Comme une feuille de papier déchirée, elle colle sa tête sur le miroir brisé, dans un ultime essayage, elle tente de se refaire un visage. Dans un ultime maquillage, elle cherche à dessiner le rivage. Dans un ultime reflet elle le voit, qui apparaît.
Silhouette fragile, funambule aux pas agiles, juste posé sur un fil, apprend moi comment le difficile est devenu facile, toi, qui fait le vide docile. Sur le fil, je voudrais tant me laisser glisser pour oublier qu'il peut aussi à la gorge me serrer, me laisser dans un linceul vide, seul, à en crever.
Dans la rue les ombres passent et défilent, pantins à la recherche de fils. La pluie dans la gouttière fait flic-floc, ils marchent tous non stop.
A trop bouger, s’est coupée repose à présent la tête penchée, contre un miroir cassé. Ne semble pas avoir pleuré, ne semble pas avoir pleuré, allez savoir c'quelle a pensé.
Comme une feuille de papier déchirée, elle colle sa tête sur la vitre cassée, Rouge carmin à la lippe, empreintes signées au stick, flamme dans l’regard d’un type, rapport manuscrit d’un flic. L’enfantine gamine féminine féline d’une ligne identité décline énigme au fragile mime de la pensée, est ce le crime ?
Dans la rue les ombres passent et défilent, pantins à la recherche de fils. La pluie dans la gouttière fait flic-floc, ils marchent tous non stop, ils marchent tous non stop.
Paroles isabelle Musique Philippe Perelman Interprète: Yann Vei - Arrangé et réalisé par Yann Vei