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Sucrepop - Novembre 2010 - Annie nymphomanie
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Novembre 2010 - Annie Nymphomanie

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beatles_when_64.jpgIl aurait eu 70 ans le mois dernier. Et finalement, deux sur 4 simplement auront eu les sixty four annnoncés. 30 ans après sa mort, l'ombre des Beatles plane toujours au dessus d'une bonne partie de la musique d'aujourd'hui. A défaut de souffler 70 bougies, Yoko fait comme cadeau à John de ressortir sa discographie , du moins la partie écoutable. J'en parle plus en détails un peu plus bas dans la chronique de Stripped Down. Noël approchant, la grosse cavalerie sort du bois espérant finir dans les hottes de tout un chacun, et donc les semaines qui viennent vont voir quelques superstar y aller de leur opus, une première partie est à l'étude ci-dessous. Pour le ukulele, légère reprise après ma crise de flemmingite aiguë, 3 titres s'ajoutent à la déjà longue liste des grilles, une reprise d'Elton John, Empty Garden, peut être le plus beau titre écrit sur la mort de John Lennon, Yesterday, monument des qui vous savez et un titre de Claude François, Chanson populaire, pour satisfaire ceux qui ne jurent que par la chanson française. Une fois n'est pas coutume, la grille de ce titre a été, tant bien que mal, élucidée par moi et non issue d'une partition, certains seront peut être dubitatif quand à mes choix d'harmonisation. J'assume tongue. Quand au titre du mois,  il combine deux clins d'oeils simultanés, d'ou une réalisation à l'aveuglette peut être biggrin. Annie nymphomanie fait grandir la petite Annie des sucettes de Gainsbourg, et est arrangé, oh très modestement,  à la manière d'Electric Light Orchestra. J'ai donc donné une direction Mr Blue Sky à l'orchestration et me suit fait aider, dans le rôle de Louis Clark, par Pablo, autre fondu du groupe de Jeff Lynne, qui, en sus de créer quelques parties de cordes bien dans l'esprit, à joué le rôle de metteur en son de mon arrangement, lui même épaulé par Alvaro, guitariste made in Spain également, qui a posé quelques délicats arpèges sur Annie, Julie se chargeant comme d'habitude des vocaux, lead et back. Voici ci pour ce mois ci, en décembre, derniers titres avant l'album Nouvelles routes pour de vieilles chaussures à télécharger le mois prochain ! Qu'on se le dise dans les chaumières.

L'album en tête de gondole sur Sucrepop ce mois ci est de ces autoproductions qui font passer les majors pour les dinosaures qu'elles sont. Ode to William Bake de Fernand Pena c'est d'abord un bel objet. Pas un vulgaire CD commun,non, mais le résultat de plus de deux ans de boulot acharné pour un coffret de 16 titres, accompagné d'un livret de 52 (cinquantes deux !!) pages ou l'on trouve les textes du Sieur Blake, poète, musicien, dessinateur, graveur, leurs traductions françaises, les grilles d'accords, la biographie, des illustrations, sa place dans son époque et son influence sur la notre, et j'en passe, bref un boulot d'amoureux des mots et de la musique. Car ce n'est pas pour rien que le sous-titre de cet album est  Rock songs with word from the mind, car de rock il est indiscutablement question.  Les guitares signées Giovanni Riccobono ou Eric Ter, tricotent un entrelacs sonore de haute volée sur laquelle la voix rauque and roll de Fernand prend toute sa dimension. Cet album dont aucun anglais n'aurait à rougir est réalisé par un petit frenchy sans complexe, et pour respecter à la lettre l'esprit libertaire et de partage de son inspirateur, sur les 15 euros, seulement , frais de port compris, que vous coûtera ce disque, 2 iront servir la cause de l'éducation des pays trop pauvres pour bénéficier d'écoles dignes de ce nom. Si vous ne saviez qu'offrir à Noël, voilà de quoi joindre l'utile à l'agréable. En attendant la prochaine possibilité de paiement via Paypal, un chèque de 15 euros adressé à LéZarts 15 rue du 8 mais 1945 75010 Paris vous permettra d'entrer en possession de ce coffret.  blake.png
John_Lennon.jpg Après la sortie des albums de John remixés en 2000, voici les version remastérisées, saisissez la nuance, en attendant les probables versions remixtérisées dans 10 ans. La totale du John solo est donc à nouveau dispo, enfin presque totale, les disques expérimentaux  type, Two virgins ou Life with the Lions sont, heureusement, passés à la trappe. 11 albums Sous le titre Signature box, 8 originaux dont un double, plus un avec les singles et un album de demo. Consciente que cela n'apporte rien de plus à la légende, Yoko, en femme d'affaires avisée, convoque Jack Douglas, producteur du dernier album paru du vivant de John, Double Fantasy, et lui demande d'en fournir une version "dégraissée" des orchestrations made in eighties, un peu à la manière du Let it Be naked de Mc Cartney. Ou comment faire du neuf avec du vieux. et donc, Double Fantasy stripped down. Même pour un fan transi comme moi, totalement anecdotique.  Ce sont peut être les titres de Yoko qui bénéficie le plus de cette relecture, ses titres les plus accessibles il faut le noter, Kiss kiss kiss accentuant le côté orgamisque d'un Love on the Beat de Gainsbourg quelques années plus tard. En résumé, circulez y a rien à entendre. 
