Si tu savais combien je te hais pour ces années, sans joie, sans lendemain, dans lesquelles tu m'as cloîtré. Tu as détruit ma vie, tu as sali mes nuits, tu jouais de mon corps sans le moindre remord, maintenant c'est fini, je serais plus qu'une ennemie, ma haine est renforcée par le temps qui s'enfuit.
Tu m'as parfois charmée, mais ces sentiments s'effacent, tes yeux doux, sourires glacés, ne sont plus que des grimaces. J'ai arraché le masque, qui te cachait la face, et tu m'es apparue comme jamais je ne t'avais vu. Tu ne vaux pas la peine, que je te crie ma haine, ce serait trop d'honneur que de te lire mon coeur.
Je t'ai aimé un jour je te rejette, je t'ai aidé crois moi je le regrette j'aurais dû te laisser dans ta tristesse, à croupir dans tes élans de faiblesse. Tu n'étais rien et tu crois être tout, tu ne demandes rien mais tu prends tout, ton sang est est venin qui te rend fou, j'ouvre les hostilités entre nous.
Je te poursuivrai pour accomplir ma vengeance, tu m'as trop ignoré pour que je te laisse ta chance. Il fallait choisir son camp, et ce n'est pas en gémissant, que tu m'apitoieras ou que tu m'adouciras, mon coeur est trop desséché, mon âme est trop exaltée, pour que je puisse pardonner ou même t'oublier.
Je t'ai aimé un jour je te rejette, je t'ai aidé crois moi je le regrette, j'aurais dû te laisser dans ta tristesse, à croupir dans tes élans de faiblesse. Tu n'étais rien et tu crois être tout, tu ne demandes rien mais tu prends tout ton sang est est venin qui te rend fou, j'ouvre les hostilités entre nous.
Tu sauras combien il est possible de haïr, comment on peut souhaiter à un ancient amant de mourir. J'écraserai ta vie, je souillerai tes nuits, je ne te laisserai même pas le temps de pleurer, il est déjà si tard, et ne garde pas encore d'espoir, je t'anéantirai, je t'anéantirai.
Auteur: Laurent Perelman Compositeur: Philippe Perelman Interprète: Corinne Perelman Guitares : Hervé Alluguette