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Lucy, Racquel and me

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Eagles



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Les Eagles.
S’il y a un groupe dont la probabilité de revoir un nouvel album dans les bacs était à peine supérieure à John Lennon, c’était eux.

Un des groupes qui incarne, sinon l’Amérique, en tout cas une Amérique. Plutôt blanche, californienne, son soft rock enraciné dans la country, les harmonies vocales, les tubes aériens sur lesquels des générations d’apprentis guitaristes ont fait saigner leur doigts, un slow fabuleux, Hôtel California qui à du participer activement à la naissance d’un nombre d’idylles suffisant pour remonter le taux de natalité de la vieille Europe.
Un best of, l’album le plus vendu de tous les temps au USA devant Thriller et autres Jacskonneries.

Et 28 ans sans vrai album studio. Un record je suppose, même Jeff Lynne n’a pas réussi à faire mieux ;o)

Des inédits parcimonieusement distribués avec un live, accompagnants un best of (le très beau Hole in the world), ou sur un récent DVD.
Eagles
Depuis quelques années, des rumeurs faisaient état d’une possible réunion studio. C’est donc chose faite avec de Long road out of Eden, double album, 20 titres, plus de 90 minutes de musique, qui à revenir, ils n’ont pas lésiné.

Alors , bien sur, un double album, dans une atmosphère de fin de règne pour le CD, ou les morceaux sont saucissonnés à l’unité sur les Itunes et consorts, relève de l’inconscience ou à tout le moins, d’un anachronisme flagrant. Mais Glenn Frey, Don Henley et leur bande nous ont fait ça à l’ancienne.
En route donc pour un périple titre à titre, Cette longue attente leur doit bien ça.

L’album s’ouvre avec un morceau quasi acapella No more walks in the wood. Et hop, instantanément, me voici projeté 30 ans en arrière, dans le noir de ma chambre d’adolescent, éclairé par la lumière bleutée de mon ampli Marantz, écoutant mes vinyles ou Mychele Abraham à la radio. La madeleine de Proust sonore. Un enchevêtrement de voix à coller la chair de poule, le son Eagles, ils sont là, ça le fait. Le morceau en soit n’a rien d’exceptionnel, mais d’entendre à nouveau ce son, ça fait du bien.

How long, premier single, vieux titre jamais enregistré, ou, audiblement ils tentent de nous refaire le coup de Take it easy ou Already Gone. Tempo plutôt enlevé, ce qu’il faut de son country, des guitares qui miaulent de partout. Toujours ces voix mêlées qui emportent tout. Pas un futur classique, mais une bonne réintroduction ;Les Eagles sont de retour.

Busy Being Fabulous est un des vrais bons titres de cet album. Signé Henley/Frey comme à la grande époque, nappe d’orgue, et cette voix au timbre si caractéristique, un refrain mémorable, du miel pour les oreilles les radios devraient lui faire un sort. Parfois l’attente est récompensée.

What do I do with my heart. Encore signé par le duo, histoire de marquer qui sont les patrons ? Cette fois c’est Glenn qui prend le lead vocal. Un slow qui ne nous laisse aucune chance. Quand la voix de Don Henley rentre à la fin, même si c’est un peu cliché, on s’y laisse prendre.
Eagles
Pour marquer que les Eagles ne sont pas que les deux sus cités, Joe Walsh y va de sa chanson Guilty of the crime. Une reprise d’un titre paru sur la bande originale de Robocop. Un rock ordinaire, rien d’indispensable ici.

Ils sont quatre dans le groupe, il faut donc laisser un peu de place à Timothy B. Schmit. Qui choisi une reprise de Paul Carrack (remember Tempted de Squeeze ?). Un son à la I can’t tell you why, moins efficace que ce chef d’œuvre, mais qui ne fait pas remplissage, comme le titre précédent de Walsh. Sa voix, bien que moins marquante que celle de Don Henley est néanmoins attachante et permet de faire de ce titre un chouette morceau.

Waiting in the weeds. Classique Eagles. La mélodie n’a pas l’efficacité de Desperado, mais quand même, quelle classe. Une mandoline, la voix de Don, une orchestration dans la droite lignée de ce qu’ils ont toujours fait et l émotion est au rendez-vous. Un travail d’orfèvre, pour vous dire, près de huit minutes pour ce titre, on ne les entends pas passer.
No more cloudy days est un titre qui refait surface, il était sur le DVD Farewell tour. Un Glenn Frey à l’aise, sur un titre plutôt tranquille, probablement ordinaire par n’importe qui d’autre, mais enluminé par les Eagles, et doté d’un solo de sax ??? à la fin.

Allez, le premier faux pas, à mon avis. Fast Company. Don Henley nous fait son Bee Gees. Si si. Voir son 10CC. Falsetto sous le bras il se lance dans l’exercice d’un titre entre Funk et Disco. Ponctué par des cuivres sa présence sur ce disque est étonnante A zapper.

Heureusement, ils se rattrapent immédiatement. Do something a ce doux parfum tubesque made in Eagles. TB Smith au lead vocal, rejoint par Don dans le refrain, une steel guitare, imparable. Le style de chanson qui aurait pu sortir il y a 30 ans ou dans 30 ans. Intemporelle. Les harmonies vocales sont à pleurer Juste le savoir faire.

