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Sucrepop - Août 2010 - Offrir des pleurs
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Lucy, Racquel and me

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Août 2010 - Offrir des pleurs

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Cela sent les vacances pour la majorité d'entre nous, tout est sensiblement plus calme, moins de stress, moins de monde, plus de temps. Côté musique, en attendant le grand raout de la rentrée,Laurent Perelman la même impression d'attente. Les disques qui sortent ces jours ci sont moins nombreux et au choix, participent à un suicide commercial collectif (qui va bien parler d'eux ?) soit au contraire tentent crânement leur chance, espérant sortir plus aisément de la pile d'albums à chroniquer, la pile étant plus petite.
Étrangement, quelques pointures s'y collent aussi, comme vous le lirez un peu plus bas, insondables mystères du Marketing.
Côté ukulélé, si j'ai joué quotidiennement ou presque,  j'ai peu enregistré cette fois, 3 titres seulement, un pour les débutants, Mélissa de Julien Clerc 3 accords tranquillou, un standard des veillées de colo, Santiano de Hughues Auffray et un pour les joueurs plus aguerris, Can't buy me love des Beatles évidemment.. J'en ai profité pour remettre à jour dans la rubrique téléchargements l'intégrale des grilles d'accords disponibles. L'ajout à la rubrique Nouvelles routes pour de vieilles chaussures est double ce mois ci, deux morceaux qui se répondent sans avoir le moindre rapport. Une composition originale, Offrir des pleurs et une reprise, le sublime God only knows des Beach Boys. Le texte du mois précédent,  Va (Je suis là), déjà, était déjà totalement inspiré par lui, cette fois il est de lui, en août 92 mon frère Laurent choisissait d'aller voir ailleurs si c'était mieux. Parmi les nombreux textes qu'il laissait derrière lui, celui d'Offrir des pleurs annonçant - expliquant ? - avec quelques années d'avance son geste fatal. 18 ans plus tard exactement, la nécessité d'exhumer cette vieille compo m'a paru la seule chose importante à faire pour le titre du mois. Merci à Julie de m'avoir fait l'amitié de m'accompagner sur ce chemin. Il est probable que nous sommes peu nombreux  à penser encore souvent à lui,  et cette page, qui va comme ses sœurs s'afficher des milliers de fois, participera un peu à éloigner la nuit de l'oubli.  Que God only knows, l'une des plus belles chansons que je connaisse,  sur laquelle j'avais commencé à travailler il y a plusieurs années et que Pablo m'a fait ressortir du placard pour la finaliser avec le talent qu'on lui connaît, aidé bien entendu par Julie, aboutisse ce même mois résonne étrangement à mes oreilles, une sorte de signe, de clin d'œil du destin. 
Sur ces quelques phrases pas vraiment raccord avec l'humeur estivale qui est de mise, picorons quelques albums qui m'ont paru assez intéressants pour vous en glisser une poignée dans le conduit auditif.

3ème album en presque 10 ans pour le quintet dijonnais Polarsun avec ce If you think it is it is not , album qui creuse le sillon pop déjà entamé précédemment.. Ambiance anglaise définitivement,  avec en étendard le superbe  Welcome to the bubble underground qui sonne comme un inédit de Beautiful South, et quand on sait l'admiration que je porte à Paul Heaton et sa bande, ce n'est pas un mince compliment. Tant côté son que finesse des orchestrations, le boulot fournit pour réaliser cet opus est palpable, que ce soit dans les moments plus doux comme Sepia ou quand ils durcissent un peur leur discours - Soldier F - ils maitrisent leur sujet sur le bout des doigts. Les mellotrons et autres claviers s'acoquinent avec des guitares couleurs claires pour driver des mélodies un poil tarabiscotées type les productions de Sarah records pour les plus anciens. Supportés par le label Poponlyknows ils prouvent une fois de plus que la pop made in France a toutes les qualités pour rivaliser avec celle d'Outre-Manche. Reste à mettre la main sur un bon gros single pour déclencher l'hystérie. Polarsun.jpg
The_Coral.jpg Nous restons en popland avec Butterfly house le cinquième album de The Coral, groupe de la banlieue de Liverpool. Je ne connais pas les 4 premiers mais ce petit dernier est plus que goûteux. Un côté parfois soft-rock à la façon west coast américaine type America ou Firefall, un zest Beach Boys, particulièrement  perceptible sur l'énorme travail fournit sur les harmonise vocales qui rend ce disque si craquant, confirmé par la présence de Sean O'Hagan des High Llamas, fan reconnu s'il en est des californiens et même un doigt de Byrds (Roving Jewel). Bref un album combinant des influences sixties et seventies, démontrant un réel savoir faire, et qui s'écoute avec plaisir, même si un peu lisse au final ou peut être un peu long - 17 morceaux quand même-  mais qui globalement tient fort bien son rang. Un de mes albums de chevet actuel.
