Le nouvel album est en écoute et téléchargement gratuit ici.
DiscoPhil
ELO
Cheap Trick
Alain Souchon
Status Quo
Michael Franks
Bijou
Klaatu
The Sinceros
Blondie
Laurent Voulzy
Splinter
France Gall
The Doors
Les innocents
Fragile
Rainbow
Abba
Michel Berger
Pop connection
Label Sucre
Chroniques CD
Concerts
C
D
M
S
CDthèque
60's - Sixties
70's - Seventies
80's - Eighties
90's - Nineties
XXI siècle
Coups de coeur
Editoriaux
2006
2008
2009
2010
Ukulele
Débutant
Facile
Confirmé
Le concept
Le matériel
Les stats
La préhistoire
Articles-Interviews
visiteurs
visiteur en ligne
DES DATES, DES MOTS, DES NOTES... |
|
infos collectées par les membres du forum des Gens d'Avril, compilées et remises en mots par JMC. Sources diverses, presse écrite et radio. Ne vous attendez pas à des révélations fracassantes ou à des détails de sa vie privée, qui est, euh, privée, quoi. C'est juste une petite chronologie du héros-héraut. |
DES DATES : 18 décembre 1948 : naissance à Paris 1958 : Nogent sur Marne 1963-1966 : premiers groupes du lycée 1967 : quitte l’école 1968 1969 : service militaire 1970 : admission à la Sacem 1971 : contrat RCA 1972 : premier 45 tours 1973 : deuxième 45 tours 1974 : « J’ai 10 ans » avec Alain Souchon 1976 : quatrième et cinquième 45 tours 1977 : le tandem Souchon Voulzy avec l’album « Jamais Content » « Allo Maman, bobo » etc. Et l'incroyable « Rockollection » 1978 : 45 T Bubble Star 1979 : premier album, le cœur grenadine 1983 : premier voyage en Guadeloupe et deuxième album, Bopper en larmes 1984 : 45 T « Désir, désir » 1985 : 45 T « les nuits sans Kim Wilde 1986-1987 : 45 T « Belle Ile en Mer, Marie-Galante » 1990 : participation au disque collectif Pour toi, Arménie ; « Belle Ile en Mer, Marie Galante » élue chanson francophone de la décennie 80 aux Victoires de la Musique 1992 : 3ème album Caché derrière 1993 : Casino de Paris (23.03 / 10.04), tournée (3.11 / 4.12) puis Zénith (6.9/12) 1994 : album live Voulzy Tour 2001 : 4ème album Avril couronné par une "Victoire" de la Musique, le 9 mars 2002 !! En cours de mise à jour ! |
18 décembre 1948 : Comme ça vous saurez quand lui envoyer des cartes d'anniversaire... Naissance à Paris (18e) de Lucien Voulzy, ben oui, il s'appelle comme ça, à l'époque, comme Gainsbourg, qui lui aussi, changera de prénom pour signer ses titres. L'histoire dit que le papa est resté aux Îles et que la maman est danseuse. A la fin des années 50, installation à Nogent sur Marne. Le p'tit Lucien fait partie des Cœurs Vaillants et fait des colos avec son pote Christian Vander, futur batteur et leader de "Magma". Il découvre la musique moderne avec Little Richard et Ray Charles. S'essaie un temps à l'harmonica avant que le Père Noël, (en 1963 ?) bien inspiré, n'ait l'idée de lui apporter... une guitare. Les Shadows font swinguer les radios avec "Apache" et tout le monde veut être Hank Marvin, costard impeccable et Stratocaster étincelante. Et voilà notre héros, futur guitare héraut, qui passe tout son temps sur l'instrument qui devient une sorte d'extension naturelle du bonhomme. Une passion, quoi. Les premiers groupes, au lycée, au sein desquels il tiendra souvent la basse. Puis découverte des des monstres sacrés de l'époque : Beatles, Beach Boys, Stones. Les "Ellence", groupe dans lequel il joue, font des reprises et commencent à décrocher quelques engagements. Des bals de mariage, de Nouvel An, etc. Parallèlement, l'enfant des îles découvre d'autres styles de musique, au travers de l'étude de l'instrument : le classique, le jazz, la musique brésilienne et Brassens. Il intègre le Mark Robson Sound, en 1967, en tant que guitariste. Pour un son plus abrupt, plus roots ou rock'n'roll que ce qu'il pratiquait. Il est présenté au producteur des Charlots (eh oui, vous vous souvenez ?...), Christian Fechner, qui l'auditionne et lui propose une première maquette. Passe le service militaire à Orléans, où il se verra confier la direction de la fanfare du 2ème Régiment