Il faut tout de même être un petit peu groupie dans l'âme pour décider d'écouter un album uniquement du fait de la présence du fils de George Harrison, Dhani, dans un groupe. Ben Harper et Joseph Arthur complétant le trio Fistful of mercy. Ajoutez à l'addition un Jim Keltner aux percussions, et vous tenez là une belle affiche, une affiche qui tient ses promesses. Plus west coast californienne que Liverpool côté influences, As I call you down comprend des morceaux ou les guitares acoustiques prédominent ainsi que les harmonies vocales à trois voix. L'album est plutôt doux, et hormis un Father's son gospellisant et un instrumental bluesy 30 bones, le reste est dans le même moule, mid tempo et séduisant. On pense parfois à America, pour cette atmosphère toute californienne. Ce disque est une heureuse surprise. Il devraient être en concert à Paris le 5 décembre, à la Cigale, un beau concert pour attendre l'hiver.
 
  Fistfull_of_mercy.jpg
 Eddy_mitchell.jpg Mr Eddy nous fait son Come back, titre de son nouvel album, qu'il annonce comme celui servant de support à ses adieux. Côté come back, c'est avec la qualité qu'il renoue, après le très moyen grand écran datant de l'année dernière. Restant bien dans les clous de ce qu'il sait faire le mieux, avec une forte touche de nostalgie à la clef côté textes. Pierre Papadiamandis, fidèle complice, est maître d'oeuvre de la plupart des compos et comme souvent, c'est à l'aulne de son inspiration que se mesure la qualité des album de Monsieur Mitchell. Ce cru 2010 est un bon cru, pas loin de rivaliser avec ses meilleures productions des années 80. Même la chanson signée Souchon Voulzy, L’esprit grande prairie, au texte sur mesure et à la musique qui sent un peu le réchauffée finit par convaincre. Humour, critique sociétale ou regard nostalgique sur sa jeunesse, il reste fidèle à ses qualités d'écriture, country, blues rock et boogie ancrant son territoire s'il en était besoin. Un album sans titre très fort mais sans les grandes faiblesses qui parsemaient trop souvent ses dernières productions.
Une bande de vétérans du rock, avec juste deux ou trois singles les ayant fait connaitre en France dans les années 70 - même si'l étaient très populaire aux USA - , sans albums depuis 10 ans, sortant un franchement bon disque, cela relève de l'improbable et c'est pourtant le tour de force que les Doobie Brothers (les frères pétards in french in the text) ont réussi avec leur World gone crazy. Retrouvant le producteur Ted Templeman, architecte du son, de leur premiers albums, ils proposent un album aussi ricain qu'il est permis de l'être, mais de haute tenue. Dès l'introduction A brighter day, single fourré au gospel qui pourrait décrocher un hit,  au titre éponyme qui pète la forme, en passant par la reprise de leur tout premier single, Nobody, tout respire ici la talent. L'éclectisme de styles qui les caractérise est au rendez-vous pour notre plus grand plaisir et quand Michael Mc Donald prend le lead sur Don't say goodbye on se croirait revenu au bon temps des meilleurs Steely Dan. Les papy prouvent qu'ils ont encore de la réserve.  Doobie_Brothers.jpg
Olivier_Figueroa.jpg Arrivé dans ma messagerie cet album d'Olivier Figueroa, Epuré jusqu'a l'os. Dès le premier titre, Squelette rythmique, on sent que ce gars là a le truc qui fait la différence. Sur une base  acoustique, l'olivier a greffé quelques pistes electro ou latines pour pimenter le tout avec une insolente réussite. Son site ne fourni aucune indication sur ce qu'il a déjà fait, ses influences; bref black out total sur quelque chose qui pourrait nous distraire des 11 titres qui composent ce disque. Pas un titre raté, un vrai univers, des textes qui parlent, des musiques qui chantent, va falloir compter avec cet Olivier là.