Et puisque de pop il est question, comment faire l'impasse sur un groupe qui en fut l'un des fers de lance, et qui nous revient en cet été 2010, j'ai nommé les Néo zélandais de Crowed house qui sortent ce mois ci Intringuer. Auteurs d'un des mètres étalons de la pop, j'ai nommé Woodface, c'est avec impatience et fols espoirs que j'attendais les premières notes. Et .... bof. Peut être faut il que je laisse un peu le temps de mûrir à cet album mais après quelques écoutes attentives ou pas, force est de constater que ce n'est pas cette fois que le groupe sortira de sa poche des singles aussi lumineux que par exemple  Don’t Dream Its Over, Fall At Your Feet, Better be home soon , Weather with You, 4 Seasons In One Day…. Rien qui ne s'approche ne serait que de loin de ce Graal. Juste des titres bien réalisé, étonnant parfois, comme cette quasi samba Either side of the world mais pas plus Alors qu'ils écrivaient les albums que Mc Cartney oubliait d'écrire, voici qu'ils nous en proposent un comme ceux qu'il écrit aujourd'hui. Dommage.   Crowed_House.jpg
 tThe_Vaselines.jpg The Vaselines, duo écossais, a pour seul titre de gloire d'avoir sortie une poignées de titres qui influencèrent fortement Kurt Cobain, Nirvana en repris au moins 3. Depuis 20 ans, silence radio discographiquement parlant. Sex with an X, second album original parait donc et voilà que de manière absolument inattendu c'est un bon disque. Un son certes un peu brut de décoffrage qui fait parfois penser à des démos évoluées plutôt qu'à un produit fini, côté voix , que ce soit celle de Eugene Kelly ou de Frances McKee, ce n'est pas exceptionnel, loin sans faut, reste que la force de ces deux là c'est d'être capable d'écrire de bons titres, et là, rien à dire le boulot est fait. Le disque regorge de mélodies efficaces, des trucs qui pénètrent bien le cerveau pour y tourner en boucle. Le premier single, I Hate the ’80s ajoute l'humour à lé réussite. Si ce n'était ce côté low fi, cheap qui gâche un peu la fête, nous tenions là un très chouette album.
