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Didier Sustrac vient de sortir un nouvel album, le 5ème je crois.
Je connais mal le bonhomme, voir pas du tout, déjà entendu un ou deux titres en radio il y a des années de ça, pas plus que ça.
Dans le flot des nouveautés que j’ai écouté dernièrement et qui tournent sur mon walkman, c’est l’un des rares à surnager, je me suis dis que me fendre d’une petite chronique pour donner à d’autres l’envie de découvrir le bonhomme ne serait pas une mauvaise idée.
Pour les pressés, un résume lapidaire, Sustrac = bossa. Brésil plein phare, frappé du syndrome Girl from Ipanéma.en plein cœur le Didier.
Pour les mauvaises langues qui penseraient qu’il tente de surfer sur une vague bossa issue du succès d’Henri Salvador, près de 15 ans si j’en crois son site, qu’il creuse le même sillon, loin d’être de l’opportunisme, nous sommes donc face à un vrai aficionado, un ambassadeur de la musique sud américaine.
Je chante un air est le titre du dit disque. Enregistré au Brésil, avec des pointures tant en tant qu’arrangeur qu’en musiciens, le menu met l’eau à la bouche, mais quid du chef ?
Parce que le dernier Salvador présentait également des gages de qualité avant l’écoute, avec le résultat que l’on sait, soporifique. C’est le risque avec la bossa nova, elle peut donner naissance à pur joyaux ou à de la musique d’ascenseur. Soyons clair, ici le piège est évité.
Une voix chaude et veloutée, écoutez amours et délices, des compositions dans l’ensemble assez dépouillées, qui nous amènent sans problème à rêvasser, les tempos étant majoritairement lent, pas de samba enlevée ici, juste de la douceur.
Tous les titres s’écoutent fort agréablement avec un goût de revenez-y prononcé. Un surprenant duo avec Claude Nougaro, qui pourtant semblait appartenir à l’album précédent, que je ne connais pas. Le titre qui ouvre l’album, Dieu le père est probablement celui qui accroche le mieux et est une bonne entrée en matière dans l’univers du bonhomme.
Si je devais formuler une critique, il manque là un bon gros single, un gros titre qui pousserait l’album pour le faire connaître de plus grand nombre. C’est clairement un des meilleurs album de bossa francophone que j’ai entendu depuis un bail, des années lumières au dessus d’Elie Seymoun, facile me direz vous, du niveau du bel Azul d’Helena Noguera. Mais il manque le petit truc qui ferait passé ce disque à l’étage supérieur. Une chanson comme Samba Maria de David Koven (remember ?) autre fondu de la musique brésilienne, ou un titre brillant comme Laurent Voulzy sait les écrire, bref un petit truc qui ferait passer monsieur Sustrac de second couteau au premier plan car il en a l’étoffe.
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