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Sucrepop - Décembre 2010 -Les métastases de l'amour
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Décembre 2010 - Les métastases de l'amour

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rock_christmas_.jpgVous l’aurez noté grâce à l’illustration ci-contre, le titre du mois de décembre est à tendance rock. Méchamment rock ! Une fois par an, Sucrepop endosse son perfecto, passe chez le tatoueur et sort les grosses guitares (cf Plus haut, Chercher de l’air, Soldier of fortune). Pour que Jekyll se transforme en Hyde il faut une potion, ici c’est Slobo, ci-devant guitariste d’Atom qui en fait office. Je lui confie une maquette et la citrouille devient carrosse. Tout le boucan des Métastases de l’amour est donc à mettre à son actif, gloire lui soit rendue. Tout le boucan ? Non. Reste la voix, et bonus spécial Noël elles sont deux à avoir tentées l’aventure. D’un côté Didier, guitariste du groupe de Slobo lui-même guitariste du groupe de Didier. Cherchez pas, c’est comme les histoires de famille, compliqué cry. Donc, voix de rocker pur et dur, énergie maximum, il balance la sauce et ça tache. Du boulot de pro, 1000 mercis à lui pour s’être prêté au jeu et avoir répondu aussi rapidement présent. En face, Laura, bien connue des services de police Sucrepop, qui nous livre la version féminine du même titre. Ca arrache sévère aussi, les cordes vocales souffrent, mais c’est ça qui est bon. Rendez-vous sur cette page pour vous en prendre plein les oreilles et surtout, c’est à écouter fort, Play loud comme ils disent au pays du rock and roll.
Mais, me diront les plus fidèles, Julie, ou qu’elle est passée ? Et bien histoire de vous gâter et pour la sortie de l’album pour Noël nous vous préparons deux autres titres, une reprise et un made in Sucrepop, mais, chut ! c’est une surprise.
Pour les autres nouveautés, avant d’aborder les nombreuses chroniques de disques qui rempliront vos hottes à Noël, une petite revue. Le site des Gens d’Avril, consacré à Laurent Voulzy étant voué à la mort certaine puisque non renouvellement du nom de domaine, j’ai décidé de ne pas le laisser s’ajouter à la longue liste des sites disparus et il est dorénavant hébergé sur Sucrepop rubrique GDA. Toujours dans un esprit de sauvetage, j’ai ouvert une nouvelle rubrique , La boîte à vinyls, ou seront mis en ligne des albums ou 45T devenus introuvables que je vais numériser, nettoyer du mieux possible et mettre à disposition. Un seul album pour le moment, Hot Pickups d’Arlen Roth, mais d’autres à suivre rapidement. Dans la foulée, je suis passé webmaster du site Lezarts.info pour Fernand Pena, qu’évidemment je vous incite fort à aller visiter. Dernier point, et non des moindres, une nouvelle grille de Ukulele vous est proposée, Quelques mots d’amour de Michel Berger. Voilà, je vous abandonne pour ce mois ci, l’album 2010 de Sucrepop, l’intégrale de nos enregistrements de cette année, Nouvelles routes pour de vieilles chaussures sera en téléchargement gratuit il va de soi, à compter du 24 décembre, en attendant je vous souhaite d’excellentes fêtes, soyez sage, il n’est pas trop tard et rendez-vous en 2011.
 

Le premier album de Laurent Gatz était placé sous l’empreinte de Michel Berger, Véronique Sanson, deux tubes, enfin qui auraient du en être si la vie était juste, à la clef et une belle carte de visite. Quelques scènes plus tard, La qualité des éléments, deuxième livraison, Monsieur Gatz récidive. 16 titres au compteur, nous en avons pour notre argent ou l’évolution tant sur le plan sonore que sur celui celui de l’orchestration ou de la composition
se mesure en années lumière. L’influence des deux sus citées est digérée, assimilée, et si, de loin en loin, il en reste quelques échos familiers, la personnalité de Laurent s’affirme, pour notre plus grand plaisir. Les compos prennent de l’espace, se développent, les arrangements se diversifient, ainsi que l’instrumentation, même si le piano reste le guide principal. Et côté textes, il n’est pas en reste, un gars qui écrit, "pour qu’elle s’envole de temps en temps j’ai même bâti ma maison sur du vent" ne peut qu’avoir toute mon admiration. Ayant pris l’excellente décision ne pas se lancer dans la course à la puissance sonore qui est la règle actuelle, en utilisant la compression à outrance, on retrouve avec cet album toutes les nuances qui font que la musique s’écoute et n’est pas intrusive, bref on redécouvre le plaisir de se laisser emmener dans l’univers d’un artiste. La qualité d’un disque sont la somme des ces éléments, c’est toute la leçon que nous donne Monsieur Laurent Gatz
Laurent_Gatz.jpg
Julianna_Raye.jpg L'album Dominoes de Julianna Raye est sorti il y a plus d'un an. Mais fout il donc t'il dans la sélection de ce mois ci ? C'est que je l'avais raté. Faut dire que la demoiselle est discrète, quoique bénie des dieux. Un premier album en 1993, Something Peculiar, produit par rien moins que Jeff Lynne - mais comment a t'elle fait cry, un second dont je ne connais rien et ce petit dernier, au parfum bossa nova, ou l'on retrouve l'un des mes chouchous, Bill DeMain de Swan Dive dont elle reprend au passage le titre Until. Donc, même esprit que l'album des sus nommés, une jolie voix, des mélodies pleines de douceurs,  un régal pour les oreilles dont je ne me lasse pas, mon album de chevet évidemment. Vous craquez aussi ou votre ami(e) est fan de bossa ? La boutique des cadeaux c'est par ici. quoique ancien l'album est nominé aux Independant Music Award dans la catégorie concept albums.