You are not alone est une jolie ballade guitare voix, plombée (un peu) par un batterie totalement inutile à mon sens. Rien de rédhibitoire mais ce titre aurait pu être mieux plus dépouillée.
Eagles
Bon nous abordons maintenantle gros morceau. Par sa longueur, plus de 10 minutes, parce qu’il donne son nom à l’album, ce qui laisse supposer de l’importance que le groupe lui confère. Bon, ils ne nous refont pas Hôtel California ici. Un texte engagé, un solo de guitare quasi Pink Floydien, ne suffisent pas à faire une grande chanson. Peut être un Américain, plus concerné par le sujet, sera-t-il plus enthousiaste. J’ai lu des qualification de chef d’oeuvre, des références à Stairway to Heaven … Ce titre à du style, certes, du chien, mais me laisse sur ma faim. Pas du remplissage néanmoins , ce n’es pas un titre faible, mettons que je l’aurais trouvé à sa place sur un album solo de Don Henley, moins ici.

Peut être pour souffler un peu après l’opus précédent, un instrumental, plutôt court, pas verbeux. J’accroche rarement aux instrumentaux, celui-ci n’échappe pas à la règle, mais au moins ne donne t’il pas envie de zapper, I Dreamed There Was No War est meilleur que son titre, facile, ne pourrait le laisser penser. Une respiration à un peu plus de la moitié de l’album.

Somebody, peut être le titre qui m’a accroché le premier. Pas dans la veine Eagles du tout, Kiss aurait pu le chanter ;o). Ou plutôt , Bob Seger, c’est rock, la voix de Glenn s’en sort honorablement, même si un vrai chanteur rock aurait certainement pu l’emmener plus loin. Le solo de guitare, sans être d’anthologie fait son œuvre, bref un titre qui prendra sûrement sa dimension sur scène, et déjà, sur l’album relance bien la machine.

Qui se grippe aussitôt avec le titre suivant. Frail Grasp on the Big Picture est un attaque en règle de Don Henley sur notre société. Bon le gars n’est pas connu pour avoir sa langue dans sa poche, et pour être plutôt acerbe et critique, ce qui est gage de qualité, mais ce titre avait plus sa place sur un album solo. Tant dans le traitement musical, funk rock, que comparé avec l’atmosphère du reste de l’album. Grosse partie de guitares tout de même qui sauvent le titre.
Eagles
Last Good Time In Town, ou le retour de Joe Walsh, que nous avions quitté sur un titre plutôt médiocre en début d’album. Une intro à la guitare séduisante, un rythme tirant faire le funky, n’aurait pas déparé sur le dernier (et excellent) album des Bee Gees. Au final, après plusieurs écoutes, le titre accroche, même s’il surprend. Et quel son de guitare ! Mais, sept minutes quand même, une version plus concentrée n’eut pas été de trop.

I love to watch a woman dance. Un titre comme ils doivent pouvoir en produire à la chaîne. Ni mauvais ni bon, il s’écoute agréablement, ou l’oublie aussitôt après. Ceci dit, un paquet de groupes se contenterait de titres tels que celui ci

On repart sur un titre plus rock de Don Henley. Business as usual. Pour être exact, ne seraient les autres musiciens, ce n’est pas les Eagles que nous écoutons ici mais Don. Je ne craque pas. Un clin d’œil, volontaire ou non, au voulez vous coucher avec moi de Lady Marmelade est audible, le solo de guitare est enflammé.

Center of the universe, et son parfum très Crosby Nash and Youg. Une simple ballade acoustique, guitare voix et la magie opère. Pas de quoi réveiller les morts, mais pour un 19ème titre, ils ont le souffle.

Et pour clôturer la promenade, It's Your World Now. Autant de rapport avec le rock qu’Iglesias. Ou Philippe Lavil auquel ce titre, allez savoir pourquoi, me fait immanquablement penser Des cuivres très mariachi, un rythme latin, une manière étrange de refermer la parenthèse, même si ce titre, somme toute est agréable. Ils passent la main, et le voyage était beau.

Sur l’album que j’ai acheté figurait en bonus A hole in the world, un titre post 11 septembre. Superbe chanson, qui aurait parfaitement eu sa place sur ce dernier album, un vrai beau single.

Alors, après cette heure et demi passé avec les Eagles, mon bilan. Faut il acheter cet album ? oui sans hésitation. Paradoxalement, même si je ne crois pas que figure ici un futur classique de la taille de ceux qu’ils nous ont déjà donné, et ce pour la 1ere fois sur toute leur carrière, c’est probablement leur meilleur disque. Le plus uniforme, le plus homogène.

Par le passé, hormis les pépites, toujours présentent, les albums n’étaient pas d’un niveau élevé, certains titres passant mal les années. Ici, la patte Eagles est omniprésente, le son est monstrueux, les voix, lead ou d’harmonies sont une leçon pour tout le monde, et les guitares sont là ou on les attendait.

28 ans c’est long, l’album aurait peut être gagné à être simple, mais, même ramassé, concentré, il n’aurait pas été plus fort. Je suppose que le syndrome white album es Beatles a frappé. Chacun des 4 musiciens devant avoir son espace d'expression.
D'ou des styles différents, passé à la moulinette Eagles.

Content d’avoir pu assisté à ce retour, ils n'ont pas déçu, et la légende n'a pas pris un coup derrière les oreilles, comme on pouvait le craindre après si longtemps, le pari était risqué.
Reste maintenant à les voir live en France.

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  1. no more walks in the wood
  2. how long
  3. busy being fabulous
  4. what do i do with my heart
  5. guilty of the crime
  6. i don't want to hear anymore
  7. waiting in the weeds
  8. no more cloudy days
  9. fast company
  10. do something
  11. you are not alone
  12. long road out of eden
  13. i dreamed there was no war
  14. somebody
  15. frail grasp on the big picture
  16. last good time in town
  17. i love to watch a woman dance
  18. business as usual
  19. center of the universe
  20. it's your world now



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