Des années Roxy Music, plus particulièrement de la période Avalon / Jealous guy, Brian Ferry n'a jamais pu, en solo s'en approcher vraiment. Hormis Slave to love, qui a laissé un instant croire que le dandy pop allait maintenir la flamme de cette pop limousine le reste de sa discographie oscille entre l'inutile et le dispensable. D'ou l'heureuse surprise que cette Olympia,  de loin son meilleur album, la barre n'était pas très haute non plus,  ou l'on retrouve de ci de là ses comparses de Roxy, mais également des membres de Radiohead, Primal Scream, Red Hot Chili Peppers ou des Scissor Sisters un Nile Rodgers et LE David Gilmour, bref un générique long comme le bras pour une pop classieuse, entre inspiration dance - le bien nommé titre d'ouverture You can dance - et titres plus éthérés. Song to the siren louche copieusement sur Slave to love, et le Brian d’enchaîner les morceaux comme si le temps et les modes n'existaient pas. Inamovible, un son aussi délicieusement daté que possible, et des compos sans panache mais sans ennui. Bref hormis la Kate Moss de couverture qui renoue un peu avec la tradition Roxy en plus soft, personne n'aura la tête à l'envers avec ce disque, mais tout le monde passera un agréable moment Brian_Ferry.jpg
Elvis-Costello.jpg Un nouvel Elvis Costello, c'est la surprise assurée. Par la diversité des styles abordés, par sa capacité a rater des albums ou au contraire à frôler l'excellence. Suite de l'honorable Secret, Profane & Sugarcane de l'année précédente, National Ransom, concept album sur la crise économique à travers les âges, surpasse son prédécesseur en éclectisme et en qualité pour faire de cet album son meilleur depuis une tripotée d'années. Certes on atteint pas ici les sommets d'Impérial Bedroom ou King of America, mais on flirte néanmoins avec les cimes.  T. Bone Burnett, complice sur pas mal d'albums, Les Imposters, Sugarkanes et autres Leon Russel tiennent leur rang et la voix identifiable entre milles de l'Elvis emporte le morceau. Qu'il rocke un peu My lovely Jezebel, se la joue country ou crooner, ça marche à tous les coups..
Je comprend la plaisanterie, ne suis pas, totalement, dépourvu d'humour mais j'avoue que là, je suis un peu décontenancé. Surtout à lire les dithyrambiques chroniques qui lui ont été consacré. Philippe Katerine, barré de chez barré, sort un album totalement indigent. Il chante mal, on le savait déjà. il parle faux, c'est déjà moins courant. En 24 titres, pas un pour en sauver l'autre. A l'image de la pochette ou il pose avec ses parents et qui a du conduire au suicide tout le service marketing de sa maison de disque, l'album n'est qu'auto indulgence, élevant le ridicule au rang d'art. Qu'il se fasse plaisir, après tout, quoi de plus naturel. Mais que qui que ce soit puisse trouver cet album intéressant, hormis les 3 posant sur la couverture, ça me dépasse. Des centaines de zicos avec plus de talent dans le petit doigt que ce gars là ne sortiront jamais un album et lui ...  plus mauvais album de l'année, haut la main.  Katerine.jpg

Babet.jpg Babet, chanteuse violiniste De Dyonisos sort son second album solo, Piano Monstre. Là ou le groupe est d'obédience rock, elle opte pour un profil plus chanson française, ou elle met en avant l’esprit de partage avec quelques duos dont Edouard Baer, Mathias Malzieu, Arthur H qui co-écrit un titre et Hugh Coltman. Porté par le single enjoué Je pense à nous, l'album quoique plaisant est un peu fade mélodiquement et manque d'un peu d'accroches pour vraiment convaincre.

