The High Llamas - Talahomi Way
L'article précédent présentait l'excellent album
Fugue de
Medhi Zannad, la connection avec ce nouvel opus de la bande à
Sean O'Hagan est aisée puisque leurs deux univers sont très proches, l'empreinte
Beach Boys sur leur musique étant l'une des caractéristiques majeurs de leur oeuvre, peut être encore plus marqué chez les anglais, au point que leurs albums pourraient passer pour être des originaux. Ce n'est pas le
Berry Adams d'ouverture qui me fera mentir, qui aurait pu avoir sa place sur
Friends sans rougir. Mais réduire la musique des
High Llamas a une copie, aussi brillante soit elle, serait leur faire insulte. Si l'influence est patente, elle n'est pas unique, et ce
Talahomi Way aujoute à la recette un zeste de musique brésilienne, l'ombre de compositeurs français de la fin du XiXeme siècle (la riche orchestration de
Wander, Jack Wander) ou la patte d'un Burt Bacharach, Que cet album, sa richesse instrumentale, ces pirouettes harmoniques, sa pyrotechnie mélodique est pu être enregistré quasiment à la maison démontre s'il en était besoin combien la technique d'aujourd'hui permet de faire des miracles. Cet album fait parti de ceux qui vous accompagne longtemps, qui prennent un peu de temps pour s'insinuer totalement en vous et qui nécessite des écoutes répétées pour en découvrir toutes les subtilités, bref ce n'est pas un disque pour prendre le métro mais pour prendre son temps. Pendant que j'écris cette chronique, le titre
The ring of gold vient de surgir des enceintes. Juste beau.
The High Llamas - Talahomi Way
L'article précédent présentait l'excellent album
Fugue de
Medhi Zannad, la connection avec ce nouvel opus de la bande à
Sean O'Hagan est aisée puisque leurs deux univers sont très proches, l'empreinte
Beach Boys sur leur musique étant l'une des caractéristiques majeurs de leur oeuvre, peut être encore plus marqué chez les anglais, au point que leurs albums pourraient passer pour être des originaux. Ce n'est pas le
Berry Adams d'ouverture qui me fera mentir, qui aurait pu avoir sa place sur
Friends sans rougir. Mais réduire la musique des
High Llamas a une copie, aussi brillante soit elle, serait leur faire insulte. Si l'influence est patente, elle n'est pas unique, et ce
Talahomi Way aujoute à la recette un zeste de musique brésilienne, l'ombre de compositeurs français de la fin du XiXeme siècle (la riche orchestration de
Wander, Jack Wander) ou la patte d'un Burt Bacharach, Que cet album, sa richesse instrumentale, ces pirouettes harmoniques, sa pyrotechnie mélodique est pu être enregistré quasiment à la maison démontre s'il en était besoin combien la technique d'aujourd'hui permet de faire des miracles. Cet album fait parti de ceux qui vous accompagne longtemps, qui prennent un peu de temps pour s'insinuer totalement en vous et qui nécessite des écoutes répétées pour en découvrir toutes les subtilités, bref ce n'est pas un disque pour prendre le métro mais pour prendre son temps. Pendant que j'écris cette chronique, le titre
The ring of gold vient de surgir des enceintes. Juste beau.
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