L'enfer du jeu

août 17, 2018 - Temps de lecture: 2 minutes

J'prends mon argent ma voiture, aujourd'hui soirée d'gala. Comme un papillon par la lumière je me sens attirée là-bas. Ce soir encore je m'sors, j'vais aller dans un casino d'quartier, je vais faire fortune sur l'tapis vert, rattrapper ma déveine d'hier.

Lumières tamisés et joueur serrés autour du croupier j'hésite à miser tout mon bel argent plastique. Le regard comme hypnotisé, fixé sur la petite boule qui tourne, tourne et tourne encore, ou va t-elle s'arrêter ?

C'est l'enfer du jeu, le cercle vicieux quand t'as des gains tu passes pas la main c'est l'enfer du jeu, le cercle vicieux et quand tu perds tu veux te refaire

J'prends ma plus belle plaque et la dépose sur un numéro. Le coeur battant les yeux fermés, je mène déjà la vie de chateau. Les jeux sont fait rien ne vas plus, seul le cliquetis de la bille d'acier emplit, emplit, remplit ma tête, m'empêchant presque de penser.

Rouge impair et manque, mon intuition m'a encore trompé. Une seule solution il faut changer de manière de jouer. J'vais recommencer et j'vais gagner, perséverer finira par payer, j'ai toute la nuit pour triompher, toute la nuit pour calculer

C'est l'enfer du jeu, le cercle vicieux quand t'as des gains tu passes pas la main. C'est l'enfer du jeu, le cercle vicieux et quand tu perds tu veux te refaire.

Cinq heures du matin, je rentre chez moi fauchée. J'ai joué, gagné, perdu, faut dire qu'le sort ne pas aidé. Tout le monde rêve, tout le monde s'imagine que sa malchance se termine, les coeurs s'arrêtent, les mains se crispent, est-ce enfin la fin de l'éclipse ?

C'est l'enfer du jeu, le cercle vicieux quand t'as des gains tu passes pas la main. C'est l'enfer du jeu, le cercle vicieux et quand tu perds tu veux te refaire.

C'est l'enfer du jeu, le cercle vicieux quand t'as des gains tu passes pas la main. C'est l'enfer du jeu, le cercle vicieux et quand tu perds tu veux te refaire.


Paroles et musique Philippe Perelman
Chant Laura Perelman

À Propos

Des chansons composées par votre serviteur, qui en signe parfois les textes, un titre par mois depuis 1999 jusqu'en 2013, enregistrées avec des personnes de passages, croisées sur le net, bref, du travail d'amateur, au sens 1er du terme.