Ce n'est même pas un vrai nouvel album mais pouvais je décevoir Pierre, patron officiel du site francophone de référence sur la blonde australienne http://www.olivianewton-john.frGrace and Gratitude Renewed, sorti en 2006 reviens paré de quelques nouveaux atours. Comme j'avais raté la sortie originale, c'est néanmoins une vraie découverte pour bibi. Le lifting n'est pas que cosmétique, un nouveau titre, des voix réenregistrées, deux duos, le fan en a pour son argent. Et le pas fan comme moi ? Franchement , c'est un bon disque. Doux, calme, reposant, bon, ok, elle a rarement fait dans le hard rock, mais si vous avez besoin d'un album serein, apaisant, d'une caresse sur la joue, d'une étreinte amicale, la voix d'Olivia devrait être le baume qu'il vous faut. En application quotidienne entre vos deux oreilles, cela fera de vous quelqu'un de mieux. Un bemol tout de même (pardon Pierre) Elle n'avait plus de sous pour une pochette correcte ? Bon Olivia, on se bouge le popotin, on décroche son téléphone, on compose le numéro de Jeff Lynne et on sort un vrai nouvel album ! Chiche ?  ONJ.jpg
Florent_Marchet.jpg Il y a longtemps qu'un artiste ne m'avait pas fait aussi bonne impression.  J'ai nommé Florent Marchet, J'avais raté Gargilesse et Rio Brazil ses deux premiers albums. Mais a voir son nom apparaître de plus en plus souvent dans diverses collaborations, et la lecture de chroniques favorables avait attisé ma curiosité. Courchevel tient les promesses que j'avais cru déceler. 11 titres aux couleurs pop chatoyantes, entre un Alain Souchon sous Voulzy et un Alex Beaupain côté noirceur du propos - Il réussi tout de même à placer un crash d'avion Roissy beau duo avec Jane Birkin, une noyade de gamins Narbonne Plage, un licenciement La charette, bref si la musique est légère, le propos l'est moins, et c'est ce contraste qui est intéressant et qui probablement lui ferme un peu les portes du grand public. Aussi bon qu'un Benjamin Biolay quand il se donne la peine de l'être et force un peu son talent, c'est principalement par les orchestrations - qu'il prend en charge -  qu'il se démarque. A suivre de près.
Paru au 1er semestre mais pas arrivé jusqu'à moi, je me rattrape aujourd'hui que j'ai pu mettre la main dessus. Clara Plume nous propose Les p'tits plaisirs son premier disque. Comme les Zaz et autre Karimouche, nous sommes dans une mouvance chanson française dite à texte sur des popsong sympatoches. Le titre éponyme a vite fait de tourner en boucle dans votre caboche, et comme il n'est pas le seul, on se fait un vrai gros plaisir à écouter tout l'album. L'homme texto plein d'humour,  La femme parfaite, l'emmerdante avec laquelle on ne s'emmerde pas wink, une vrai facilité a écrire de petites saynètes, à décrire des personnages avec les mots qui font mouche, sans céder à la facilité et toujours avec cette pointe de joie de vivre perceptible qui fait du bien à entendre dans cette époque si facilement morose cf l'optimiste Change. Une bouffée d'air pur.  clara-plume.jpg
Grand_Corps_Malade.jpg Et de 3 pour Grand corps malade, album qu'il a intitulé 3ème temps, quelle imagination ! Un premier album qui a pris tout le monde par surprise, mettant sous les projecteurs du grand public le slam, jusqu'à là là confidentiel, un second moins encensé, effet de surprise passé, même s'il recelait quelques beaux textes et celui ci dans la continuité. Nettement plus musical, même si Fabien ne chante toujours pas, slam oblige, un vrai effort de diversité dans les orchestrations en font son album le plus ré écoutable. en effet, de mon point de vue, une chanson de Grand corps malade, c'est comme une histoire de Pierre Bellemare, une fois qu'il vous l'a raconté, le besoin de l'écouter une seconde fois n'est pas si pressant, on en connaît le principal. Je lui trouve toujours autant de talent dans les sujets qu'il traite, L'éducation Nationale, déjà ancienne mais toujours aussi efficace, l'arrivée d'un enfant  -Définitivement - , sa propre histoire - 1er janvier 2010 - La mort - Nos absents ou plus léger,  un ami taxi, Rachid taxi, mais une fois entendu, apprécié, je n'y reviendrais pas. Plus proche de la littérature que de la chanson, on ne lit un livre qu'une ou deux fois en général, une chanson peut s'écouter des centaines.
