Nolwenn Leroy - Bretonne
Bon, là, faut l'aider la gamine. Visiblement elle appelle à l'aide. Raide paumée, artistiquement parlant. Reprenons depuis le départ. Gagnante d'une émission télévisée supposée révéler les futurs stars, la jeune Nolwenn, plastique d'enfer et voix paradisiaque balance un premier album très variété au succès prévisible par la grâce d'un seul single. Soit. Soucieuse de reprendre un peu en main le contrôle des évènements, un second album option pop, produit par sa majesté
Laurent Voulzy, référent en la matière, qui pourtant est plutôt avare de ses participations. Succès mérité, on tient une possible valeur sûre de la pop made in France. Piquée par je ne sais quelle mouche, envie de reconnaissance ou d'indépendance, elle décide de réaliser son 3ème album d'une manière plus intimiste, plus personnelle, en s'impliquant plus dans l'écriture, choix tout à son honneur mais qui conduit à un bouillon commercial, vu que les compos et la réalisation ne sont pas à la hauteur. Ne pas faire ce à quoi on s'attend, endosser un autre habit de lumière, c'est le principe de l'artiste, mais il faut prendre garde à assurer son changement. A peine un an plus tard, elle déboule avec un album en breton
. Si si. Même un Bowie ou un Neil Young, pourtant spécialisés en volte face artistique n'auraient pas osé un tel grand écart. Un seul inédit, signé
Miossec, quelques grandes chansons, mention spéciale à
Brest , le meilleur morceau
, une reprise du sublime
Baggad de Lann Bihoue, chef d'oeuvre de Souchon/Voulzy, un peu aseptisé malheureusement, une reprise de
Greensleeeves qui fait la nique à un
Blackmore's Night, et toujours cette voix ensorcelante. Je ne sais pas ce qu'elle nous réserve pour son cinquième, mais je suis impatient de voir ce qu'elle a dans la tête.
Nolwenn Leroy - Bretonne
Bon, là, faut l'aider la gamine. Visiblement elle appelle à l'aide. Raide paumée, artistiquement parlant. Reprenons depuis le départ. Gagnante d'une émission télévisée supposée révéler les futurs stars, la jeune Nolwenn, plastique d'enfer et voix paradisiaque balance un premier album très variété au succès prévisible par la grâce d'un seul single. Soit. Soucieuse de reprendre un peu en main le contrôle des évènements, un second album option pop, produit par sa majesté
Laurent Voulzy, référent en la matière, qui pourtant est plutôt avare de ses participations. Succès mérité, on tient une possible valeur sûre de la pop made in France. Piquée par je ne sais quelle mouche, envie de reconnaissance ou d'indépendance, elle décide de réaliser son 3ème album d'une manière plus intimiste, plus personnelle, en s'impliquant plus dans l'écriture, choix tout à son honneur mais qui conduit à un bouillon commercial, vu que les compos et la réalisation ne sont pas à la hauteur. Ne pas faire ce à quoi on s'attend, endosser un autre habit de lumière, c'est le principe de l'artiste, mais il faut prendre garde à assurer son changement. A peine un an plus tard, elle déboule avec un album en breton
. Si si. Même un Bowie ou un Neil Young, pourtant spécialisés en volte face artistique n'auraient pas osé un tel grand écart. Un seul inédit, signé
Miossec, quelques grandes chansons, mention spéciale à
Brest , le meilleur morceau
, une reprise du sublime
Baggad de Lann Bihoue, chef d'oeuvre de Souchon/Voulzy, un peu aseptisé malheureusement, une reprise de
Greensleeeves qui fait la nique à un
Blackmore's Night, et toujours cette voix ensorcelante. Je ne sais pas ce qu'elle nous réserve pour son cinquième, mais je suis impatient de voir ce qu'elle a dans la tête.
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