J'étais passé à côté de son premier album, mais je ne commet pas la même erreur avec When the bird became a book, le second album d'Hayley Sales. Elle a le truc pour écrire des popsongs - cf l'irrésistible More than you know - qui font mouche, et elle a une voix a faire fondre la calotte glacière. Un rien folk parfois, limite country comme Simple song le tout respire la fraîcheur et le plaisir. Cette jeune américaine, sans rien inventer, propose tout simplement un disque solaire, lumineux qui fait un bien fou. Un disque qui vous accompagnera tout l'été.  Hayley_Sales.jpg
Eliza_Doolittle.jpg Encore plus séduisant, encore plus futile et toujours aussi pop, le premier album de la demoiselle Eliza Doolittle. Si elle tente visiblement de faire la nique à une Lilly Allen, son album éponyme enchaîne les ritournelles comme qui rigole. Le sixties, voir fifties avec Pack up, dernier single en date d'un album qui n'en manquera pas est totalement addictif sans être putassier, mon hit de l'été perso, sans hésitation. Son timbre légèrement voilé, à la Camelia Jordana ajoute encore à son charme, et comme son plumage est à la hauteur de son ramage, dégâts en vue dans les charts. Comme pour Hayley Sales dans la chronique ci-dessus, rien de révolutionnaire, pas de quoi se relever la nuit, mais un côté pop kleenex assumé et plaisant, de quoi garder le souvenir d'un bel été 2010. De Skinny Genes à Money Box en passant par Mr Medicine, rien que du bonheur en boîte. Allez, je me repasse ce pack up encore une fois

Son album précédent, Clap, date d'à peine 6 mois, mais était franchement raté, certes destiné au petit, mais je ne suis plus petit -. Enzo-Enzo, têtue, récidive dans la foulée et propose cette fois un disque plus proche de son univers et 1000 fois plus réussi. Entouré d'une belle brochette d'auteurs compositeurs, du fidèle Kent , à  Julien Clerc en passant par Allain Leprest, ou Romain Didier qui lui ont fait du sur mesure. Quoique l'une des plus belles chansons du disque, Les Acacias soit signée d'elle même. On y retrouve l'Enzo-Enzo Des yeux ouverts  ou de Juste quelqu’un de bien, un style qui n'appartient qu'à elle, avec cette fois des chansons à la hauteur, Paroli, le précédent disque pour "adultes" était en demi teinte, moins séduisant. Cette fois elle nous offre son meilleur album, et Shalimar ou Arrêt sur image devraient lui permettre de renouer avec un succès populaire. Enzo-Enzo est têtue et nous prouve que c'est une qualité Enzo_Enzo.jpg
Prince.jpg Bon, résumons ce 20ten, nouveau Prince. le plus réussi, c'est la pochette. C'est aussi l'un de ses albums les moins ratés, mais faut dire que ce n'est pas compliqué vu l'indigence de sa production. Meilleur commercial que compositeur, il propose à nouveau son album gratuitement avec un journal différent par pays, une association qui lui garantie des ventes sans commune mesure avec ce qu'il pourrait espérer seul. Il y joue quasi de tout hormis les cuivres, et, en gros , son idée d'une chanson se résume à un groove de boîte à rythme plus ou moins funkisant sur lequel il brode à peu près n'importe quoi. Il doit être capable de pondre ce type de musique au kilomètre, en a probablement quelques centaines d'heures dans ses coffres, qu'il va tenter de nous refourguer au fil du temps. L'engouement pour le bonhomme m'a toujours stupéfié,  probablement parce que je me place du mauvais côté pour juger sa musique, celui de la pop et qu'il n'a pas écrit de quoi remplir un seul bon disque. C'est probablement une bête de scène, mais comme il fait des disques bêtes, je ne l'y verrais jamais. Allez circulez, il n'y a rien à écouter. 
