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Emily Pello - Une balançoire dans le salon - par sucrepop
Il y a quelques années déjà, j'écrivais dans ces pages quelques compliments sur un duo nommé Urban-addict. Chansons en anglais, au parfum electro prononcé, avec une chanteuse/auteur sidérante, Emily. Le groupe semble s'être atomisé, quoique les différents sites ou ils figurent ne le précisent pas, mais puisque la demoiselle débarque en solo, on peut légitiment le penser. Et donc premier album. Exit la couleur electro - elle n'était pas la compositrice dans le duo - recentrage sur la langue de Molière, seule la voix fait le lien avec ses précédents aventures, le point fort de la brunette. Qu'elle murmure ou balance la gomme, qu'elle caresse ou qu'elle griffe, ses cordes vocales ne laissent pas indifférent, c'est du haut de gamme. Côté zic, elle explore différents territoires, Neuve, commence façon Au fur et à mesure de Liane Foly, mi tango - mi jazzy, mélodie accrocheuse, avant un pont, mettons, surprenant. Petite pomme, un zeste de soul pour une Emily coquine, un piano voix pour Les larmes de Benoît, rejoint par un violoncelle et une contrebasse, Bright light in London décolle pianissimo pour flirter en réalité avec les trompettes de Liverpoool, du côté de Penny Lane pour être précis. Let's dig the ground aborde une ambiance plus doucement jazzy, style ou elle excelle et qu'elle devrait creuser à mon humble avis. Samuel groove sec, lit de percus sur dentelles de cuivres, ou le son et la qualité de l'orchestration font la nique à bien des productions non autoproduites. Les mots de mon père, sur le décès d'un frère, piano et cordes pour renforcer l'émotion, confirme s'il en était besoin le talent d'auteur d'Emily. Silence et son superbe solo de saxophone colle des frissons quand La clef est sous la pierre propose un titre plus enjoué, presque lumineux, quand Vous deux abandonne un temps les claviers dominants pour laisser une guitare acoustique prendre un temps le lead. Home voit Emily retourner à une ambiance mélancolique, limite dépressive, sur une belle mélodie ou elle peut laisser aller l'émotion, titre qui m'évoques rien moins qu'un John Lennon exorcisant sa peine sur Mother. Le 13ème et dernier titre, un piano voix bluesy. Voilà, un premier album prenant, qui fait écho à un groupe américain peu connu, Over the Rhine. Même qualité d'interprétation, même sensibilité et tendance à la mélancolie. La tonalité générale de l'album est à l'image de la pochette, majoritairement noire et blanche avec des touches de couleurs. Well done.
Il y a quelques années déjà, j'écrivais dans ces pages quelques compliments sur un duo nommé Urban-addict. Chansons en anglais, au parfum electro prononcé, avec une chanteuse/auteur sidérante, Emily. Le groupe semble s'être atomisé, quoique les différents sites ou ils figurent ne le précisent pas, mais puisque la demoiselle débarque en solo, on peut légitiment le penser. Et donc premier album. Exit la couleur electro - elle n'était pas la compositrice dans le duo - recentrage sur la langue de Molière, seule la voix fait le lien avec ses précédents aventures, le point fort de la brunette. Qu'elle murmure ou balance la gomme, qu'elle caresse ou qu'elle griffe, ses cordes vocales ne laissent pas indifférent, c'est du haut de gamme. Côté zic, elle explore différents territoires, Neuve, commence façon Au fur et à mesure de Liane Foly, mi tango - mi jazzy, mélodie accrocheuse, avant un pont, mettons, surprenant. Petite pomme, un zeste de soul pour une Emily coquine, un piano voix pour Les larmes de Benoît, rejoint par un violoncelle et une contrebasse, Bright light in London décolle pianissimo pour flirter en réalité avec les trompettes de Liverpoool, du côté de Penny Lane pour être précis. Let's dig the ground aborde une ambiance plus doucement jazzy, style ou elle excelle et qu'elle devrait creuser à mon humble avis. Samuel groove sec, lit de percus sur dentelles de cuivres, ou le son et la qualité de l'orchestration font la nique à bien des productions non autoproduites. Les mots de mon père, sur le décès d'un frère, piano et cordes pour renforcer l'émotion, confirme s'il en était besoin le talent d'auteur d'Emily. Silence et son superbe solo de saxophone colle des frissons quand La clef est sous la pierre propose un titre plus enjoué, presque lumineux, quand Vous deux abandonne un temps les claviers dominants pour laisser une guitare acoustique prendre un temps le lead. Home voit Emily retourner à une ambiance mélancolique, limite dépressive, sur une belle mélodie ou elle peut laisser aller l'émotion, titre qui m'évoques rien moins qu'un John Lennon exorcisant sa peine sur Mother. Le 13ème et dernier titre, un piano voix bluesy. Voilà, un premier album prenant, qui fait écho à un groupe américain peu connu, Over the Rhine. Même qualité d'interprétation, même sensibilité et tendance à la mélancolie. La tonalité générale de l'album est à l'image de la pochette, majoritairement noire et blanche avec des touches de couleurs. Well done.
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