Anne, ma soeur Anne, si j’te disais c’que j’vois v’nir Anne, ma soeur Anne, j’arrive pas à y croire, c’est comme un cauchemar, sale cafard.Anne, ma soeur Anne, En écrivant ton journal du fond de ton placardAnne,ma soeur Anne, Tu pensais qu’on n’oublierait jamais mais mauvaise mémoire
Elle ressort de sa tanière la nazi-nostalgie Croix gammée, botte à clous, toute la panoplieElle a pignon surrue des adeptes, un parti La voilà revenue, l’historique hystérie
Anne, ma soeur Anne, si j’te disais c’que j’entendsAnne, ma soeur Anne, les mêmes discours
Les mêmes slogans, les mêmes aboiements.Anne, ma soeur Anne, J’aurais tant voulu te dire petite fille martyr, Anne, ma soeur Anne, Tu peux dormir tranquille elle reviendra plus la vermine
Mais, beaucoup d’indifférence, de patiences malvenues Pour ces anciens damnés au goût de déja vu Beaucoup trop d’indulgence, trop de bonnes manièresPour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanièreComme hier.
Anne, ma soeur Anne, si j’te disais c’que j’vois v’nir Anne, ma soeur Anne, j’arrive pas à y croire, c’est comme un cauchemar, sale cafard. Anne, ma soeur Anne.