Mehdi Zannad - Fugue
Si son nom ne vous dit rien, peut être celui de
Fugu, pseudo qu'il utilisait jusqu'alors vous parlera plus. Sinon, vous êtes passé jusqu'à ce jour à côté d'un sacré client pour ce qui est de pop made in France. Un peu à part, ce gus bricole dans son coin quelques bijoux pop sans trop d'équivalent de ce côté de la Manche - ou de l'Atlantique - hormis
Meek peut être, mais en plus lumineux, moins torturé. Le retour à son patronyme s'accompagne d'un virage vers la langue française, puisque 100% des 10 titres de cette fugue sont chantés dans la langue de Molière. Ce disque, signé pour la musique par Mehdi et pour les textes par
Serge Bozon, réalisateur de cinéma, respire la pop, les Beach Boys, les Beatles, alliant complexité harmonique et orchestrations célestes (écoutez moi le morceau
Barques chute d'Abbey Road.)
Ecoute qui ouvre l'album ou
Au Revoir ont ce truc magique qui fait la différence, c'est un petit morceau de ciel bleu qui se détache et tombe dans votre jardin. Un condensé de pop que l'on entend rarement dans notre langue, qui m'évoque parfois un lointain
Week-end Millionnaire - remember ? - pour son travail sur les vocaux. Un album printanier, à coup sur, bon timing donc, qui fait souffler une douce brise de fraîcheur sur les ondes. Si seulement, exceptionnellement, le dédain francophone légendaire pour ce type de pop somptueuse et soyeuse - ah les cordes de
Paresse - pouvait être laissé de côté. Ecouter cet album, c'est faire le plein d'optimisme et de sourire. Si Monsieur Voulzy passait par mégarde sur ces pages, je lui soufflerais bien de prendre ce Medhi en première partie de sa prochaine tournée, leurs deux univers se compléterait à merveille.
Son site
Mehdi Zannad - Fugue
Si son nom ne vous dit rien, peut être celui de
Fugu, pseudo qu'il utilisait jusqu'alors vous parlera plus. Sinon, vous êtes passé jusqu'à ce jour à côté d'un sacré client pour ce qui est de pop made in France. Un peu à part, ce gus bricole dans son coin quelques bijoux pop sans trop d'équivalent de ce côté de la Manche - ou de l'Atlantique - hormis
Meek peut être, mais en plus lumineux, moins torturé. Le retour à son patronyme s'accompagne d'un virage vers la langue française, puisque 100% des 10 titres de cette fugue sont chantés dans la langue de Molière. Ce disque, signé pour la musique par Mehdi et pour les textes par
Serge Bozon, réalisateur de cinéma, respire la pop, les Beach Boys, les Beatles, alliant complexité harmonique et orchestrations célestes (écoutez moi le morceau
Barques chute d'Abbey Road.)
Ecoute qui ouvre l'album ou
Au Revoir ont ce truc magique qui fait la différence, c'est un petit morceau de ciel bleu qui se détache et tombe dans votre jardin. Un condensé de pop que l'on entend rarement dans notre langue, qui m'évoque parfois un lointain
Week-end Millionnaire - remember ? - pour son travail sur les vocaux. Un album printanier, à coup sur, bon timing donc, qui fait souffler une douce brise de fraîcheur sur les ondes. Si seulement, exceptionnellement, le dédain francophone légendaire pour ce type de pop somptueuse et soyeuse - ah les cordes de
Paresse - pouvait être laissé de côté. Ecouter cet album, c'est faire le plein d'optimisme et de sourire. Si Monsieur Voulzy passait par mégarde sur ces pages, je lui soufflerais bien de prendre ce Medhi en première partie de sa prochaine tournée, leurs deux univers se compléterait à merveille.
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