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Sucrepop
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Thomas Dutronc


Comme un manouche sans guitare.

ThomasEt un autre « fils de » à sortir son album.
Ca a du commencer avec le fils Lennon cette histoire. Le talent est il héréditaire ? Ce n’est pas trop la question.
Moi, ce qui m’escagasse dans ces albums génétiquement favorisés, c’est surtout que le talent n’y est pour rien.
Attention, je ne veux pas dire par là que d’être le fils de implique un manque de talent flagrant. Des tonnes d’exemples sont là pour démontrer le contraire, les deux Lennon, M, ou le Starkey junior par exemple. Simplement qu’une signature de l’un deux c’est une signature de moins pour un anonyme tout aussi doué qui doit faire des pieds et des mains pour se faire entendre sans toujours y arriver. Mais bon, les fils de charcutier reprennent bien l’établissement paternel sans que l’on y trouve rien à redire, alors …

Mais trêve de généralité, c’est le cas particulier de Thomas Dutronc qu’il me faut traiter ici. Fils de donc, de deux icônes sixties qui ont su bien vieillir et préserver leurs images, Françoise Hardy en étant une auteur de tout premier plan largement sous estimée, Jacques Dutronc , musicalement très en retrait, loin de sa flamboyance passée, mais dont l’aura n’a pas pâti de cette absence.

Le fiston aura pris son temps. 34 printemps donc avant cette première apparition solo. Bien sur, de brèves incursions en territoire musical on déjà eu lieu, avec papa maman, Henry Salvador ou dans la musique de films, avec succès d’ailleurs. Contrairement à sa glorieuse ascendance, c’est le ternaire qui prend le pas sur le binaire dans les premiers pas guitaristiques du jeune Dutronc. Sa collaboration avec un certain Monsieur Bireli Lagrene consacrant sa dextérité à la 6 cordes, ce style de musique ne laissant guerre de place à l’amateurisme. Donc influences Django, jazz manouche, (d’où le titre de son album, Comme un manouche sans guitare), tzigane. Nous avons là un musicien, un vrai, qui a fait ses preuves.

Sur la pochette, difficile de nier la filiation, et d’ailleurs, plutôt que la nier, la photo semble la revendiquer plutôt et en cela annonce le contenu del’album. La voix également paie son tribut au patrimoine génétique. Une similitude troublante parfois, même nonchalance, même phrasé, même timbre.

Côté textes, clin d’œil au père - J’aime plus Paris -, humour - NASDAQ, un des meilleurs titres ici, voir humour potache avec les frites bordel, qui commence ambiance émotion sur un remake de l’été indien de Joe Dassin pour finir en grand n’importe quoi, style de titres qui aurait – éventuellement - sa place sur un live et qui me court ici sur le haricot, auquel s’ajoute 2 instrumentaux qui, pour un néophyte comme moi de ce type de musique, évoque la musique slave ou Nuages de Django, et bien entendu l’inévitable duo, auquel est conviée une fille de aussi, Marie Modiano, chouette titre par ailleurs , quelques chansons jazzifiantes complétant la panoplie.

Une véritable avalanche média entoure cette sortie, presse, TV, radio, tout le monde, moi itou, y va de son petit couplet, comme si le gentil Dutronc était la révélation musicale que nous attendions. Bien trop loin de la chose pop pour vraiment m’accrocher, probablement pas assez chanson pour toucher le grand public, au final, il fait ce qu’il sait, bien, faire, tout en restant, consciemment ou non, dans l’ombre de son père. Mais pas ici de futur classique, rien qui marquerait son époque, juste un honnête album d’un habile musicien qui endosse la tenue de chanteur, ce qui n’est déjà pas si facile.

pochette


1 • Petit décalage
2 • J'aime plus Paris
3 • Solitaire
4 • Comme ça pour rien
5 • Comme un manouche
6 • Veish a no drom
7 • Nasdaq
8 • Gnosienne
9 • September Song
10 • Les Frites
11 • Rêverie

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