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Sucrepop
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Lucy, Racquel and me

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L



Il m’arrive, quoique rarement, de sortir de ma cave pour aller écouter quelques faiseurs de bruits. Il s’avère que ce 23 mai, un même concert réunissait Clyde, dont j’ai récemment dit le grand bien que je pensais de son album, Gilliane Kim, favourite of mine, et un troisième larron que ne je connaissais ni des lèvres ni des dents, Leonard Lasry.
Cette affiche ayant l’excellente idée de se produire à quelques encablures de la cave sus citée, je décidais d’affronter le monde.

Rendez-vous dont à l’Etage (c’est le nom de la salle), 77, rue du Faubourg du Temple
75010 Paris au pied du métro Goncourt.
Salle qu’évidement je ne connaissais absolument pas, mon champ d’action habituel étant circonscrit à mon pâté de maison.
Quelques mots sur celle-ci, alliant bar, restaurant et salle de concert. Plutôt spacieuse, agréable, les gens m’y ont l’air charmant et le 1er menu étant à 16 euros, pour un repas de qualité, concert compris, vous comprendrez aisément que je recommande chaudement d’aller y faire un tour. Deux – petits – bémols, j’ai trouvé l’éclairage vraiment très succinct, probablement efficace pour un rendez-vous galant, mais en l’occurrence …
Et puis l’on y fume. Bon, dans quelques mois ce problème n’en sera plus un mais en attendant …

Clyde
Passons à ce qui m’avait amené en ces lieux. Début du concert annoncé à 20h30, à 29 pétante, l’ami Clyde, une guitare à la main se met en place.
Bon. Comment dire. Quand on a entendu l’album, ces orchestrations sophistiquées, les chœurs, brefs, tout l’arsenal du poper de choc, les chansons toutes nues, ça ne le fait pas. Enfin, à moi, ça ne l’a pas fait. Il chante bien le Clyde, rien à dire, quoique les paroles ne fussent pas toujours bien audibles, mais même ma préférée, le même train, n’avait pas cette petite lumière. A sa décharge (et des 2 autres plus tard), il n’y avait pas 15 personnes dans la salle. Ca n’aide pas. Surtout qu’ils avaient tous l’air aussi coincé que moi ;o)
Mon avis c’est qu’un concert dans ces conditions minimales, ça nuit plutôt à ce type de musique. Jouer sur une bande avec basse batterie par exemple aurait sûrement mieux servi le compositeur et réellement fait découvrir son talent, là, la personne avec moi, qui ne connaissait pas, n’est pas entré dedans.
Une chouette reprise de Serge Gainsbourg, l’anamour, en prime et bye bye Clyde, bonsoir Gilliane.


Gillianekim-Vertige
Pour être clair, c’est surtout elle que je venais écouter. Deux sur scène, Elle, of course, et son guitariste, Patrick Matteis que l’on retrouve sur les deux beaux albums de la dame. Pas de suspens, je n’ai pas été déçu. Elle chante superbement bien, ces morceaux, plus folk que ceux de Clyde, s’accommodent mieux d’une instrumentation minimum, le fait que le guitariste ne fasse que guitarer wink lui permet certainement aussi d’être plus inventif, moins convenu.
Il n’y a pas, Gilliane a ce petit truc qui fait fondre, cette pointe de bonne humeur, de légèreté, contrastant nettement avec son accompagnateur, tellement concentré sur sa guitare qu’il en oubliait de monter qu’il était content d’être là. Malgré tous ses vaillants efforts pour tenter de réveiller ou au moins dérider la douzaine d’introvertis présents dont j’étais le digne représentant, le concert c’est assez rapidement achevé. Pas de chansons inédites, de reprises, normal, nous ne l’avions pas mérité. Merci Gilliane, c’était quand même bien agréable de t’entendre (de te voir aussi d’ailleurs, le plumage est à la hauteur du ramage)


Leonard
Entrée du troisième et dernier artiste Leonard Lasry. Pas eu le temps d’écouter quoique ce soit avant de venir, la découverte totale. Exit la guitare, c’est au piano que s’exprime ce monsieur.
Le 1er morceau a une chouette mélodie, l’animal sait carrément très bien jouer de son clavier.
Les titres s’enchaînent, couleur jazzy, parfois assez datée dans la manière de jouer, à noter une adaptation sympa d’un morceau de Jay Jay Johanson, pas si courant.
Au final, je me suis dit que si les chansons bénéficiaient d’orchestrations sur l’album, il y avait là peut être de quoi se rincer agréablement les oreilles. Dont acte, retour at home, je vais sur le myspace du bonhomme, touche play. Et bien les titres s’y présentent dans la même tenue, piano voix. Alors je reste sur ma faim.

Pour résumer, une salle qui vaut largement le détour, sachant qu’en plus, lors des intermèdes, des vieux titres des fifites/sixties étaient diffusés. Une pensée pour les 3 artistes qui ont du être miné de passer devant une salle quasi vide, je serais curieux de savoir si rétribution il y a eu, ou si, comme dans la plupart des salles parisiennes, ils ont joué à l’œil, sous prétexte que ça leur fait de la pub, alors que, soyons clair, c’est eux qui font de la pub à la salle.

Prochaine sortie hors de ma cave prévue, sauf tremblement de terre aux environs de mai 2008.

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