Déposer dans ton coeur des semences de foudre, et nourrir le destin au grain de la folie. Se vouloir chevalier, désireux d’en découdre, Avec les noirs moulins de ta mélancolie.
Et redonner un sens, à nos anciens langages, comme une renaissance, après le Moyen-Age.
Devenir le buvard des matins lacrymaux, aux relents douloureux de rêves inachevés. Mesurer ta souffrance au poids des demi-mots, au désarroi blafard qui guette à ton chevet.
Et t’offrir l’insouciance, malgré tous les nuages, comme une renaissance , après le Moyen-Age.
Retrouver en nos coeurs l’innocence primaire, caresser les envies dans le sens des chimères, en chassant de nos vies les inutiles fièvres, pour donner rêve à rêve un sourire à tes lèvres, à tes lèvres, à tes lèvres.
Te rendre l’évidence, au coeur des engrenages, comme une renaissance après le Moyen-Age.
Se draper dans la vie au seuil de la journée, contempler devant nous des milliards d’avenirs, puis arracher la page après l’avoir tournée, et la jeter au feu pour n’en rien retenir.
Et rebâtir Byzance, dans le moindre village, comme une renaissance, après le Moyen-Age.
Retrouver en nos coeurs l’innocence primaire, caresser les envies dans le sens des chimères, en chassant de nos vie les inutiles fièvres, pour donner rêve à rêve un sourire à tes lèvres.
Auteur Pascal Gibielle Compositeur: Philippe Perelman Interprète: Corinne Perelman