J'ai l'impression diffuse que Roch Voisine croit qu'il écrit des livres. Un peu  à la manière des blockbusters estivaux pour ménagères de moins de 50 ans qui sortent systématiquement avant l'été pour finir tachés de crème solaire et couvert de grains de sable, c'est la troisième année consécutive que cette saison voit débarquer Americana I, II, et maintenant III. le premier était axé très country, le second également cette fois le sous titre est California. Et le Roch ne nous dérouler le nanan du genre. Les Byrds, Simon & Garfunkel (qui seront ravi d'apprendre qu'ils sont californiens) les Beach Boys, les Mama & Papa's, America etc .. Pour chacun de ses artistes une reprise quasi conforme à l'original et surtout un manque total d'imagination dans le choix des titres, Mrs Robinson, California Dreamin', A horse with no name. Pour les garçons de la plage il a choisi God only knows. ça tombe bien moi aussi biggrin Vous allez pouvoir comparer. Ceci dit, avec un tel générique, évidemment que l'album est agréable à écouter, juste que n'importe quelle compil proposerait la même chose avec les titres originaux. ici la version espano franco sucrée de God only knows ... Nous on ne fait pas de disque, mais on se creuse un peu la tête pour les orchestrations.  Roch_Voisine.jpg

Dixie_chicks.jpg Les Dixie chicks sont carrément ignorées en France, mais pour qui s'intéresse un peu à la country music, impossible de ne pas les avoir écouté, elles sont l'un des groupes les plus populaires aux USA. Cette compilation est donc une excellente introduction à leur musique, mélange de pop et de country. Aucune chance qu'aucune de ces chansons deviennent ne serait ce qu'un hit mineur ici, bien trop loin de nos critères musicaux habituels, mais si vous souhaitez prendre une bouffée de la campagne américaine, vous êtes avec cet album en plein cœur du Texas


Written on the horizon, premier album du groupe brésilien Joey Summer est typiquement le style de musique hard que j'apprécie. Qualifié de AOR musique, genre plutôt décrié, les influences eighties sont à chercher du côté de Journey, Europe (dont l'un des guitaristes signe ici quelques titres et autres Def Leppard. Du hard grand public donc, accessible, propre sur lui, mélodique avant tout, avec un chanteur de haute volée et quelques solis de guitares décoiffants. tout ça est bien présent ici, Rise up ou Anymore ont le potentiel pour décrocher quelques passages radio, c'est sans une once d'originalité, entendu 1000 fois mais je n'y peux rien je suis client. C'est réalisé dans les règles de l'art, et pourquoi bouder son plaisir, quand la recette est bonne, même si le plat est connu, on n'hésite pas à en reprendre.   Joey_Summer.jpg
Sky_Sailing.jpg Certains d'entre vous ont peut être percutés sur un single styler new wave intitulé Fireflies du groupe Owl city. Quel rapport avec An Airplane Carried Me To Bed le premier album de Sky Sailing ? Et bien le même jeune homme, Adam young, est, seul aux commandes,  derrière ces deux projets, qui soniquement parlant n'ont rien à voir. Owl city, c'est synthé et disco, de l'euro pop en quelque sorte même venant des USA. Sky sailing c'est le pendant acoustique, guitare piano basse batterie. Le même talent de compositeur, Brielle est par exemple tout aussi attrayant que Fireflies dans un autre genre, plus Cat Stevens que Orchestral Maneuvre in the dark ou les Buggles. L'histoire d'Adam Young c'est un peu les prémices de ce vers quoi le monde de la musique  se dirige. Un gars dans son coin fait de la musique, et de bouches en oreilles arrive à faire son trou. Étonné,et enchanté,  de son succès, il ressort ses vieilles bandes qui démontrent qu'il a toujours eu du talent, mais que personne ne s'en était rendu compte avant 
Les Iglesias, ni le père ni le fils ne m'intéressent, mais, histoire de ne pas mourir idiot, j'ai écouté Euphoria, le nouvel album d'Enrique Iglesias .Chanté pour moitié en anglais et moitié en espagnol, histoire de ratisser le plus large possible il est exactement tel que je l'imaginais, festif, dansant, efficace, ultra commercial, bref aidé de la photo de couverture, bel hidalgo à faire craquer les filles, il devrait cartonné. et ce n'est que justice car même si cette musique n'est pas trop ma tasse de thé, force est de reconnaitre que c'est produit de main de maître, et que s'il fait feu de tout bois il ne se disperse pas pour autant. Les tubes potentiels se succèdent, les pistes de danse vont se remplir, ainsi que ses poches, et grand bien lui fasse, le petit connaît son métier, il a été à bonne école, et cette Euphoria devrait bien vous rendre euphorique   Enrique_Iglesias.jpg
Rise_of_Echoes.jpg Putain les mecs, qu'est ce que je vous ai fais moi ? vous m'en voulez pourquoi ? Je reçois un mail me proposant de télécharger sur Jamendo (le lien) un EP 5 titres de Rise of echoes. Bon, je suis un bon gars, je clique, balance le truc sur mon popod et direction le métro le plus proche. J'ai failli faire un infarctus. Z'ont manqué de dégommer mes derniers neurones. Des guitares lourdes comme des enclumes, et un chant hardcore qui ferait passer Ramstein pour les Carpenters. Une basse et une batterie qui pilonnent tout ce qui bouge. L'idée de la musique que devait avoir Attila et ses huns. Là ou ils passent rien ne repousse. Le pire c'est les moments de calme comme sur Ways ou on s'imagine avoir affaire à des mecs normaux. ne vous y fiez pas, c'est un truc à niquer les tympans de tout amateur de pop. Hey, savez pas lire ?, c'est marqué à l'entrée Sucre & Pop pas plomb fondu et métal. Gaffe, ces mecs ne rigolent pas, ils sont dangereux !! Rise of echoes tu parles. Rise of distortion oui.
