Juliette - No parano
Parfois, je suis bourré d'à priori sur un artiste, sans pourtant être très familier de sa discographie. Quelques titres entendus de ci de là, des chroniques lues, une interview entre aperçue, bref,
Juliette est clairement pour moi dans cette catégorie. Cataloguée chanson française vieillotes à textes aux parfums surannés, Barbara de bazar. Première écoute, l'ouverture de l'album
No parano,
La lueur dans l'oeil n'est pas pour me convaincre du contraire. Un rythme latin option tango, une orchestration qui date des années 50, je sens qu'arriver au bout de l'album va être une corvée.
Un petit vélo rouillé, bis répetitas, accordéon et percus.
Dans ma rue, au texte façon chanson réaliste entre Frehel et Piaf, orchestré manière fanfare me perd définitivement. Bref je laisse tourner l'album en vaquant à d'autres occupations. L'entrée d'une boîte à rythme, d'un texte à l'humour glaçant et d'une mélodie accrocheuse sur le 5ème titre,
Une chose pareille me rattrape par les bretelles, et les 5'20 de ce morceau passent comme une lettre à La Poste avec un goût de revenez-y prononcé.
Rhum-pomme renoue avec l'option latino mais humour toujours et refrain imparable m'incitent à reprendre une écoute plus attentive. Le tendre et nostalgique
Rue Roger Salengro qui suit , doucement ternaire, me séduit, je zappe l'espagnolade qui suit
La chanson de Dea et ne raccroche les wagons qu'avec la reprise
Des dessous chics (Gainsbourg Via Birkin bien sur), traité assez simplement, mais pas besoin d'en faire plus avec un titre de ce calibre. Dernier titre à m'accrocher la satire reggae/rock
Le single, au clip rigolo, au texte égratignant gentiment les aspirants chanteurs. Les nombreuses réécoutes qui ont suivit n'ont fait que confirmer une chose, cette femme à bien du talent et que souvent je suis un âne.