Planqué devant l'hotel, il guette l'infidèle, qui d'Orly, à tire d'ailes, s'envole direction les Seychelles, s'fait la belle, leurs routes ont pris des chemins parallèles.
Quelques plaisirs câlins, quelques rêves pour demain, tout s'est brisé soudain, l'amour s'est-il si vite éteint, défunt ? Sur l'écran blanc de leurs draps le mot fin.
Belles ces vies parallèles aux destins isolés, telle de hautes citadelles aux secrets pour toujours inviolés.
Quelques larmes sur un oreiller, un éclat de rire dans le coeur planté. Quelque part dans un café, un homme boit pour tenter d'oublier, s'oublier, histoire d'amour impossible à sauver.
Belles ces vies parallèles aux destins isolés, telle de hautes citadelles aux secrets pour toujours inviolés.
La sonnerie du téléphone, dans la pièce vide résonne. Il n'y a plus personne, une voix lointaine s'angoisse, s'étonne, se raisonne, juste une autre histoire parmi des milliers en somme.
Belles ces vies parallèles, qui un temps se sont croisées. Belles ces vies parallèles, côte à côte, à jamais séparées.
Belles ces vies parallèles, aux destins isolés, telle de hautes citadelles aux secrets pour toujours inviolés.
paroles Erick Bigorne / Philippe Perelman Compositeur: Philippe Perelman Interprète: Laura Perelman Choeurs: Laura Perelman / Corinne Perelman