Si Canasta évoquait pour vous jusqu'à ce jour un jeu de carte, va falloir vous mettre à la page, c'est également un groupe originaire de Chicago qui avec les 11 titres de  The Fakeout, the Tease and the Breather, leur album nous en collent tout de même pour presque 1 heure, soit près de 5' par titres. Le 1er morceau Becoming you dépasse, de peu certes, les 7 minutes imbriquant subtilement 3 parties, déployant un important arsenal musical (Canasta est un sextet). Les instrumentistes sont à l'évidence doués, le compositeur/chanteur à une belle voix et sait s'en servir à bon escient ( I Don't Know Where I Was Going with This.)  et les orchestrations sont très élaborées, historie de laisser de la place à tout le monde tout en laissant respirer les morceaux. Il faut plusieurs écoutes pour découvrir toutes les subtilités que recèlent ces titres, mais à mon sens , plus de concision n'aurait pas nuit.  Canasta.jpg
Tender_Trap.jpg la pochette rétro évoque très efficacement le contenu de ce 3eme album je crois de Tender trap. Des années qu'Amelia Fletcher et Rob Pursey écument la scène indie pop sous différents pseudos. Ils avaient un peu laissé tomber le côté popsongs sixties avec les livraisons Tender Trap pour s'orienter vers un son plus electro mais Dansette Dansette remet les pendules à l'heure, et les voici de retour portant à nouveau haut l'oriflamme d'une pop vintage de bon aloi. L'adjonction de deux musiciennes aux choeurs les autorise donc à surfer sur la tendance girl's band si chère à mon cœur et qui semble avoir le vent en poupe ces temps ci. Donc les ooh aahh et autres lalala sont de sortie, combinés avec quelques guitares pêchues et quelques refrains entêtants. Pas aussi bon, dans le style, que le sublime album de The School,paru récemment (voir chronique de mai) mais rafraichissant néanmoins.
Bon, je suppose que l'on peut tenir pour acquis que Sting a perdu toute inspiration. A quand remonte son dernier album de morceaux inédits ? Cette fois, clin d'oeil a la fastueuse période Police et leur album Synchronicity ? le voici qui nous propose un simili greatest hits intitulé Symphonicities. Au menu un peu de Police et beaucoup de Sting solo accompagné par un grand orchestre symphonique, un peu comme Deep Purple nous le proposait il y a déjà 40 ans. De bonnes chansons restant de bonnes chansons et Sting n'ayant rien perdu de sa prestance vocale, ça le fait. surtout que, côté orchestration, un vrai boulot d'arrangement a été mis en place, pas simplement une couches de cordes derrière la voix et cela fait la différence. Les titres sont véritablement recréés et rien que pour cela l'album vaut l'écoute. Certains titres sélectionnés ici ne font pas partis de ses plus connus et ceux qui ne connaissent que superficiellement sa carrière (c'est à dire que les hits) auront la chance de réellement découvrir un nouvel album.  Sting.jpg
Tears_Run_Rings.jpg C'est le qualificatif de Dream pop accolé à ce nouveau disque intitulé Distance qui m'a décidé à aller écouté les zozos de Tears Run Rings, la présence d'une voix féminine doublant mon intérêt. Pour moi, l'archétype de la Dream Pop, c'est Azure Ray, voix éthérées voir murmurées noyées dans la réverbe sur des mélodies sinueuses dessinant des paysages sonores reposant et aguichant. Et bien je suis resté un peu sur ma faim. Paysage sonore oui, mais toujours le même, donc forcément un peu lassant sur la distance (sans jeu de mots) Les voix, masculines et féminines sont fondues dans le magma musical, et la sensation d'uniformité qui en découle plombe un peu beaucoup le disque. Un peu trop de dream et pas assez de pop  pour être convaincant
