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Le 1er album me paraît, du point de vue de quelqu'un qui n'en a jamais fait ;o) le plus facile à faire. Normalement, on a un stock de chansons, on choisit les meilleures et vogue la galère. en 1974, l'ami Souchon se cherche encore. La rencontre avec Laurent Voulzy est tout récente, un seul titre ici est issu de leur collaboration, titre qui détonne évidemment avec le reste de la production. Un ovni pop égaré dans un album plutôt vieillot, dont les orchestrations, qui parraissent datées 30 ans plus tard l'étaient probablement déjà à l'époque. Les textes sont d'une forme assez classique pour quelqu'un qui allait participer au renouvellement complet de cette forme d'écriture, mais les thèmes abordés sont ceux qui hanteront l'oeuvre souchonnienne. Bref dispensable, hormis j'ai 10 ans.
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Le style Souchon s'affirme. Bidon impose la patte de l'auteur, cette manière si personnelle d'écrire qui n'appartient qu'à lui. Le morceau titre, co-signé Voulzy est un petit bijou, mais Souchon compositeur fait fort également avec le superbe s'assoir par terre. Michel Jonasz co-signe quand à lui le morceau d'ouverture, Le monde change de peau. L'album est à la jonction d'une pop francophone originale, d'influence anglosaxonne et d'une chanson française plus classique, respect aux aînés. Mais on se dit que chez ce bonhomme, il y a de grandes choses à venir.
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Grandes choses qui se concrétisent dès l'année suivante. L'album Jamais content fait un carton, à juste titre, vu la somme de perles qu'y case l'Alain. Un disque comme cela, tout artiste rêve dans faire un. Que ce soit la Souche ou Lolo les deux composent de sublimes mélodies sur des textes mélancoliques à souhaits ( la p'tit Bill, le grandiose J'ai perdu tout c'que j'aimais) Des chroniques sociales (Poulailler's song, Allo maman bobo). Si les deux derniers titres me paraissent un ton en dessous, ce disque place Souchon dans la cour des grands, le succès est au rendez-vous, a star is born !.
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C'est par cet album, Toto, 30 ans, rien que du malheur, que je suis entrée en Souchonie. Album qui reste mon préféré, et si j'en crois le site officiel le sien aussi. D'ailleurs l'une des rares reprises, ratée qui plus est, que vous trouverez sur Sucrepop est issue de ce disque, Un Frenchy bébé Blues.Plus que mélancolique, la tonalité de l'album est plutôt triste, la crise de la trentaine ? Du constat d'échec du Bagad de Lann Bihoue, le mal être est perceptiblepartout (le dégout, j'étais pas là). A noter la chanson du film de Francois Truffaut, l'amour en fuite. Côté production, la patte Voulzy est moins présenteque sur l'album précédent, son empreinte, quoique toujours sensible est plus diffuse. Si vous ne devez avoir qu'un album de Souchon, ce qui serait une erreur, c'est celui là.
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Les années 80 s'ouvrent sur le dernier album que produira Laurent Voulzy pour Alain Souchon. Toujours sombre, plus rock, voir agressif (tu vois pas qu'on s'aime pas), Il est illuminé par le morceau éponyme, Rame, et son final en forme de canon qui fera les beaux jours des fins de concerts. Encore une belle réussite et, si le bel Alain sortira encore moultes grandes chansons, c'est le dernier album qui me séduira en totalité.
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Fin de la période pur Voulzy, et pour pallier l'absence (partielle puisque le superbe saute en l'air est là), pléthore de compositeurs. Chedid, pour un coup de génie avec le titre On Avance, il faut reconnaître à Souchon, coutumier du fait, cette capacité à sortir au moins un titre énorme par album, Jonasz, David Mc Neil, Yves Martin, qui produit l'album. Un disque plus apaisé, il sourit sur la pochette, moins torturé, mais en demi-teinte, un peu en dessous de ses précedents efforts.
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Après un album live, résumé des épisodes précédents, le septième album studio, et première collaboration avec Michel Coeuriot, producteur de talent que l'on retrouve également avec Laurent Voulzy, entre autres. Un son plus dur, plus enraciné dans son époque, le milieu des années 80, pochette noire et blanche. Comme toujours, c'est le titre d'une des chansons qui donne celui de l'abum, Lolostar, après l'eclipse précédente, refait un come back fracassant, signant les meilleurs titres dont l'exceptionnelle Ballade de Jim, au clip somptueux qui trustera les récompenses. Au final, un album inégal, des perles comme PortBail et les Voulzy songs et d'autres moins indispensables.
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Comment un titre aussi magique qu'Ultra moderne solitude peut il faire un bide ? Mystère et pourtant ce single, né sous le signe Souchon/Voulzy ne décrocha pas la timbale, c'est un titre qu'il signe seul, Quand je serais K.O qui porte l'album. Première pochette ou son visage est quasi asbent. La majorité des titres sont de sa plume paroles et musiques, et si, pour les premieres, il se distingue toujours par son sens poetique et esthétique, les petites notes derrières peinent à être à la hauteur.
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Lassitude, besoin de se ressourcer ? 5 ans entre cet album et Ultra moderne Solitude. Entre temps, un live, Nickel, qui cloture les années 80. Attendu au tournant, il nous sort, pensif sur la photo, son plus bel album depuis un bail. Foule sentimentale, chanson magique s'il en est, mélodie limpide et texte fédérateur, qu'il signe seul comme un grand, comme nombre de titres, prend il enfin confiance en ses capacités de compositeur ? L'amour à la machine, sous les jupes de filles, les hits se succèdent, dotés d'un son moderne, actuel, et pour clore l'album, puisqu'il avait ouvert par chef d'oeuvre, un second portant la marque du duo au mieux de sa forme, C'est déjà ça, lumineux. Un grand disque.
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Encore un double live en 95 pour combler le manque, l'absence, Defoule sentimentale. Puis, 6 ans après le raz de marée de C'est déjà ça, le ras des paquerettes. C'est le seul album de Souchon dans lequel je ne suis pas rentré. je suis resté dehors. Pourtant, signé par Souchon père et fils et avec 5 titres de Laurent, tout était réuni pour réussir. Campagne de pub monstre pour le lancement, squat radio/télé/journaux. mais, pour moi en tout cas, la mayonnaise n'a pas pris. Pour la 1ère fois, pas un titre hors norme, géant. De beaux textes, bien sur, mais cette fois, l'alchimie ne prend pas, comme si cette fois, le de délicat équilibre entre paroles et musiques était rompu à l'avantage des premiers. Un album d'auteur plus que de compositeur.
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Premier album du XXIème siècle. De plus en plus d'espace entre les albums, au point de laisser croire que celui ci pourrait être le dernier. Difficulté d'écriture, d'inspiration pour être à la hauteur des attentes, de ses aspirations ? Si l'on excepte la merveilleuse chanson, et si en plus y a personne, même constat que l'album précédent, je ne craque pas. Toujours des textes mordants, fins, sur la société de consommation, sur les relations humaines, sur nous quoi. Mais musicalement, l'absence de Voulzy qui ne signe que deux titres se fait cruellement sentir. Le single Putain ca penche est représentatif de l'album, à côté de la plaque. Si l'auteur arrive à séduire, il manque la magie des compos. Je doute que monsieur Souchon en reste là, et je souhaite ardement qu'avant 2010, nous ayons la chance d'entendre à nouveaux les deux compères ensemble.
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Réaction n°1