Toute la ville dort

août 17, 2018 - Temps de lecture: 2 minutes

Toute la ville dort, dans le même décor, pas un chat dehors, seul le vent sort, j'ai perdu mon corps, oublié encore, car tel est son sort égaré ou mor.t

Dans les rues, je l'ai attendu, le piège est tendu, émue, je suis au supplice, dans le précipice ou chaque heure se glisse.

Les feuilles mauves qui bruissent, un parfum d'épices, tout brouille la piste, la nuit est en lice. Pour les maléfices, l'horaire est propice, je suis une esquisse, mes yeux me trahissent.

Dans les rues, je l'ai entendu, le piége est tendu, émue, mon corps est novice dans le précipice, il faut qu'il glisse, qu'il glisse.

Des gouttes de pluies claquent sur le parvis, percent mon abri, bercent mon esprit. J'erre dans Paris, ma ville endormie, ne rythme qu'un bruit, l'écho de mon cri.

Dans les rues, on l'a prévenu, mon piège est rompu, foutu, mais le précipice exige un sacrifice, et je glisse, je glisse.

Un nuage bleu passe, écharpe de glace, isole et efface la lune qui flashe. Mon corps me tracasse, ma mémoire se casse, et quoique je fasse, je perds sa trace.


Paroles Laurent Perelman
Musique Philippe Perelman
Chant Corinne Perelman

À Propos

Des chansons composées par votre serviteur, qui en signe parfois les textes, un titre par mois depuis 1999 jusqu'en 2013, enregistrées avec des personnes de passages, croisées sur le net, bref, du travail d'amateur, au sens 1er du terme.