Morphine, tu t’allonges paresseusement, t’endors espérant vaguement, que tu vivras mieux en rêvant.
Si câline, elle te berce doucement, elle te blesse sûrement On ne meurt pas vieux en rêvant.
Elle t’emporte loin de tout, ou tout est flou, vers un monde meilleur. Elle t’emporte loin de nous, ou tout est fou, elle t’emmène voir ailleurs. Mais tu veux aller encore plus loin, qu'est ce qui te retiens ?
Héroïne, se dilue lentement dans ton sang, en mutilant tes sentiments, en sensations les transformant.
Docile, tu sombres dans ton inconscient Tu t’explores comme un continent Tu te déflores en t’apprenant
Elle t’emporte loin de tout, ou tout est flou, vers un monde meilleur. Elle t’emporte loin de nous, ou tout est fou, elle t’emmène voir ailleurs. Mais tu ne peux aller plus loin, alors tu reviens.
La neige réchauffe ton corps, une brèche par ou le temps s’évapore, combien de temps encore.
Abîme, tu tombes au fond et t’y abîmes, et tu mets ta vie en sourdine, sereinement tu t’assassines.
Elle t’emporte loin de tout, ou tout est flou, vers un monde meilleur. Elle t’emporte loin de nous, ou tout est fou, elle t’emmène voir ailleurs. Mais tu veux aller encore plus loin, toujours plus loin.
Elle t’emporte loin de tout, ou tout est flou, vers un monde meilleur. Elle t’emporte loin de nous, ou tout est fou, elle t’emmène voir ailleurs. Mais tu veux aller encore plus loin, au bout du chemin.
Paroles et musique Philippe Perelman Interprète Corinne Perelman Guitares David Soltany & Benoît Boulet Mixage voix Eric Parmantier (Malin Plaisir)