Après La vie facile, voici que l'homme que décidément rien n'effraie, récidive avec un album live nommé Ballades de nulle-part, son petit dernier.
Alors que Fabrice (auteur, compositeur et interprète, Fabrice Collette, que vous pouvez découvrir plus en détail sur
www.fabricecollette.com, m'avait déjà adressé lors de sa sortie son premier album, la vie facile, voici que l'homme, que décidément rien n'effraie, récidive avec un album live nommé Ballades de nulle-part, son petit dernier.
A ma gauche donc, l'homme et sa guitare, à ma droite un public (peu nombreux semble t'il) le tout pour un enregistrement d'une soirée. Ce qui, côté droit à l'erreur, réduit considérablement la marge de manoeuvre, il ne faut pas louper son coup, c'est pour la postérité.
Un livret reprennant toutes les paroles accompagne le CD, c'est assez rare pour être souligné, dans le cas d'une autoproduction, coût oblige.
Là je dis respect, Mr Collette ne se moque pas de l'auditeur.
Le site web, succint, présente : et le bonhomme et sa musique. il semble qu'il ne soit pas encore possible pour le moment de commander l'album (ou alors je n'ai pas trouvé comment)
Alors que l'album La vie facile était orchestré, ici, c'est donc un tête à tête avec une guitare/voix auquel nous sommes conviés, excepté Jeane comme toujours et Fiesta, au piano. Certains titres étaient déjà présent sur le précédent album mais la majeure partie est inédite.
Ce choix plus intimiste permet de mettre en avant les textes, des petites histoires du quotidien, croquées sur le vif, souvent mélancoliques, ou le temps qui passe a une belle part.
Mes gouts me portent plutôt vers une musique moins dépouillée, et La vie facile m'avait plus facilement séduit, par la diversité de ses ambiances que cet album, trop uniforme à mon goût, ou la richesse des mélodies est un peu gommée par ce traitement similaire. Mais c'est plus une défaillance de mes tympans qu'une réelle critique de ce choix artistique.
La prise de son est irréprochable, et ca n'a pas dû être une mince affaire, on a vraiment l'impression que Fabrice est face à vous, et que nous assistons nous même au concert. La voix est bien en avant, intelligible, permettant de comprendre parfaitement les textes.
Bref si vous n'étiez pas le 19 mars dernier à la fenêtre (et je sais de source sur que c'est le cas de certain(e)s d'entre vous, c'est la séance de rattrapage
)