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Si la bossa devait être associé à un pays, (et elle l’est), les chances que ce soit la Suède sont bien inférieures à celle que vous gagniez au loto.
Et pourtant, c’est bien d’Abba land que déboule Dreamy, duo masculin-féminin, monsieur aux manettes, madame aux vocaux, configuration classique de ce type d’association.
Dreamy reprend, en quelque sorte, la partition ou Close l’avait laissé.
Close ? A votre air interrogatif, il est clair que ce groupe ne vous a pas marqué, normal, il fait partie de l’interminable liste des groupes talenteux disparus avant même d’avoir pu le faire savoir. Je vous conseille néanmoins de vous rendre ici pour y télécharger leur unique et superbe album, d’inspiration Michael Franks pour les connaisseurs.
Hors donc, exit Close,bye bye la chanteuse, Welcome Kajsa, nouvelle chanteuse et Dreamy le nouveau projet, Andrewskij restant aux commandes, écriture, réalisation et production. Premier album donc, dont le titre annonce la couleur de leur choix musical, Scandinavian Nonsense.
Il serait dommage de penser que Dreamy est une simple suite de Close. Si le Brésil et ses rythmes latins reste l’inspiration première, le tout est passé au travers d’un filtre electro , comme si Carlos Jobim était croisé avec Kraftwerk. Si les croisements incongrus peuvent engendrer des monstres, c’est aussi du métissage que naissent les plus beaux enfants.
Dreamy fait évidement parti de la seconde catégorie, La flûte et la clarinette s’accouplent avec les boîtes à rythmes, la chaleur latine et la froidure nordique s’entrelacent pour nous donner de somptueuses ballades tel Butterfly (le sommet du disque ou la voix de Kajsa est ensorcelante) ou l’enlevé Kickstart Bossa nova single probable de cet album. La filiation avec Close est entérinée par la reprise de Something (rien à voir avec les Beatles), ou Lost and found,ce qui nous permet de mesurer l’évolution et la nouvelle direction prise.
Scandinavian Nonsense réussi donc son pari de séduire avec une musique hybride, même si, ne nous leurrons pas, ce cocktail reste tout de même à forte prédominance bossa, l’electro ne tenant lieu que d’exhausteur de goût.
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