Aube L - Souls to the wind
Éprouvante. C'est l'adjectif qui me parait qualifier le mieux l'écoute de cet album. Ou désespéré (pérant ?) au choix. C'est juste l'un de ces album dont on ne sort pas indemne, pas de ceux qui rentrent par une oreille et ressortent par l'orifice de leur choix, 3 petits tours et puis s'en vont, non. En ouvrant
I don't care, la première des 13 plages composant ce disque, vous ouvrez la porte d'un univers sombre, torturé, et ne vous laissez pas attendrir par les délicats arpèges qui débute le morceau, le calme avant la tempête, la douceur avant le déchaînement des éléments.
Scary to be free qui déboule derrière indique la direction, vers le bas, dissonances, guitares apocalytiques, voix presque recouverte par la lave sonore, bref ça décape sec.
A song for your love, ne tient pas les promesses de son titre, si c'est bien une chanson, l'amour ici est celui des enfers.
I don't want to live on the knees, en partie parlée en français est doté d'un chant quasi halluciné, et quand l'album se clôt sur l'instrumental
Histoire d'une prison, il faut un certain temps d'adaptation pour réintégrer l'espace temps qui est le notre. Cette
Aube L est clairement bien barrée, régnant en maîtresse femme sur ce chaos sonore organisé, tellurique, qui fait de son univers un endroit unique, profondément personnel, ce qui est exactement ce que l'on est en droit d'exiger d'un artiste.
Aube L / I don't care
Aube L - Souls to the wind
Éprouvante. C'est l'adjectif qui me parait qualifier le mieux l'écoute de cet album. Ou désespéré (pérant ?) au choix. C'est juste l'un de ces album dont on ne sort pas indemne, pas de ceux qui rentrent par une oreille et ressortent par l'orifice de leur choix, 3 petits tours et puis s'en vont, non. En ouvrant
I don't care, la première des 13 plages composant ce disque, vous ouvrez la porte d'un univers sombre, torturé, et ne vous laissez pas attendrir par les délicats arpèges qui débute le morceau, le calme avant la tempête, la douceur avant le déchaînement des éléments.
Scary to be free qui déboule derrière indique la direction, vers le bas, dissonances, guitares apocalytiques, voix presque recouverte par la lave sonore, bref ça décape sec.
A song for your love, ne tient pas les promesses de son titre, si c'est bien une chanson, l'amour ici est celui des enfers.
I don't want to live on the knees, en partie parlée en français est doté d'un chant quasi halluciné, et quand l'album se clôt sur l'instrumental
Histoire d'une prison, il faut un certain temps d'adaptation pour réintégrer l'espace temps qui est le notre. Cette
Aube L est clairement bien barrée, régnant en maîtresse femme sur ce chaos sonore organisé, tellurique, qui fait de son univers un endroit unique, profondément personnel, ce qui est exactement ce que l'on est en droit d'exiger d'un artiste.
Aube L / I don't care
Fermer