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Therion - Les fleurs du mal - par Sucrepop
Pour le moins étrange. De Therion, groupe suédois de Metal Symphonique - en gros voix d’opera sur lit de guitare en fusion je ne connais pas grand-chose. Les quelques titres qui me sont tombés entre les oreilles, certains flirtant avec le death metal vocaux éructés sur boucan métallique m’incitant plutôt à fuir à toutes jambes. Et tombe sur mon écran radar le titre de leur nouvel opus, Les fleurs du mal, couverture d’album représentant des femmes nues avec quelques légères plaies sanguinolentes bref je m’attendais à un album d’inspiration Charles Baudelaire, avec l’accent mis sur le côté sombre et parfois gore du poète, un concept album somme toute classique. Que nenni. Ce disque est en fait composé d’une quinzaine de reprises de chansons françaises des années 60 passées à la moulinette métal symphonique. Bon, déjà d’avoir eu cette idée-là relève du bizarre. Et si Serge Gainsbourg est mis ici à l’honneur - Poupée de cire poupée de son, Initials BB, Les sucettes on trouve aussi de plus obscures chansons d’illustres inconnues, pour moi, dont une certaine Leonie Lousseau qui « place » 2 titres, entourées par des Sylvie Vartan et autre Marie Laforêt pour la partie people étonnamment, pas de Françoise Hardy ici, pourtant probablement la plus populaire des chanteuses de l’époque à l’étranger . La plupart des titres sont interprétés par Lori Lewis pour la partie féminine, voix haut perchée façon opéra ou l’idée que j’ai de l’opéra et par Thomas Vikstrom. Pour le chant masculin et là j’ai plus de mal . N’importe quel groupe français partant avec cette feuille de route croulerait sous les sarcasmes et serait condamné à la honte éternelle, d’ailleurs l’habituelle maison de disque de Therion a décliné cet album que son fondateur, Christofer Johnsson, a donc autoproduit. Passée la surprise, il y a du pour et du contre. Le son est excellent, les morceaux ultra cours, sixties obligent, contrairement à ce que ce genre musical entraîne habituellement. Aucun second degré ici, le chanteur avouant carrément ne pas savoir ce qu’il chante, ce concentrant sur la phonétique. Mais après un sourire amusé à l’écoute de Poupée de cire
présente deux fois, en solo et en duo, l’exercice se révèle décevant sur la durée. J’ai découvert néanmoins une chanteuse impressionnante, et le focus sur les chanteuses qui ne sont pas passées à la postérité, Claire Dixon, Leonie Lousseau, Victoire Scott
me permet de parfaire mon érudition sur cette époque.
Pour le moins étrange. De Therion, groupe suédois de Metal Symphonique - en gros voix d’opera sur lit de guitare en fusion je ne connais pas grand-chose. Les quelques titres qui me sont tombés entre les oreilles, certains flirtant avec le death metal vocaux éructés sur boucan métallique m’incitant plutôt à fuir à toutes jambes. Et tombe sur mon écran radar le titre de leur nouvel opus, Les fleurs du mal, couverture d’album représentant des femmes nues avec quelques légères plaies sanguinolentes bref je m’attendais à un album d’inspiration Charles Baudelaire, avec l’accent mis sur le côté sombre et parfois gore du poète, un concept album somme toute classique. Que nenni. Ce disque est en fait composé d’une quinzaine de reprises de chansons françaises des années 60 passées à la moulinette métal symphonique. Bon, déjà d’avoir eu cette idée-là relève du bizarre. Et si Serge Gainsbourg est mis ici à l’honneur - Poupée de cire poupée de son, Initials BB, Les sucettes on trouve aussi de plus obscures chansons d’illustres inconnues, pour moi, dont une certaine Leonie Lousseau qui « place » 2 titres, entourées par des Sylvie Vartan et autre Marie Laforêt pour la partie people étonnamment, pas de Françoise Hardy ici, pourtant probablement la plus populaire des chanteuses de l’époque à l’étranger . La plupart des titres sont interprétés par Lori Lewis pour la partie féminine, voix haut perchée façon opéra ou l’idée que j’ai de l’opéra et par Thomas Vikstrom. Pour le chant masculin et là j’ai plus de mal . N’importe quel groupe français partant avec cette feuille de route croulerait sous les sarcasmes et serait condamné à la honte éternelle, d’ailleurs l’habituelle maison de disque de Therion a décliné cet album que son fondateur, Christofer Johnsson, a donc autoproduit. Passée la surprise, il y a du pour et du contre. Le son est excellent, les morceaux ultra cours, sixties obligent, contrairement à ce que ce genre musical entraîne habituellement. Aucun second degré ici, le chanteur avouant carrément ne pas savoir ce qu’il chante, ce concentrant sur la phonétique. Mais après un sourire amusé à l’écoute de Poupée de cire
présente deux fois, en solo et en duo, l’exercice se révèle décevant sur la durée. J’ai découvert néanmoins une chanteuse impressionnante, et le focus sur les chanteuses qui ne sont pas passées à la postérité, Claire Dixon, Leonie Lousseau, Victoire Scott
me permet de parfaire mon érudition sur cette époque.
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