de Hussards... ![]() C'est dans cette période qu'un des titres de sa maquette réalisée par Fechner est choisi par un groupe poulain du producteur. Le titre est enregistré, ce sera le premier titre de sa carrière. Libéré des "obligations militaires", il monte un nouveau groupe "Le Temple de Vénus". Puis, en parallèle, fait la rencontre de Pascal Danel, alors à la recherche de musiciens. Commence pour lui une autre approche du milieu professionnel de la musique. Il dirige les musiciens du chanteur jusqu'en 1974. En 1970, le "Temple de Vénus" enregistre son premier 45 tours et le petit gars de Nogent signe les deux titres. C'est l'entrée en SACEM, comme les grands... Split du groupe l'année suivante. Mais on lui propose un contrat chez RCA. Il signe alors la musique d'un film érotique, ce qui lui assurera, outre l'expérience, un peu de sécurité financière. Au passage, il pose de côté son prénom de naissance pour adopter celui de Laurent. S'ensuivent alors quelques 45 tours qui ne rencontreront pas franchement le succès. Entre 500 et 1000 exemplaires vendus pour chacun, selon ses dires... En 1973, la rencontre avec Alain Souchon, lui aussi artiste RCA, qui patauge un peu, malgré le talent qu'on lui connaît... C'est probablement cette rencontre qui est la clé de voûte du succès des deux artistes. Laurent travaille dans un premier temps comme arrangeur, puis les compères écrivent ensemble. Leurs signatures deviendront quasi-indissociables. Et c'est la "bombe" Souchon qui déboule dans notre paysage audio avec "J'ai dix ans", puis, par la suite "Bidon" et "Jamais content"... En 1977, c'est l'explosion de l'ex-Lulu, pas encore Lolo, avec le méga-tube concentré de tubes "Rockcollection". Des tonnes de singles et maxi vendus en France et dans le monde. Et les radios chantaient... Il n'est plus simplement le compositeur et arrangeur attitré de Souchon, il est devenu Laurent Voulzy. Et nous, on est vachement contents qu'il arrive, avec ses belles guitares, son sourire et ses boots blanches, on attendait un truc comme ça depuis un moment : un musicien-chanteur pop français. Tout simplement parce qu'on n'en avait pas. Les années qui suivent, Laurent confirme l'essai : il aligne tube sur tube, le public prouvant une fois de plus qu'on peut faire de bonnes chansons et en vendre des quantités phénoménales. Et ça doit être agaçant pour le reste de la profession ![]() Le gars prend son temps, c'est chose maintenant admise. Il peaufine, il affûte. Il choisit ce qu'il va poser sur l'album ou le single. N'a-t-on pas lu que le mix de "Le soleil donne" avait duré sept mois ? Tout en travaillant parallèlement à l'album "Ultra Moderne Solitude" de l'Oncle Alain... Trois albums de Lolo Star entre 1979 et 1992... On pourrait considérer que c'est peu. Ouais, on pourrait... Mais on a autre chose à dire. Et il fait comme il veut. Au bout du compte, on ne se plaint pas, ça nous laisse le temps d'écouter ses titres au fil des ans, de les redécouvrir et de les associer à des évènements de nos vies. Et gentiment, pour nous faire patienter, il nous envoie entre-temps les bulles magiques que sont ses incroyables singles. Le souci d'un artiste comme lui, c'est de réaliser une compilation, un best of : il manquera forcément des choses si l'album ne fait pas au moins 30 plages... "Caché derrière", paru en 1992, recevra la Victoire de la Musique du meilleur album et meilleur réalisateur-arrangeur. Une tournée suivra et un bien bel album live en sera le reflet. Laurent nous fera ensuite patienter jusqu'à ce 3 décembre 2001, date à laquelle on a pu coller dans nos platines le CD "Avril". Et évidemment, c'est parfait. "Avril", hop-là, récolte une Victoire de la Musique... Meilleur album !! Suivent les tournées, 2002, 2003 et heu, 2004... et 2005 ? Chouette, alors ! Pour le coup, Lucienne est vraiment devenue américaine. JMC février 2005 En cours de mise à jour - Août 2008
|
Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !