Keren Ann - 101
Nom de dieu que cette fille est triste. Et tout en contraste et en décalages. La mode est aux lunettes façon Nana Mouskouri, elle dégaine la coupe Mireille Mathieu. Son album est bourré jusqu'à la moëlle de chansons transpirant la mélancolie et le spleen, elle balance en signe d'ouverture une popsong classieuse,
My name is trouble. Franco Israélienne, elle choisi à nouveau l'anglais pour l'ensemble des 10 titres de cet album. On y retrouve tout son talent d'arrangeuse, maquillant habilement des mélodies qui manquent parfois un peu de profondeur. elle flirte le plus souvent avec une Dream Pop pas si loin d'Azure Ray, et si elle n'oublie pas de sacrifier sur l'autel d'une pop plus "accessible" -
Sugar Mamma - c'est tout de même la monotonie et la franche déprime qui dominent. Au fil des écoutes, ce disque s’apprivoise, ou plutôt c'est lui qui vous apprivoise, et son atmosphère cotonneuse fini par vous envelopper.
101, qui clôt l'album est hypnotiquement désespéré.. A se demander si la photo façon James Bond girl n'est pas plutôt une manière de figer le geste qui portait le revolver à la bouche.
Keren Ann - 101
Nom de dieu que cette fille est triste. Et tout en contraste et en décalages. La mode est aux lunettes façon Nana Mouskouri, elle dégaine la coupe Mireille Mathieu. Son album est bourré jusqu'à la moëlle de chansons transpirant la mélancolie et le spleen, elle balance en signe d'ouverture une popsong classieuse,
My name is trouble. Franco Israélienne, elle choisi à nouveau l'anglais pour l'ensemble des 10 titres de cet album. On y retrouve tout son talent d'arrangeuse, maquillant habilement des mélodies qui manquent parfois un peu de profondeur. elle flirte le plus souvent avec une Dream Pop pas si loin d'Azure Ray, et si elle n'oublie pas de sacrifier sur l'autel d'une pop plus "accessible" -
Sugar Mamma - c'est tout de même la monotonie et la franche déprime qui dominent. Au fil des écoutes, ce disque s’apprivoise, ou plutôt c'est lui qui vous apprivoise, et son atmosphère cotonneuse fini par vous envelopper.
101, qui clôt l'album est hypnotiquement désespéré.. A se demander si la photo façon James Bond girl n'est pas plutôt une manière de figer le geste qui portait le revolver à la bouche.
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