Et un nouvel Elton, infatigable, qui nous gratifie d'un nouvel album, son compteur doit être  à plus de 40, cette fois ci en compagnie d'un de ses vieux amis, Leon Russel, second couteau des seventies quoique pianiste sur nombres de prestigieux albums, et de fait cet album, conçu un peu comme un sauvez Leon porte un titre qui colle bien à la volonté des deux géniteurs, The Union. Certes l'Elton est peut être un peu prédominant au vocaux et Taupin et lui signent la majorité des titres - quoique l'excellent single, If it wasn't for bad soit de la plume De mister Russel, mais ils ont fait l'effort d'écrire "à la manière" de leur invité, et le tout sonne comme l'un des tous meilleurs albums de la super star. Un son plus américain (Produit par T Bone Burnett, la country n'est pas oubliée), Elton avoue avoir abandonné la course aux charts, mais un titre comme When love is dying pourrait bien le faire mentir et puisqu'il décide de  faire des albums pour se faire plaisir. cela s'entend, et c'est pour notre plus grand plaisir à nous.  elton-john-leon-russell.jpg
My_Silly_Dog_Fish.jpg Il y a quelques années, du côté de Rouen, oeuvrait un groupe pop nommé Victoria qui proposait parmi les meilleurs titres que j'ai pu entendre sur la masse de disques autoproduits que je m'enfourne dans le cornet, qui leur aurait valu de faire partie du prestigieux tongue label Sucrepop, s'ils ne s'étaient sabordés avant même que je ne les connusse. De temps à autre, l'un des membres me contacte pour me donner des news de la suite. C'est donc le chanteur qui cette fois s'y colle avec my silly DogFish groupe tout récent sur le net. On reste bien entendu dans les mêmes eaux pop anglosaxonne, même si quelques morceaux proposés me paraissent moins ensoleillés, plus introspectifs. Il se dégageait de Victoria une insouciance, liée à la jeunesse peut-être, remplacée ici par une maturité plus sombre. Cela reste une musique attrayante, mais j'attends un plus grand nombre de morceaux pour me faire un avis définitif.
Il y a deux ans, j'écrivais quelques lignes sur Brune, jeune chanteuse dans le métro. Depuis la miss a fait du chemin, un album vient de paraître et le vent du Buzz souffle dans le bon sens. Mais entre quelques titres sous forme de maquette avec assez de charme pour m'interpeller et un album, il y a une marge et, dans l'intervalle, a t'elle progressé dans le bon sens. Qu'une major ait décidé de la signer est étonnant. Dans cette industrie sinistrée, je vois mal comment, sur la foi des chansons présentées ici, elle a pu convaincre quelqu'un. Pas de mauvais titres inécoutables non, mais du tout venant, une pop électro mille fois entendues et ressassées, qui forme un ensemble ni plaisant ni déplaisant, juste inodore, aussitôt écouté aussitôt oublié. Pour moi ça sera Blondie   Brune.jpg
Rod_Stewart.jpg Qu'il est loin de temps des Small faces et leur pro punk rock hargneux. Le Rod Stewart, rangé des voitures depuis un bail,  balance son cinquième volume, The great american songbook, piochant dans les standards jazzy tant de fois joués, pour en délivrer des versions ni pires ni meilleures que celles des copains. Et allons y pour une resucée d'Ive got you under my skinI've Got The World On A StringSunny Side Of The Street et autre Fly Me To The Moon. Transformé en crooner de Last Vegas, il assure certes, les ventes sont au rendez-vous, mais quel manque de prise de risque. On m'objectera qu'il a déjà donné et qu'il est temps pour lui de prendre sa retraite tranquille. Pas faux, et il faut reconnaître qu'il est efficace dans son style.
Un album de Veronique Sanson, c'est toujours un petit évènement. D'abord parce qu'ils se font rares, 5 ans depuis le très critiqué Longue Distance, et puis parce qu'elle a cette aura des grandes dames de la chanson francophone. Problème de santé, panne d'inspiration, les news d'elle ces derniers temps n'étaient pas des plus réjouissantes. Plusieurs Lunes, l'opus 2010, est un travail collectif, plus de la moitié des 14 titres sont signés ou co-signés par d'autres plumes. Ce disque est paré de quelques couleurs latines, pas vraiment une nouveauté pour elle, mais pas le style dans lequel je la préfère. La nuit se fait attendre d'ouverture est plus proche d'un Danny Brillant de ce que j'attendais d'une Sanson. Je veux être un homme renoue un peu avec sa patte, piano, voix, sans être un grand titre, ça le fait. Côté voix, j'avais quelques appréhensions, rien à dire, ce timbre unique mi rock mi rien d’autre qu'elle est toujours  redoutablement efficace. Au final l'album ne marquera pas les esprits ni son temps, pas de chansons monuments comme elle a su tant en faire, mais l'album d'une amie dont on sait qu'il a du être difficile à mener à son terme, et qui propose ce qu'elle sait le mieux faire. Merci Véro. 