C'est un article dans Paperblog - oui j'ai de saine lecture tongue - qui m'a donner envie de découvrir les Gold Motels et leur Summer house. On y parle de chanteuse, de pop, de hits, bref tout le barda qui m'attire autant que l'ours le miel. Son groupe précédent THS (The hush sound) m'est totalement inconnu et donc vraie découverte. Sans être aussi enthousiaste que mes petits camarades, force m'est de reconnaître que l'album recèle quelques ritournelles addictives, une pop enjouée, énergique, portée principalement par le couple basse/batterie. D'inspiration très sixties, fun et tout et tout, l'ombre de Blondie plane au dessus de tout ça - We're on the run pourrait être une chute de Dreaming - et nul doute que quelques radios californiennes se délectent de titre comme Safe in L.A, le meilleur titre de l'album à mon avis. Je ne sais pas si vous vous rappelez du tube de Katerina & the waves, Walking on sunshine, c'est très exactement dans cette mouvance qu'évolue Gold Motels.  Un album que cous ré écouterez dans 15 ans avec nostalgie en repensant à ce si bel été 2010 ou vous aviez rencontré ...
 
 gold_motel.jpg
The_Like.jpg Pop encore, pop toujours avec The Like qui demande qu'on les libère. Release me est parfaitement décrit par la photo de la pochette, girls band et sixties. Harmonies vocales, orgue façon bontempi, claquements de mains, titres sous les 3',   les codes sont respectés à la lettre, manque juste de meilleures chansons. Parce que les ingrédients ne suffisent pas à faire une bonne recette, la patte du chef est cruciale, et là, je reste un peu sur ma faim. L'album est très chouette, ne nous méprenons pas, quand on aime la pop, difficile de faire la fine bouche devant un tel hommage. Mais comparez, allez, à un best of des Suprèmes, The Like ne tiennent pas la route une seconde. Un seul Baby love rend quasi inutile tout cet album , un Where did our love go  ridiculise par avance toute tentative de refaire mieux ce qui est intouchable. un album à prendre comme un hommage au temps ou on savait écrire des chansons immortelles.  

Quand vient l'été, je laisse tomber toutes les nouveautés que je m'ingurgite tout au long de l'année et je me reconcentre sur quelques classiques que j'écoute attentivement. Cette année, au menu entre autres, un vieux Beach Boys (Beach Boys’ Party) Un vieux Bee Gees (Trafalgar), un Wings (At the speed of sound) et un Electric  Light Orchestra, A new world record et le dernier Malin Plaisir, Prenons le large. Juste pour rappeller que ce duo produit une musique qui sent bon l'été, la douceur de vivre, et que l'écoute de son album, caressé par le mistral et à l'ombre des palmiers, un verre de ce que vous voulez bien frais à la main est l'un de ces rares moment de la vie ou le bonheur est palpable. Cette petit vidéo, enregistrée en compagnie de Laurent Dutrey, autre talent trop méconnu pour vous donner l'envie d'acheter ce disque et de prolonger ainsi un peu l'été.


Rendez vous le 1er septembre pour la suite des aventures de Sucrepop, Si vous souhaitez quelques lignes dans ces colonnes pour la sortie d'un album/EP ... il suffit de demander via le menu contact. Bonne vacances et à suivre ...

PS: Merci à tous les musiciens, internautes et autres surfeurs curieux, nos échanges me sont précieux .
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Date de création : 01/08/2010 @ 10:31
Dernière modification : 30/08/2010 @ 11:38
Catégorie : - Editoriaux-2010
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