un premier album au succès phénoménal et mérité, un second, toujours difficile dans ce cas de figure,  prévisiblement un ton en dessous, quoique recelant de bons titres  et déjà le troisième, Some Kind of trouble, la carrière météorique de James Blunt va t'elle se crasher ici ? L'album démarre plutôt bien, le premier single et titre d'ouverture, Stay the night a toutes les composantes pour squatter les ondes cet hiver. Dangerous qui le suit a un arrière goût Bee gees qui n'est pas pour me déplaire. 2 titres, deux hits, mission accomplie, le soldat Blunt peut se reposer. Et c'est heureusement ce qu'il ne fait pas. les 10 titres restants, sans faire aussi fort que ce départ sur les chapeaux de roues tiennent bien leur rang, sans forcer sur son talent, le James fait son Elton John avec efficacité. Côté prise de risque c'est le zéro absolu, mais au moins la garantie d'avoir de bonnes chansons à se mettre entre les tympans.    James_Blunt.jpg
 Expo.jpg Expo est le pseudo sous lequel a choisi d'évoluer John Lane, entouré d'une pléthore d'amis. Bon, visiblement, le John a été sur exposé à la lumière du maître Brian Wilson. Irradié même. Dès les premières secondes, difficile de ne pas penser qu'il a barboté des chutes de studio de Pet Sounds. C'est tout de même vous dire le niveau de qualité et de sophistication de ce She sells sea shells (imprononçable ce titre). Prenez le single Kathy Why, si l'esprit de Caroline no ne plane pas au dessus je suis Hendrix. Et l'orgue de Ghost of Montreal n'aurait il pas quelques liens de parenté avec Good Vibrations ? Les harmonies vocales s'empilent, les voix changent au gré des morceaux (le John semble avoir beaucoup d'amis), le nombre d'instruments différents utilisés dépasse l'entendement, bref Pets sounds vous dis-je.  Donc il n'y a pas photo, si vous êtes fans des garçons de la plage, ce disque, téléchargeable au prix qu'il vous semblera bon d'y mettre, est un must have.
Dans la série, mais pourquoi on nous cache toutes ces pépites, un autre bijou pop connu du seul cercle des grands initiés à la pop de qualité. Moi, c'est un membre de la confrérie des fans d'Elo qui m'a mis sur leur piste. Secret Powers porte parfaitement son nom, secret il le sont (enfin l'était puisque les voici au grand jour tongue) et quand aux pouvoirs ... Ecoutez moi I'm so in love .. pop parfaite. tout ce disque n'est qu'un catalogue de popsongs entre Electric Light Orchestra, Les Beach Boys, Jellyfish et autre pop addicts, chaque chanson cumule les petits trucs accrocheurs, piano, basse, guitares, harmonies fermement plantées dans les seventies, Shmed Maynes, la tête pensante derrière Secret Powers réalise là un superbe album et Lies and Fairy tales (mensonges et contes de fées) rentre haut la main dans le top des meilleurs albums 2010 catégories pop  Secret_Powers.jpg
Asa.jpg au XXème siècle, Asa était était un indice de sensibilité pour la photographie, au XXIème, c'est de sensibilité à la soul qu'il est question., Beautiful imperfection, second album de la nigérienne en fait la parfaite démonstration. Alors que son premier album; unanimement encensé, m'avait laissé de marbre, celui ci est une vraie réussite. Dès le Why can't we d'introduction, on sent que la jeune femme a muri, elle propose des titres plus ancré dans les racines de ses aînés et ça le fait. Une voix au timbre légèrement voilé, des compos que l'on se retrouve à siffloter en mois de temps  qu'il n'en faut pour l'écrire, des orchestrations alliant la soul des goldens sixites au son d'aujourd'hui, ça donne du hit comme Be my man, de l'or en barre, de la chair à hits parade. Et quand elle décide de vous charmer en douceur, elle dégaine l'arme fatale, Dreamer girl, un fondant au chocolat pour les oreilles, si cette analogie vous parle. Imperfection je ne sais pas, mais Beautiful, sans aucun doute  .  

