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D’abord, il y a l’objet.
Dans le monde numérique d’aujourd’hui, ou la dématérialisation règne en maître, la pochette, quand elle existe, est rarement œuvre d’art également, réduite au rang de simple présentation d’artistes.
Corriya à choisi un tableau au rouge profond, passion, luxueux écrin pour les 4 titres qu’elle nous propose, 4 titres rassemblés sous le nom Tout simplement, puisque elle s’y présente dans le plus simple appareil (non, elle n’est pas nue sur la pochette ;o), juste une voix et un instrument, piano, Rhode ou guitare acoustique, le choix du tableau The Two de Rabi Khan pour illustrer son propos prenant alors tout son sens.
Tout simplement également car, hormis l’instrumentation réduite à l’essentiel, le tout fut enregistré dans son home studio, son bon vieux Mac rebaptisé comme tel pour l’occasion.
L’album s’ouvre sur quelques bulles de piano électrique pour un Hommage à Henri Salvador, déclaration au vieil amuseur, qui a le mérite de précéder le tombereau de dithyrambes qui ne manquera pas d’être déversé à titre posthume et la délicatesse de na pas surfer sur la vague bossa caractérisant le bonhomme d‘aujourd’hui.
La bossa justement, nous en propose une ensuite, subtile guitare acoustique, ode au Brésil, au farniente et à l’amour. Si, personnellement j’aurais préféré une rythmique un peu plus prononcée, une orchestration plus riche pour mettre encore mieux en valeur sa voix, le but est atteint, nous séduire.
La voix justement, l’atout majeur de Corriya. Un timbre unique, reconnaissable entre 1000, marque de fabrique de la dame. Comment vous la dépeindre Un souffle, une fragilité apparente cachant une force intérieure. Comme ces objets dont la fêlure fait le cachet, la valeur. Loin des meuglantes Star académiciennes, une voix qui vous entoure, vous enveloppe, une voix quoi.
Alors bien entendu, sur Ne pleurez plus, le troisième titre, posée sur un arpège de piano, cette voix provoque l’effet inverse de ce que suggère son titre. Des harmonies subtiles, des paroles poignantes, 3’21 d’un instant d’éternité.
Pou clore ce trop court voyage en sa compagnie, un Kiss en Fa ludique, plus enjoué mais tout aussi tendre, peut être mon titre préféré ici.
L’agréable mélancolie que dégage cet ensemble laisse une douce impression de plénitude, de grâce. Triste sans être désespéré, calme sans être mièvre, Corriya réussit à rester sur le fil du rasoir, mais nous laissant sur notre faim, 4 titres, c’est bien trop court.
Si vous aviez ¼ d’heure à perdre, voici un excellent moyen de ne pas le perdre complètement , vous trouverez les différents points de ventes sur son site www.corriya.com
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