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Menolly, groupe lillois, pas bien vieux, qui nous sort son 1er CD. 4 titres, 4 musiciens, dans une configuration plutôt classiquement rock, basse, batterie, une guitare, une voix. Et comme la voix est féminine, ne résistant pas à mes vieux démons, j’ouvre grand mes oreilles.
Le groupe se présente comme grungyfunkypunkyrock, formule cabalistique qui vaut bien celle de Marry Poppins, avec pour influence majeure Nirvana.
Le recto de la pochette nous présente un groupe sur scène, et au vu des morceaux, il est évident que cette dimension "énergie" fait partie de leur point fort.
Pas d’indication de l’ordre des morceaux sur le site, donc je commence par celui qui m’a accroché initialement, qu’un fana de sucre comme moi ne pouvait rater ;o)
Candy propose une guitare rythmique à l’avant, un titre pop en diable (pas l’ombre de funk la dedans) une sorte de Blondie des 1er albums, encore punk, énergique, les chœurs masculins accentuant ce côté punk. Bref une ritournelle qui accroche bien. Le morceau gagnerait peut être à être plus ramassé sur album, pour laisser à la scène la version plus échevelée.
Oublié, le titre suivant, commence tout en douceur, et puis les Menolly s’énervent soudain. Le titre en français cette fois, démontre que le groupe se cherche encore un peu de ce côté. C’est l’option punky-rock qui est de sortie. Ca cartonne sévère, mur de guitares, tempo de ouf, le batteur frappe comme un damné, le bassiste pousse au cul comme c’est pas permis, et la popisante Lau de Candy laisse place à une furie. Les chœurs masculins, tendance punk de la grand époque, m’agacent un tantinet, (on croirait entendre les hoy de ma jeunesse ;o) mais le tout fait son office, arracher le monde à sa torpeur, et je soupçonne ce morceau d’être un prétexte à relancer la mode du pogo.
Un seul rêve démarre sur un larsen pour laisser les guitares parler. Ce n’est pas avec ce morceau que nous allons nous rendormir car voilà le côté grunge de la force qui se manifeste avec toujours les réponses des voix d’hommes à la voix lead et Lau nous signe là un morceau très Evanescence. Musclé le son chez les Menolly (au fait, ça signifie quelque chose Menolly ?). Néanmoins l’énergie n’en laisse pas moins sa part à l’écriture et le morceau tient bien la route, prenant probablement toute sa dimension sur scène.
Shinsei says clôture ce petit voyage au pays du rock dru. Une voix totalement transformée, plus agressive, alors qu’elle avait des accents de Martha Davis des Motels (remember), déconcertante de prime abord, rompant totalement avec les précédents titres. C’est peut–être leur morceau phare, plus développé que les autres, mariant refrain addictif et rythmique de plomb. Les voix masculines, décidément une marque de fabrique, sont encore au rendez-vous. Un titre bien enlevé, abouti, qui donne envie d’en connaître plus, et de voir comment l’album qui ne manquera pas de suivre les verra évoluer.
Rendez-vous sur leur site pour leur date de concerts et vous rendre compte par vous-même que ces 4 là ont un avenir poppypunkyrock.
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