) ? Poursuivre avec Julie  (ça, ça dépend d'elle) ? Bref tout plein de question dont vous aurez la réponse (et moi aussi par la même occasion) dans un mois.
D'ici là, je vous souhaite d'excellente fêtes de fin d'année, il n'est pas trop tard pour être sage et mériter vos cadeaux.
à suivre ...

PS: Merci à tous les musiciens, internautes et autres surfeurs curieux, nos échanges me sont précieux .
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Date de création : 01/12/2009 @ 09:09
Dernière modification : 19/02/2010 @ 21:05
Catégorie : - Editoriaux-2009
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