Grégoire est le plus célèbre des autoproduits, enfin des produits par des autoproducteurs pour être plus exact. Après le carton plein de Toi + moi, voici l'heure du tant attendu et tant redouté second album. Resté fidèle à My major Company, il faut le noter, Le même soleil reprend l'histoire là ou il l'avait laissé. Pour être exact, s'il n'avait pas changé le titre de ce disque, on aurait pu le confondre avec le premier. C'est exactement le même. Bon, pour faire bonne mesure, il a invité Jean Jacques Goldman,  qui a accepté confused, pour un duo dont l'impression première est qu'ils ont oublié de le mettre dans la bonne tonalité. Nul doute que ce disque ce vende bien, bon timing de Noël oblige, nul doute également qu'il marche moins bien que le précédent, pas assez de bons titres cette fois, plus d'effet de surprise, allez, on va lui laisser le bénéfice du doute et tout miser sur le prochain. Gregoire.jpg
Pavlovs_dog.jpg sur la base de quoi devient on un groupe culte ? Un groupe que seuls quelques initiés connaissent, le style de fan club qui donne l'impression d'appartenir à une secte. C'est un peu le cas de Pavlov's dog, groupe américain qui 'navait pas sortie de disques depuis allez, 30 ans ? Reprenons, soit un premier album Pampered menial paru en 1975, dans la mouvance progressive, porté par une étrange pochette,, la voix pour le moins particulière de David Surkamp et un "hit"Julia. Un second l'année suivante, encore plus anecdotique. Point barre. Le 3ème album, quoique enregistré ne fut pas sortie à l'époque. Et allez savoir pourquoi, cela a suffit pour qu'une poignée continue de parler de ce groupe. Qui débarque en 2010 donc avec le même Surkamp au volant et un premier titre, Angeline, parfait pendant de Julia. Echo and Boo, en 13 titres, tire plus sur la corde de la nostalgie que de l'innovation. I don't need magic n'aurait pas été renié par un ELP, les orchestrations sont  riches et les guitares me paraissent plus présentes que précédemment, mais j'avouerais que je n'avais pas ré écouté Pavlov's dog depuis des années. Un disque pour les anciens fans, pas pour en conquérir d'autres.  
Dans la série, je n'écris pas de nouvelles chansons, mais j'ai quand même besoin d'un peu de sous pour faire mes cadeaux de Noël, voici Ray Davies (ex Kinks pour les petits jeunes) qui rameute quelques amis pour revisiter son catalogue dans un album intitulé See My friends, how funny isn't it ?. Le type d'album ou les guests se font plaisir sans que cela porte à conséquence. Et donc, Bon Jovi, Metallica, Sprinsgteen, Jackson Browne entre autres pointures viennent en pousser une aux côtés du Ray. Aucun titre ne sort grandi de ce traitement, très aseptisé comme le veut la règle, les arrangements s''écartent le moins possible des originaux et franchement, après Van Halen, qui a envie d'entendre Metallica reprendre you really got me. et Celluloid heroes !! Plombée par Jon Bonjovi et Richie Sambora. Et faire un set liste sans Rock & Roll fantasy frôle la correctionnelle. Si le père Noel vous colle ça dans la hotte c'est qu'il manque singulièrement d'imagination.  Ray_Davies.jpg

Saint_Andre.jpg A brûle pourpoint, Saint André ça vous fais penser à quoi ? Moi à un fromage. Même en me mettant sur la piste, style ça a rapport à la musique, ce nom m'évoque, allez savoir pourquoi, une variété insipide. C'est pourtant bien la seule faute de goût commise par ce quartet pop (enfin quartet je ne sais pas car un seul gars est mis en avant, le chanteur Jean-Charles Santini)  qui avec Mon jour de chance signe un premier album de haute tenue. Influences revendiquée,s Bealtes en tête suivi de près par  Michel Berger, Alain Souchon, William Sheller , Supertramp, Police, Queen, Antonio carlos Jobim, bref du lourd, et une liste que j'aurais pu donner. Le premier single, Bleu de toi, avec un clip  clin d'oeil à la clef est simple et efficace, c'est tout ce que l'on demande à un single. Et le reste de l'album est à l'avenant, sans esbroufe mais avec un sens mélodique jamais pris en défaut, les titres s'enchaînent versant pop (Ne t'en fais pas, Je balancerais les roses) ou versant acide (Les contes de fées sont souvent méchants) ce Saint André vous donnerait envie de reprendre du fromage. hautement recommandable.

Avec la palanquée de musique que je m'envoie dans le cornet chaque mois, m'accrocher l'oreille du premier coup relève du tour de force.  Je n'avais jamais entendu parler de Puggy avant qu'Olivier ne m'y 'incite fortement en me le collant dans l'Ipod. Et grand bien lui en a pris car ce trio belge sans belge (un anglais, un français et un suédois) fait très fort avec le bien nommé Something you light like. Une pop chatoyante, des morceaux rock - I do et son côté Madness post ska - d'autres tout doux - Empty streets - et chacun conçu comme un single potentiel. Everyday et ses to do do d'intro ont se côté anglais des bonbons quality street, acidulé avc un goût de revenez-y. Jamais entendu leur premier album mais ce second les fait entrer dans la cour des grands.Un groupe dont on reparlera à coup sur.  Puggy.jpg
Cecile_Deste.jpg Un mail qui me demande d'aller visionner un clip, comme je suis un garçon obéissant, j'y cours. Une jolie fille avec une superbe voix, ou le contraire, qui me chante You make my life, il y a pire comme première impression. la demoiselle se nomme Cecile Deste est auteur compositeur et et nous propose son 1er EP 4 titres, entre pop et folk, banjo en intro de Blue, un zeste jazzy dans Something you like, elle aborde différents rivages sur chacun des 4 morceaux, une sorte de carte de visite de ce qu'elle sait faire en attendant l'album annoncé pour 2011. C'est la voix qui est la plus impressionnante, chaude, veloutée, avec ce petit truc en plus qui rejette la concurrence  à quelques encablures. Comme les compos ne sont pas en reste, pas de raison qu'elle n'arrive pas à se faire une place au soleil. Je doute que la France soit la plus à même de rendre justice à son talent et le circuit indie des campus US serait certainement plus  adapté à ce style de la musique. Pour 5€ faites vous votre idée sur sa boutique.
En voilà une surprise. Voilà deux dinosaures du progressive rock qui débarquent en duo. Jon Anderson et Rick Wakeman sont deux des piliers du Yes le plus populaire. Ces deux là ce connaissent sur le bout des doigts (AWBH) et leur association n'a rien d'étonnant, c'est le format choisi qui l'est plus. Forever the living tree est un album ou piano et voix règnent quasi exclusivement. Pas de groupe derrière eux, foin de basse ou de batterie, la voix de Jon et les claviers de Rick. Il glisse bien quelque fois quelques nappe de synthés mais vraiment timidement . La voix de Jon me semble moins claire qu'elle ne le fut  - Période Close to the edge par exemple - et l'album peine à maintenir l'attention pendant les 9 titres, peut être parce que j'ai perdu l'habitude d"écouter des musiques aussi dépouillés, masi après plusieurs écoutes, le charme opère. Mention spéciale à Forever qui tire son épingle du jeu grâce à un jolie brin de mélodie. Une ligne de plus sur le CV déjà long comme le bras de ces deux là.  Anderson_Wakeman.jpg
Second_Floor_Orchestra.jpg J'évoquais le mois dernier le groupe rouennais Victoria et sa scission. Second Floor Orchestra est l'un des satellites nés de l'explosion. On les avait laissé du côté d'un rock anglais proche des Kinks, on reste sur le versant pop, avec une bonne rasade de rock par dessus. and by the end à même des accents Doors, des Doors qui auraient laché le blues pour la pop. Bref les SFO se laissent un peu aller leur imagination, et plaquent la pop chair à singles pour des compos plus élaborées, plus pensées. On perd en immédiateté, on gagne en profondeur. Choisi ton camp camarade. There's no hurry allie avec succès une mélodie addictive avec un son un peu plus rêche. Voilà, j'ai trouvé, SFO c'est la pêche rêche biggrin.
Jusqu'à maintenant, Nouvelle vague - allias Marc Collin et Olivier Libaux - s'était fait une spécialité de reprendre quelques titres de la new-wave anglo saxonne façon bossa avec un flair et un succès indéniable. Changement de direction pour le volume IV couleur sur Paris. Exit la bossa et la perfide Albion, c'est french de chez french cette fois. Côté chant un casting à tomber, une interprête différente à chaque fois, et si Mareva Galanter et Mélanie Pain sont toujours de la fête, Helena Noguerra coeur.gif, Vanessa Paradis, Coeur de Pirate, Soko, Adrienne Pauly, Camille, Olivia Ruiz, Coralie Clement coeur.gif, Cocoon, Emily Loizeau et j'en passe sont là aussi. pour le choix des titres, du standard (l'aventurier d'Indochine, Week-end à Rome de Daho, Two people in a room, Stephan Eicher, Marcia Baïla des Rita, Amoureux solitaires, Jacno ou Lio), mais du plus subtil, Sur ma mob de Lilidrop ou Voilà les anges de Gamine. Manque un titre des Calamités ou des Innocents pour afficher complet . Avec une telle affiche impossible de se rater.  Nouvelle_Vague.jpg
Pierre_Perret.jpg C'est ma première fois. Avec Pierre je veux dire. je n'avais jamais écouté un album de Pierre Perret. Bien sur, des Jolies colonies de vacances à Tonton Cristobal du  Zizi en passant par Lilly je connais ses titres par coeur, patrimoine national quasiment. mais d'albums points. Donc dans mon esprit, PP = Humour potache, chansons lestes voir paillardes et chanteur engagé ou, en tout cas, concerné. Ca tombe bien, pour ne pas me faire mentir  La femme grillagée, son nouvel opus, coche toutes les cases. Très appliqué, le Pierrot. Après le Zizi, Le cul, ou d'ailleurs on peut mesurer l'évolution du vocabulaire et ce qu'il est possible de dire maintenant en chanson. Le titre éponyme ou Femmes battues pour faire bonne mesure sur le créneau sujet de société. côté rigolade et grosse poilade le très Brassens  La mère des cons ou La vie du pape ou Ainsi parlait mon grand père. Un zeste de tendresse ? Les enfants d'là bas. Les orchestrations sont très datées mais donne un charme kitch ou rétro au tout. Au final un album intemporel, qui n'enlèvera rien à la gloire du Pierrot mais n'y ajoutera rien non plus. 
Je ne vais vous faire l'affront de vous présenter l'album ci-après,  quasi 40 ans d'âge. Il vient de sortir dans une version remastérisée avec pas mal de bonus et une version live de chacun de ces titres enregistrée pour un documentaire qui n'est finalement jamais sorti. Si vous aviez déjà ce disque, rien de franchement nouveau, si vous ne l'aviez pas encore, votre présence sur Sucrepop est étonnante. Et puisque il est ici question d'actualité musicale, ne voilà t'y pas que les albums des Beatles, que tout le monde a déjà depuis des lustres sont finalement dispo pour la première fois sur Itunes en format numérique. Le jour de la sortie les 13 premières ventes sur Itunes étaient 13 albums des Beatles. J'avais les version vinyls, k7, CD et Mp3, je pense que j'ai assez donné.   Wings.jpg
The_Fireflies.jpg Les Fireflies sont un trio danois. Langue que je maîtrise mal smile et il se trouve que le seul site web que j'ai pu trouver est dans cet idiome. Donc je n'ai pas l'ombre d'une idée d'ou viennent ces 3 donzelles, hormis qu'elles feraient passer les Corrs pour Metallica. Donc 3 voix qui se mêlent et s'entremêlent pour notre plus grand plaisir. le 25 signs d'ouverture, second single, donne le ton, c'est frais, pop, enlevé, tubesque. Le reste est à l'avenant, pas agressif pour un sou, un côté Bangles parfois en moins rock et plus folk. It's Useless le premier extrait possède aussi ce potentiel attractif, leur reprise de Bridge over trouble water de Simon & Garfunkel est aussi angélique que l'on pouvait s'y attendre. De toutes façons, un groupe de filles qui harmonisent aussi bien, moi je serais toujours client. 
Et puisque je parlais des Coors, voici l'une des sisters qui y va de son album solo. Sharon Corr, la violoniste du groupe sort  Dream of you, sa première tentative, précédée d'un single, une cover d'Everybody's got to learn sometimes des Korgis, dont décidement, personne ne semble connaître un autre titre. Choisir une reprise aussi "facile" pour présenter un album, ca sent le manque de confiance dans ses propres compos. et de fait, sans être mauvais, très loin de là, l'ensemble manque de nerf, est un peu fadasse. 3 Instrumentaux pour mettre en valeur son talent de violoniste, dont l'ultra entendu Mna Na Heireann, histoire de pousser en avant la part celtique de son inspiration et des titres ou sa voix rappelle un groupe féminin irlandais bien connu, évidemment. Rien ici qui n'aurait pu se trouver sur un album des Coors, manque d'audace qui pourrait néanmoins payer puisque du coup, les fans ne seront pas décontenancés. 
 
 Sharon_Corr.jpg
Wild_shades.jpg A réception d'un album, quand on ne connait rien du groupe qui vous l'envoie, qu'aucune bio n'y est jointe, la première impression c'est l'objet lui même, le CD et le nom du groupe, qui les livre. Ainsi en fut il de The omega river, un 5 titre du groupe Wild Shades qui sévit en Ile de France. Le nom du groupe m'orientait vers un son plutôt rock, la photo de la pochette, hors explication psychanalytique des tâches la composant, aurait tenance à m'orienter vers du rock certes mais d’esthètes, léché, peaufiné ... Perdu cry de rock, indéniablement il est question. Si les 40 premières secondes d'Ishtar Terra le titre qui ouvre l'EP laisse planer le suspens, dès l'entrée de l'hargneuse guitare et des riffs hard  puis d'une voix qui tire sur les cordes vocales à la Linkin park, je me dis que mes tympans vont prendre chers. Cette fois pari gagné.les Wild Shades combine rock progressif, avec des ambiances différentes qui se succèdent au sein d'un même morceau, alternant douceur et violence, rebondissant de rupture rythmique en rupture mélodique (les parties choeurs de Magnus Overdrive) quitte à décontenancer voir dérouter.  Sur New Beginning, leur meilleur titre à mon goût; ils arrivent à concilier efficacité, énergie, solo étourdissant (quelle guitare !!). sur d'autres titres, le procédé tourne un peu en rond (Shape & Hyperion). Trouver le bon dosage sera surement le point majeur de leur prochaine livraison.
Le plus ancien souvenir de chansons que j'ai c'est le tango de l'éléphant par Line Renaud (d'ailleurs si quelqu'un à ce titre ...). Je me revois encore dans le salon de mes parents,  le 78 tours avec sa pochette de papier kraft et l'étiquette verte émeraude au centre. Depuis, je n'ai jamais rien écouté d'elle, sachant que cela fait plus de 30 ans qu'elle n'avait rien enregistré de toutes façons, mais j'ai du coup un petit faible pour elle. 82 ans, et la revoici avec un casting d'exception. Un duo avec Mylène Farmer et un autre avec Johnny Hallyday, des auteurs compositeurs style Marc Lavoine, Alain Chamfort, Michel Delpech, Christophe Mae, Adamo, Julien Clerc, bref Rue Washington déroule le tapis rouge. Et comme souvent, le générique n'est pas à la hauteur du film. Peut être la voix, qui somme toute fait son âge, des orchestrations un peu bateau, le tout est un peu mou mou. Bon je ne m'attendais pas à du rock et heureusement elle a évité l'écueil du jeunisme avec des titres typés electro techno, mais je reste un peu sur ma faim. Un album pour mes parents.   Line_Renaud.jpg
Bernard_Lavilliers.jpg Au fil du temps, imperturbable, Bernard Lavilliers creuse son sillon, unique, à part, Causes perdues et musiques tropicales le titre de son nouvel opus reflétant parfaitement la direction prise, militantisme, engagement et  fidélité aux rythmes d'ailleurs . Plus les années passent, plus son talent, ses qualités s'affinent, et si le personnage public est parfois agaçant, force est de reconnaître que l'artiste lui a encore en lui des choses à écrire . Sur des musiques chaloupées, entre saudade et désespérance il décrit un monde, notre monde, ou tout est bien plus sombre que ce que la musique seule pourrait laisser entendre. Comme toujours enregistré là ou se posent ses valises, avec de multiples invités, cet éternel voyageur fixe sur ses disques sa course éperdue.
4 titres regroupé sous le titre 'Till the next time c'est la carte de visite envoyée par le groupe Algarade. Leur présentation laisse entendre, ou du moins l'avais-je compris ainsi, qu'il allait falloir s'accrocher. Placer Sigur Ros dans ces influences majeures, pour un pop lover comme moi, ça glace le sang. Je m'attendais donc à de la musique cérébrale, un peu absconse, prise de tête quoi. Et puis non, on rentre finalement assez facilement dans leur univers. Harpe, violoncelle, violon, piano, mélophone & batterie, si l'instrumentation déroge nettement aux règles de la pop classique, la voix, les mélodies, un peu alambiquées, tarabiscotées mais structurées, le chant en anglais permettent de trouver assez aisément ses marques. Of course ne cherchez pas le single radiophonique, ce n'est pas le propos, c'est gens ne font pas de la musique comme on mange au fast food, eux c'est plutôt cuisine moléculaire, élaborée, concoctée avec amour, qui ne plait pas à tout le monde certes, mais ou l'amour de l'artisan face à son métier est perceptible. Curieux ne pas s'abstenir.  Algarade.jpg
Noel_Mattei.jpg XX / XY est 1er album solo de l'écrivain, auteur et compositeur Noel Mattei. Il en a confié les clefs de la réalisation à Isa Sompare. C'est donc l'immersion de l'une dans l'univers de l'un qui débouche sur ces 14 titres. Passées au shaker,  la pop blanche new wave de Noël et la soul black d'Isa s'accouplent pour faire des petites popsongs à la couleur electro très prononcée. C'est du métissage que naissent les plus beaux enfants et de fait c'est au meilleur des deux mondes que l'on a affaire ici. Des textes ou l'amour et les rapports hommes femmes sous ces différentes facettes sont omniprésents, d'ou le nom de l'album. Côté musique, la froideur mécanique des synthés et autres boite à rythme est réchauffée par l'apport de guitares ou d'une vraie basse, comme des glaçons sont indispensables à un bon whisky. La voix timbrée dans les graves évoque parfois un Daho (C Rien),  et d'ailleurs une Zazie qui écrirait pour l'Etienne aurait un résultat qui sonnerait probablement un peu comme XX / XY . La reprise de Patricia Carli, Arrête Arrête (demain tu te maries) est rien moins que superbe et côté chair à bande FM, Lesbian boy à tout ce qui faut pour décrocher la timbale. Il me faut saluer le travail d'Isa Sompare car quand on connaît un peu sa planète musicale on mesure ses capacités à se projeter dans l'univers d'un autre, à ne pas le noyer dans sa propre lumière mais au contraire à se mettre au service de la sienne.
Take That est un monument en Angleterre, parfois comparé aux Beatles suite à leur énorme succès au début des années 90 - C'est oublié un peu que les 5 membres n'écrivent pas en générale  leurs chansons - Après le départ de Robbie Williams, avec la réussite qu'on lui connaît,  leur séparation, leur reformation sans Williams, l'aventure continue et ce nouvel épisode voit le retour du fils prodigue qui prend bouillon sur bouillon commercialement avec ces derniers albums solo. Tombant juste avant les fêtes, Progress a pour ambition non dissimulée d'être le cadeau de base. Et ma foi cet album regorge d'assez de popsongs efficaces pour pouvoir y prétendre. Jamais été un fan des boys band, mais il faut avouer qu'il va être difficile de couper à la déferlante. Des refrains millimétrés, un son dance très actuel, l'arme fatale est prête et la cible de ne demande qu'à être frappée en plein coeur. Bon, c'est un peu trop kleenex à mon goût, manque de profondeur, excès de superficialité, mais c'est aussi une des définitions possible de la pop.   Take_That.jpg
Eva_Marchal.jpg Eva Marchal est une jeune chanteuse d'inspiration electro trip hop qui promène son spleen accrochée à un ballon rouge, titre de son tout récent album. Elle signe ou co-signe la totalité des 15 titres, épaulée à l'écriture et à la réalisation par un homme de renom, Claude Salmieri. Alternant le français et l'anglais au fil des compos, c'est principalement sa voix qui marque en premier. Quasi enfantine, elle donne à ses compostions une couleur immédiatement identifiable. la tonalité générale de  l'album est plutôt mélancolique, sans être sombre. Les titres sont mid tempo pour la plupart, et nettement teintés d'électro. Dandy déjanté, empilant les références cinématographiques et doté d'une mélodie accrocheuse et d'une trompette made in Penny Lane (ou JS Bach suivant ses références) a le potentiel pour attirer le feu des projecteurs sur elle. I can, en embuscade derrière, quoique plus en demi teinte pourrait doubler la mise. A cette petite voix à part, il ne manque pas grand chose pour passer des seconds rôles au premier, peut-être un peu moins de gris et une peu plus de ballons rouges.  
 
A good flight est la première demo du groupe lillois Popular Mechanics. Le son de l'aiguille du vinyle pour ouvrir l'album, qui réveille ma nostalgie et c'est parti pour 8 titres , 33' minutes d'une pop sans escale. Le titre éponyme entre sitar Harissonnien et rythmique déjantée justifie l'adjectif d'expérimental dont ils se qualifient. Les autres titres évoluent dans les mêmes eaux. on s'attend à une pop facile, la voix lead est très agréable et donne envie de l'écouter dans un registre plus "accessible".  Le tout me fait penser assez souvent à Orchestral manoeuvre in the Dark - pas ceux d'Elona Gay ou d'Electricity mais ceux des titres plus obscurs - dans ces tentatives de mixer quelques gouttes d'une pop respectable  avec en sous marin des tentatives de destructurer la belle mécanique. L'idée maîtresse étant visiblement d'emmener l'auditeur là ou il ne s'y attend pas. Pari réussi, au final, le putsh est gagné par le bizarre, mais on se dit que du coup, on passe surement à côté d'un groupe pop comme il nous en manque.   Popular_Mechanics.jpg
Yael_Naim.jpg Après l’inattendu carton de New soul, bande son de l'année 2008, voici Yael Naïm (en gros) et David Donatien (en petit) qui remettent le couvert avec She was a boy. Alors bande son 2011 ? Reconduite la délicate atmosphère pop folk, reconduite la démarche j'enregistre à la maison. Écueil évité de refaire un New soul bis, mais en contre partie, pas de titres aussi magiquement immédiat que celui là.  la palette de couleur est un peu plus large, le blues (Never change), le low fi  avec le premier single Go to the river, la musique indienne Man of another woman, le tout exclusivement en anglais, dimension internationale oblige. Le cap du second album est parait il difficile, particulièrement après avoir été propulsé aussi soudainement en pleine lumière et finalement yael et David, imperturbable continuent leur bonhomme de chemin comme si de rien n'était. 
Très peu d'infos sur Mr Godjan, hormis le fait que ses influences revendiquées sont Satriani, Hendrix, Clapton et autre Led Zeppelin sans oublier Django Reinhardt. Pas besoin d'être grand clerc pour deviner que la guitare va être au centre de sa passion musicale. Et de fait My head, premier album est un hymne à la 6 cordes. Essentiellement instrumental, les 8 titres proposés mixent électricité et acoustique, funk et improvisation.  Manque peut être un regard extérieur pour la réalisation, afin de structurer le tout, élaguer ici, couper là, développer ailleurs, bref pour passer de l'état de démo aboutie à un album réellement produit. Les idées sont là, reste à trier tout ça pour peaufiner le tout.   Godjean.jpg
Susan_Boyle.jpg C'est Noël et mamie est de retour. Un an après son apparition surprise sur les radars, Susan Boyle double la mise avec un album dont le plus gros défaut est d'être aussi prévisible. The gift est bourré jusqu'à la gueule de chants de Noël, de choeurs angélique d'enfants et de cordes sirupeuses. La voix est là, mais qui à encore besoin d'une Nième version de Auld lang syne ou de la sublime Hallelujah de Leonard Cohen? Bon, la dame, ou son équipe, a du goût, reprende un Lou Reed (Perfect day) ou un Crowded House (Don't dream it's over) en est la preuve. Nul doute que le disque va s'inscrire une nouvelle fois en haut des charts, tout y concours, sauf que ce n'est pas de la musique mais du marketing.  Ceci dit, si vous devez vraiment acheter un album de Noël,  celui ci n'est pas pire qu'un autre et même mieux que le désespérant Cornucopia d'Annie Lennox
La grande gueule de la variété française, Florent Pagny, revient aux affaires avec Tout et son contraire, disque ou il se rabiboche avec Pascal Obispo, chante du Calogero , du Marc Lavoine ou du Gregoire, bref convoque du lourd pour se retour. Un single provocateur, il est coutumier du fait, Si tu n'aimes pas Florent Pagny,  bourré d'humour, ou il s'égratigne gentiment, idem avec la valse Je laisse le temps faire en duo avec Obispo. Un peu plus rock avec La paix, un peu plus tendre avec Après l'amour , il papillonne de styles en styles, sans jamais se fixer, pour un album sans réel sommet ni réel ratage. Pas son meilleur , pas son moins bon, un disque de plus dans sa discographie. Florent_Pagny.jpg
Weli_Noel.jpg Juste deux titres pour Weli Noel, comme à l'époque des 45tours. Sa pop tropicale comme il la qualifie interpelle. Carmen, sous ses airs de ne pas y toucher finie par vous squatter les tympans. Fender benders, de même, parait brouillonne au premier abord et finalement tout se met en place, et comme lors d'un changement de focale, l'image parait enfin net et on comprend ou il voulait en venir. sur la durée d'un album, ca pourrait faire mal.
Allons y pour la grosse varièt' à l'américaine. Elaine Page and friends voit donc la première rameuter quelques copains copines, et plutôt qu'échanger des recettes de cuisine, elle leur propose de chanter un titre en sa compagnie. Bon, vu qu'elle n'écrit pas une note de musique, l'intérêt d'un tel album repose uniquement sur le choix des reprises. En surprise, un titre de notre Véronqiue Sanson nationale, Amoureuse, ici en compagnie d'Olivia Newton John qui avait déjà mis ce titre à son tableau de chasse. Et que te croone avec Paul Anka un Just the way you are aux petits oignons, et que trempe dans la soupe Sinnead o'Connor qui n'en demandait pas tant avec It's only love. Ami(e)s diabétique s'abstenir, cet album contient une dose létale de saccharose. Neil Sedaka, Johnny Matis, Dionne Warwick sont également à l'affiche, bref toute la maison de retraite est en goguette et se fait plaisir. Et depuis quand il y aurait du mal à se faire du bien ?   Elaine_Page.jpg
Cali.jpg La vie est une truite arc en ciel qui nage dans mon coeur. Franchement, avec un tel titre d'album, on s'attend à Eric Cantonna aux manettes. Que nenni, c'est Cali qui s'y colle. Après un franc succès en 2003, aucun des albums suivant n'a réussi à retrouver la recette magique. D'ou remise en cause et changement de ligne, Cali sort les guitares, chope son perfecto et injecte une dose massive de rock dans ses chansons. 13 titres plus 9 en bonus, le manque d'inspiration n'est pas au rendez-vous. Le virage lui va bien, ça pulse, le son est un peu crade, et l'on devine bien que sur scène sa va déménager. Je doute qu'il renoue avec le hit parade avec cette truite, mais il va surement conquérir un autre public plus proche du punk - rock. Et puis il était temps de briser la main mise de Franz Schubert sur ce poisson.

Et si pour finir cette chronique mensuelle on se faisait un bon album de pop rock, énergique, simple et efficace, sans prise de tête, avec juste ce qu'il faut de pêche pour nous faire taper du pied, quelques refrains bien sentis, des guitares qui secouent un peu sans faire mal,  bref un peu de zik d'adolescents insouciants. Et bien le tout nouveau Good Charlotte, Cardiology répond parfaitement à ce cahier des charges. un titre comme 1979 vous donne immédiatement le sourire , Sex on the radio est accrocheur comme c'est pas permis, Cardiology la chanson est fourrée aux Beach Boys et même la ballade Harlow's song est à la hauteur. Le meilleur album des jumeaux Madden haut la main
 
 Good_Charlotte.jpg

Et le clip de ce mois ci est le sensuel Blinded de Stefen K, histoire de vous réchauffer messieurs en cette période hivernale. Un titre efficace, porté par une voix au timbre originale, c'est rock , son myspace laisse deviner que ce titre n'est pas qu'un coup d'essai, L'album nous en dira plus


BLINDED by Stefen K
Rendez vous en 2011 pour la suite des aventures de Sucrepop, Si vous souhaitez quelques lignes dans ces colonnes pour la sortie d'un album/EP ... il suffit de demander via le menu contact. Bonne fêtes et
 à suivre ...

PS: Merci à tous les musiciens, internautes et autres surfeurs curieux, nos échanges me sont précieux .
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Date de création : 30/11/2010 @ 22:37
Dernière modification : 01/01/2011 @ 17:26
Catégorie : - Editoriaux-2010
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