 
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Angus_Julia_stone.jpg Second album pour les deux australiens Angus et Julia Stone, Down the way est son nom. Une pop sous influence folk, une chanteuse à la voix envoûtante, des cordes, des guitares et pas mal de douceur voilà le programme que le frère et la soeur nous concoctent. Quelques titres au potentiel radiophonique indéniable (Big jet Plane pour ne citer qu'elle), la ballade d''un peu plus d'une heure en 13 titres, n'est pas lassante une seconde, les paysages qu'ils nous font visiter ont tous ce petit quelque chose qui accroche, au détour d'un arpège  de piano - I'm not yours - ou des 7 minutes et quelques de Yellow brick road. Une belle occasion de découvrir un bout d'Australie
Un qui sort encore moins d'albums que les Stones - je parle des Rolling là et pas des australiens de la chronique juste au dessus - c'est leur guitariste Ronnie Wood. I feel like playing est son 7eme si je ne m'abuse, et le premier depuis 2001. Si vous aimez le blues rock façon seventies, vous n'allez pas être déçu. du Mi Stones Mi Clapton  Why You Wanna Go and Do A Thing Like That For d'introduction au ZZ topien Things about you (merci  Billy Gibbons) en passant par le single Lucky man, les guitares dépotent, la voix, le point faible du Ron passe l'examen avec succès avec quelques intonations dylanienne à la clef et ont tient là au final un album à l'ancienne que tout fan des Stones va se faire un plaisir d'écouter en boucle en attendant que les glimmers twins décident - ou non - de se rabibocher ou aient besoin d'un peu d'argent de poche. En tout cas, le meilleur album des Stones depuis des lustres.  Ron_Wood.jpg
Elodie_Frege.jpg Pas d'à priori sur Mademoiselle Elodie Frégé, et même sa collaboration sexy avec Benjamin Biolay m'avait plutôt tapée dans l'oeil. La fille d'à côté, son nouvel album ou elle s'est le plus impliquée, tant dans l'écriture des textes ou musique que les arrangements, bref son album à elle cette fois. et bof. Un peu transparent le disque. Pas de trucs vraiment accrocheurs, de chanson que l'on fredonne, sans y penser. Le single La belle et la bête montre d'indéniables efforts pour convaincre mais n'y arrive que partiellement. Le titre éponyme est de la même eau, c'est bien fait, mais le soufflé retombe vite, peut être son timbre de voix qui ne m'accroche pas plus que cela. Le disque d'un seul après midi. 
21eme album pour Joe Cocker dont le timbre de voix continue de faire merveille. Hard Knocks compile 10 titres royaux, parfait écrin pour sa voix. A noter que, fait rare pour lui qui c'est fait principalement un nom sur de détonantes reprises, hormis le dernier morceau, I hope, des Dixies chicks, tous les autres sont des morceaux originaux. De la ballade impeccable Unforgiven au très soul So it goes, en passant par le presque FM Runaway train, mon titre préféré, tout tombe au millimètre. Du job de pro, sans une once d'aspérité mais d'une redoutable efficacité, le Joe Cocker nouveau est là et c'est un grand cru.  Joe_Cocker.jpg
The_Rebel_of_Tijuana.jpg En début de cette année, cf chronique de mars 2010)  les Rebel of Tijuana proposaient un premier EP façons yéyé , entre Dutronc(jacques) et Nino Ferrer, chanté partiellement en français. Virage sur l'aile, avec leur nouvel album Where did this trip go wrong ? ou la tendance garage s'accentue fortement, orgue en tête, chant exclusivement en anglais, bref un rock classique dans sa forme mais si peu en valeur aujourd'hui. Les bougres sont doués et ça pète le feu, ça flambe de toute part.  Si les compils Nuggets vous causent un peu, ces rebels devraient mettre le feu à vos souvenirs. 
Guillaume Grand c'est avant tout une voix, erraillée, écorchée, qui lui donne une immédiate identité. C'est également un titre pop folk qui glisse sur les ondes depuis quelques mois, Toi et moi. On retrouve les deux, voix et chanson, sur son premier album L'amour est laid . L'amour semble d'ailleurs au centre des préoccupations de ce jeune homme donc je ne sais pas grand chose, son site web étant quasi muet sur ses origines et ses influences. 12 chansons, un peu uniformes dans le traitement, portées par cette impressionnante voix qui permet d'emporter le morceau. Pas l'album de l'année, mais avec assez de talent pour penser qu'avec un peu de temps et de maturité, il ne finisse par en pondre un.  guillaume_Grand.jpg
kingsofleon.jpg King of Leon, c'est ce qui se fait de mieux dans le style rock pour grand public. Après deux albums plus roots et un carton avec le 4eme, pas FM mais presque, Come around  sundow est présenté comme le retour au sources. Reste à savoir des quelles.  L'album est sacrément bien foutu, avec son lot de rock saignant (Money), ses titres plus blusy (The End), ses hits (Radioactive, Mary), ses ballades (Pickup Truck) bref les frères Followill ratissent large sans jamais putasser. Me font penser à des U2 made in Nashville. aujourd'hui sans réelle concurrence sur le créneau gros rock qui tâche, ils surfent sur un succès mérité, ou l'on ne trouve aucune trace d'originalité, mais un beau boulot efficace (le solo de Mary est superbe) et c'est déjà beaucoup.
 
Dezmona c'est une histoire belge. d'Anvers pour être précis. Un site web aussi sombre que la pochette de leur album Hilfe kommt. et sacrément mal foutu pour l'internaute de base. Ils sont sensé allier musique traditionnelle et gospel, l'alliance d'un contre-bassiste et d'un chanteur à la voix "particulière" marque l'acte de naissance de Dezmona. Ajoutez y un accordéoniste et un pianiste, quelques choeurs féminins et vous aurez une vague idée de ce à quoi vous attendre. Côté voix, le timbre quasi androgyne de Gregory Frateur est à coup sur un élément différenciant, il m'évoque un peu celui de David Surkamp (Pavlov's dog). Pas trop de référence à quoi me raccrocher sur ce disque, la pop est à quelques années lumières, et le single Carry on quoique intriguant me laisse un peu sur ma faim, sorte de Symply Red de la grande époque. Indéniablement original sans être hermétique Dezmona.jpg
Louis_Chedid.jpg Un nouveau Chedid. Louis je précise. Quoique le fiston soit totalement impliqué dans cet album au nom fleuve, On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime. Et de l'amour ce disque en regorge. Du premier single Tu peux compter sur moi, en duo vocal avec M au titre éponyme an passant par Maman maman, ballade douce amère sur l'écart entre les générations ou sur une histoire d'amour enfuie Quelle belle histoire, juste le Louis qu'on connait, serein, lucide, bon, tendre pour des chansons gentiment folk ou lui et Mathieu tricotent des orchestrations doucement folk, avec cette qualité sonore, cette attention portée aux détails qui est sa marque de fabrique. L'humour, noir, n'est pas laissé de côté,  Chat noir ou Crok-mort en sont les dignes représentants. Dans un style inchangé, intemporel, Louis Chedid nous propose l'un de ses albums les plus réussis de sa pourtant longue sinon prolifique carrière. Après le Soldat Rose, il faut croire qu'il est en veine d'inspiration, pourvu que ça dure et que le prochain album ne se fasse pas attendre aussi longtemps. En attendant profitez de celui et n'oubliez pas, je vous aime ...
Un 7 titres dans ma boite au lettres, Tysran. Jamais entendu parler, un site web chiche en info, la bio accompagnant l'album retrace un itinéraire plutôt orienté rock électrique musclé, pour arriver à ce mini album acoustique sous influence Johnny Cash. Des chansons donc assez dépouillées, plutôt intimistes et mélancolique, qui se marient bien avec la voix du chanteur, Hey Girl ou son & daughter ont même un potentiel radiophonique certain. Tysran semble né du mauvais côté de l'océan car à coup sur, ses petites chansons auront du mal à se faire une place ici alors qu'elles sont idéales pour la bande son d'un film ricain.  Tysran.jpg
Patrick_Fiori.jpg A l'unanimité, grand prix du jury 2010 de la meilleure imitation de Jean Jacques Goldman. L'instinct masculin, nouvel album de Patrick Fiori, inclut en effet un inédit du reclus volontaire que le Patrick interprète en copiant tous les tics vocaux du patron. Comme la chanson n'est qu'un Nième démarquage d'une précédente compo, ça accroche l'oreille mais lasse vite. Pour le reste du disque, de bonnes chansons bien  chantées, bien écrites, un honnête album de variété, auquel il manque un peu de punch, de mordant pour marquer les esprits. est-ce la présence comme auteur de Lionel Florence, mais le tout sonne comme un album d'Obispo sans Obispo . Nul doute qu'il rencontre un bon succès, la réalisation est au cordeau et côté chanteur l'animal se pose là. Manque de meilleurs compos
Ben Sidran est un pianiste de jazz. Après la sortie de son dernier album Dylan Different, paru l'année dernière (chronique ici), la logique tournée s'en est suivie et voici un live enregistré à Paris au New Morning, Ben Sidran European quintet. Jazz, Dylan, a priori deux bonnes raisons pour ne pas figurer dans ces pages. Mais comme pour la version studio, le talent de l'hôte, le plaisir que prennent  - et donnent - les musiciens, la relecture complète des morceaux du Zim, la présence de Rodolphe Burger en Guest, concourent à la qualité du tout. bon, je n'ai jamais été fan d'albums live, cet album ne changer pas la donne, mais écouter d'excellents musiciens ne peut pas être une mauvais expérience. Si vous êtes un peu réticents, au jazz, une bonne occasion de changer d'avis, si vous aimez le jazz, un bonne occasion de découvrir les chansons d'un des personnages les plus influents du rock.  Ben_Sidran.jpg
Cocoon.jpg Après le carton plein du précédent album, Chuppee en boucle dans tous les Ipod (merci la pub), les deux de Cocoon étaient dans le collimateur. et donc Where the oceans end. Concept album plus ou moins barré, le pich, je cite wikipedia "cet album raconte l’histoire d’un garçon qui rencontre une baleine millénaire prénommée Yum Yum qui avalerait les cauchemars et les problèmes des gens pour recracher du bonheur."  Barré je vous dis. Côté zic, on ne change pas une équipe qui gagne, folk acoustique, ukulele, la voix de Mark devant, la Fée Morgane à la tierce le suit comme son ombre - enfin elle chante lead sur Dee doo, accentuant du coup le côté pop  et récidive avec le mélancolique et très beau In my boat , probablement le plus émouvant morceau de l'album ou l'orchestration un poil plus étoffée leur sied à merveille -  Super Powers est sans doute le morceau le plus single du disque, enjouée et mélodique. Pas de révolution pour ce second disque, logique,  Cocoon  assoit son style de belles manières, un côté Weepies made in France qui leur va bien.
Dans la série j'ai testé pour vous, Sister Hazel et leur dernier disque Heartland Highway. Jamais entendu parler d'eux auparavant, sur wikipedia il est indiqué qu'il font un folk rock pop extrêmement mélodique avec des parties acapella. Moi, je pense Eagles, America, Firefall, et je tente ma chance. Bon, c'est nettement plus électrique que les sus cité, sans être du rock pur et dur non plus. Étrangement 4 des musiciens se sont partagé les 12 compos à part égales, histoire d'éviter les tensions, et malgré tout l'album garde une certaine unité sonore. Il y a le titre musclé et son riff efficace, She's got a hold on me, la ballade déchirante, The saddest song, un zeste de country par ci, un doigt de blues, comme la photo de la pochette et le titre le laissent entendre, c'est de la musique pour rouler cheveux au vent au volant de sa Chevrelet à travers les grands espaces américains. Au Pré Saint Gervais, Seine st Denis, ça le fait moins.wink 
 
 Sister_Hazel.jpg

En mai, je présentais en première ligne Aurore et Michel Nicolle avec un titre qui m'avait collé le grand frisson, Trois mois. Pas de disque, quasi aucune info sur elle, juste une certitude, ils avaient fait fort.  Récidive ce mois ci avec Bang bang, clippé ci-dessous. Pas la reprise de Cher, un titre original, le Michel en signe paroles et musique. et quelle !! Ca commence avec des choeurs à fondre, un arpège de guitare dans la plus pure tradition sixties, et quand la voix de la belle coeur.gif entre c'est en plein coeur. Un refrain imparable, une orchestration millimétrée, un bijou vous dis-je. Cette Aurore et lui ont toutes les cartes en main pour exploser, pour peu qu'ils aient assez de matos pour un album complet du même tabac. Contrairement à ce que j'écrivais la dernière fois, please ne vous pressez pas, ne ratez pas votre coup et conservez le même niveau. Aurore, je suis fan !


Rendez vous le 1er décembre pour la suite des aventures de Sucrepop, Si vous souhaitez quelques lignes dans ces colonnes pour la sortie d'un album/EP ... il suffit de demander via le menu contact. Bonne vacances et à suivre ...

PS: Merci à tous les musiciens, internautes et autres surfeurs curieux, nos échanges me sont précieux .
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Date de création : 24/10/2010 @ 11:55
Dernière modification : 28/11/2010 @ 17:56
Catégorie : - Editoriaux-2010
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